mardi 27 mars 2018



Hélas !,  dans cette anomie démocratique,  ces attentats nous rapprochent les une des autres!  À se demander…


…/…Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine
Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne
Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute
Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route
Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :
Chaque homme est un lieu saint disait le Maître

Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même.


(En remontant sur mon blog à la date du 22 mars 2018, on peut écouter la chanson ")

Mais encore et encore et encore !  Un crime antisémite, Mireille Knoll,  dame de quatre-vingts-cinq  ans, survivante miraculeuse  de la Shoah...ou simplement un meurtre crapuleux de voisinage?

Quant à la question de renvoyer des diplomates russes,  c'est surtout fermer les portes à la diplomatie. 

Voilà ce que vous dit un homme de la rue qui a ce besoin de participer à cette histoire bouillonnante du monde du troisième millénaire.  




dimanche 25 mars 2018

Et juste pour ce dimanche 25 mars 2018 qui suit ce drame dans l'Aude en hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame

(Oui,  pourtant les grands chagrins sont muets,  comme l'écrit Pierre Lemaître …
Au fond,  de quoi je me mêle ?  
Ne serais-je qu’un arrogant opportuniste ?  

Pardonnez-moi ;  je ne suis qu’un inconscient dont la plume ou la guitare me démange !)







AFP Publié le - Mis à jour le 




3018

  

  
Quand la folie s'empare de l'un des nôtres:
Oui Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame
 C'est ton nom qu'on retiendra de ce drame 
Le don de ta vie pour protéger celle des autres

Et vous, fils perdus victimes bien tristes
Croyant agir avec bravoure,  
Que retiendrons- nous de vous :  
Esclaves quidams qui allongent la liste
D'innocentes  victimes?   Est-ce pour la gloire ?
Vous ne récolterez que mépris et oublis;
On n’ira pas sur vos tombes prier à genoux,
Sauf peut-être une mère en larmes
Qui se rappellera de vous encore petit,
Avant que vous  troquiez l’amour par des armes.  



Avis aux fanatiques,  extrémistes,  nationalistes:

En exergue les mots de ma chanson 

la valse des missiles :

"Quand on se réfère à un parti lié
On perd quelques frères faut-il les tuer
Souvent avec grâce on reconnaît l'erreur
On sort de l'impasse en écoutant son cœur
Mais quand on est tenace,  n'osant perdre la face
Relations de grimaces,  bonjour les angoisses!  




www://mesparaboles.blogspot.be 


jeudi 22 mars 2018

Chaque homme est un lieu saint

Petite confidence  de l’ego*

« D’abord  ils nous ignorent, ensuite ils se moquent de nous, après ils nous combattent, et puis nous gagnons. » (Gandhi)

Ah,  que j’aime cette pensée reprise par « Nature-Santé innovations » que je découvre dans mes mails !   Dans mon cas,  pour mes chansons*,  je ne serais  encore qu’à la case « ils se moquent ».  J’ai donc encore la moitié du chemin à parcourir.  Seule alternative : devenir centenaire ! 

Courage,  courage ...donc! 

La grève,  la grève,  aujourd'hui en France?   

Surtout une grève du cœur  qui continue inexorablement.  

Pourtant  chaque homme est un lieu saint !

Avait-il dit,  à la limite d'être excommunié,  il y a plus de 500 ans.



Hommage à Maître Eckart




On continue à chanter on continue à danser
On gloutonne on exulte le faux le faire semblant
Même si on aime les enfants on continue à briser
Ces élans de la vie pour d’autres besoins
Que ceux que la terre nous donne pour rien
Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître
Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)

On continue à pleurer on continue à hurler
On continue à causer de philo d’avant guerre
L’Avoir ou l’Être reste la grande question
Comme rien n’a changé dans la consommation
Ou Bon Dieu au contraire elle a bien augmenté
Pourtant chaque homme est un lieu saint disait le Maître
Même celui qui ne pense qu’à son auto (bis)

On continue à flirter on continue à chercher
On continue à courir auprès de l’âme sœur
Et ces scénarii on les connaît que trop bien
Mais on continue à faire le joli cœur
Pour l’instant présent on se fout du lendemain
Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître
Même lorsque s’éveille sa libido (bis)

Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine
Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne
Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute
Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route
Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :
Chaque homme est un lieu saint disait le Maître

Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même


samedi 17 mars 2018

  BONHEUR BONHEUR!  À QUAND TON MINISTÈRE? 
·      

  Ce samedi 17 mars 2018,   que du bonheur !    Merci Laurent Bignolas de Télématin pour parler du bonheur ce matin,  qui donnerait la palme aux Danois,  mais aussi d’apprendre  qu’il existe donc bien dans certains pays, comme en Inde, dans l’État de Madhya-Pradesh,  un Ministère du Bonheur,   que du coup, je ne peux que m’exclamer :  -  Et nous- nous-nous alors  « qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? ». (PR : avec l’orchestre de Ray Ventura, il ya plus  de cinquante ans),  sous entendu : d’avoir aussi en France,  et en Belgique…Mais non,  rêvons … plus étendu encore : d’avoir  un Ministère Européen du Bonheur.  Enfin !,  c’est positif, vu qu’une grande chaîne de Télévision française s’y implique. N’oublions pas de préciser qu’Internet y est aussi pour beaucoup. Les deux mille ans d’obscurantisme s’estompent par leur impuissance à empêcher l’Information qui n’est plus vraiment (ou presque)  au service  des dictats du Pouvoir quel qu’il soit : financier,  politique, religieux,  alimentaire ou médical,  – d’ailleurs tous parfaitement complices !    Mais alors,  où est le rôle de l’Armée et de la  Police dont la discipline est l’obéissance avant tout  aux ordres ?  Mon petit doigt me chuchote : qu’il planerait au-dessus des têtes de ces  preux chevaliers du bien-être citoyen  comme un esprit de Justice du peuple.   D’ailleurs, veille la nouvelle garde prétorienne républicaine que sont  les plateaux de télévision.
·         
Matin bonheur aussi  en suivant l’émission Thé ou Café avec l’invité du jour par Catherine Ceylac de la star  François Cluzet.  Le grand comédien aux nombreux César sera catégorique par sa réponse  quant au respect et l’admiration qu’il porte aux soldats et policiers.

«  - Des femmes et des hommes qui pensent à la sécurité des autres avant la leur,  leur propre vie »

Cela rejoint l’idée d’une chanson  créée en 1985 en hommage à deux pompiers,  Karel Van Mark et Marcel  Bergen,  qui avaient trouvé la mort suite à un attentat commis à la rue des Soles à Bruxelles des CCC (Cellules Communistes Combattantes) ,  une fourgonnette piégée  qui explosa  à zéro heure  quatorze du Premier Mai 1985.   Le titre, en grand dans le « Le Soir »,  le plus important quotidien francophone de Belgique :

«  - Encore des travailleurs assassinés ! »
Je trouvais ce titre assez maladroit et opportuniste de reléguer ces deux soldats du feu à de simples travailleurs.   L’inspiration surgit d’un coup, sur un coin de table du restaurant « Paul et Virginie »  de Polo, mon frère cadet où je dinais avec Hélène,  mon épouse.  Je traçai sur  la nappe en papier:


Hommage aux soldats du feu

Merci à Jean-Marie Dorval,  pour son puissant soutien grâce aux arrangements musicaux de ce requiem




Vous n'étiez pas de simples travailleurs
Vous étiez des héros
Hommes d'honneur face à l'horreur
Luttiez sans mots
La vie des autres ou la vôtre
Mais votre vie c'est un peu la nôtre

vendredi 16 mars 2018


Cela me semble assez évident cette info de Télé matin ce vendredi 16 mars 2018 que


Les Journées du Cœur se dérouleront dans plusieurs villes de France et à cette occasion les médecins constatent une baisse constante de l’activité physique chez les enfants et les adolescents.

Et de ce fait les maladies cardiovasculaires se remarquent chez des personnes de plus en plus jeunes.

Nous le savons,  les médecins le disent continuellement que   l’immobilisme des  six heures de moyenne chaque jour des jeunes face à la Toile, au Smartphone ou à la Tablette est  au détriment de la santé. Par ailleurs, on constate  aussi que les centenaires commencent à faire légions.  C’est rassurant ?  Et démontrerait le contraire ?
Le progrès de la médecine y est sûrement pour quelque chose,  mais ne faudrait-il pas ajouter  qu’un demi-siècle auparavant,  voire plus,  les jeunes générations, qu’ils étaient à l’époque,  ne vivaient pas exactement comme nos adolescents accros aux nouvelles techniques du visuel ?   On allait à l’école,  été comme hiver,  souvent en courant, ce qui nous réveillait l’esprit aussi,  pas à moitié somnolant encore,   conduit par une mère ou un père inquiet sur des chemins encombrés d’autos polluantes formant des bouchons tous les matins ; que  les repas alors,  ce n’était pas du tout- fait-industriel avec des conservateurs chimiques… du facile et  trop sucré.   Nos seniors, de l’avant et l’après-guerre 40-45, qui actuellement manifestent en France, parce que de nouvelles lois risquent de s’en prendre à leur retraite,  souvent sourds au souci du Gouvernement qui cherche à maintenir une certaine harmonie intergénérationnelle,  ont donc cette santé de fer grâce à cette combativité qui forgea dans leur jeunesse  cette force qu’ils témoignent encore aujourd’hui.  

Cela me fait penser aux exodes massifs dus aux conflits du  Moyen-Orient et,  une fois de plus,  une chanson,  pour croire évident que ceux-là sont peut-être les hommes de demain.


NB.  Bien que cette chanson soit déjà enregistrée,  je viens d’en modifier un peu le texte qui m’oblige donc à retourner au studio pour la prise de son.


Pour que leur enfant ne soit pas un  Migrant

Ils cherchent  la terre promise, une ville qui sécurise.,
Loin des zones hostiles où tombent les missiles
Parfois en cours de route il soutiendra sa belle
Cela ne fait aucun doute elle porte la  vie en elle

Par eux cette semence qui donne tout son sens
Aux besoins de la terre basic instinct de mère
Leur inconscient courage sur des barques sommaires 
Ils franchiront les mers au risque du naufrage

Hélas,  les sédentaires ont imposé leurs lois,
Bloquant par des frontières,  pourtant l’unique voie !
Voilà que la planète finit par perdre la tête,
Enfantant la terreur par quelques massacreurs !

Mais enfin se réveillent du fond de la cité
Mille voix et plus encore, regards qui s’émerveillent,
De voir en ces marcheurs, non pas des imposteurs,
Mais des êtres forts.  Présente nécessité.

Et pour les mécontents, dont l’esprit statu quo
Les mettrait au ghetto ;  de voir d’un mauvais œil
Ce  jeune couple  migrant allant jusqu’en  Norvège.
N’est-ce pas un privilège que d’être terre d’accueil ?

À tort ou à raison que les dieux me pardonnent
De perdre mes illusions sur le destin des hommes.
Chacun ses opinions quant aux sorts des nations :
Ces lieux mêlés du sang des bons et des méchants.

Une terre promise…une  ville qui sécurise
Loin des zones hostiles où tombent les missiles
Parfois en cours de route il soutiendra sa belle
Cela ne fait aucun doute elle porte la vie en elle

mercredi 14 mars 2018


mercredi 14 mars 2018-03-14


À la croisée des chemins

Une brève histoire du temps  pour Stephen Hawking. 
« “Cet Univers ne serait pas grand-chose s’il n’abritait pas les gens qu’on aime.” Il nous manquera toujours. »
En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2018/03/14/l-astrophysicien-britannique-stephen-hawking-est-mort_5270467_3382.html#gWeOhU0FDlp0rAtO.99

Rencontre entre l'ego et l’altérité

Comme d’habitude,  et aujourd’hui, d’autant plus agréable,  sous un soleil riant, annonciateur  du printemps  dans moins de deux semaines,  et toujours la même question,  combien de temps encore  vais-je pouvoir  faire cette petite promenade qui me  conduit,   ma chienne et moi ,  jusqu’à ce Jésus sur sa  croix en bois  à moins d’un kilomètre,  en n’oubliant pas d’emporter les pommes  pour les deux  juments  du pré,  traversé par ce chemin de campagne ?  Comme quelqu’un qui sait qu’il va mourir incessamment,  je capte  chacun de ces instants magiques.  Ces nobles créatures demi-sang arabe  me couvrent de baisers,  reconnaissantes que, grâce à moi,  ce brise leur monotonie d’être toujours derrière les clôtures, été comme hiver, bien que leur prairie soit vaste, pour cet échange,  quand je leur tends le fruit de la controverse.   Au début,  je pensais qu’en léchant   ma vieille veste,  elles cherchaient une autre pomme,   mais non!...  C’est bien de la tendresse,  de l’amitié  qu’elles m’exprimaient tout simplement.  Un moment magique,  une communion intense !   Je continue ensuite jusqu’à ce grand crucifix  planté à la croisée de l’autre accès fermier.   
Lieu silencieux,  propice à la méditation.   Symbole de la croisée des routes,  des destins,  des rencontres ;  jonction de deux instants qui fusionneront ou se détruiront.  Et je pense à ce grand astrophysicien disparu aujourd’hui : Supernova et Trous noirs qui, même ces derniers,  contrairement à cette logique scientifique de pompes aspirantes de morceau d’Univers, il avait découvert    qu’ils émettent aussi et encore des rayonnements… poussières d’étoile,  comme le dit Hubert Reeves.    La  chance de rencontrer par hasard à l’aéroport d’Orly en 1988 (croisée des chemins !) cet autre savant dont j’avais lu ses ouvrages dont « Poussière d’étoile »,  bien entendu,     pour le remercier bien sûr de ce Savoir qu’il nous fit partager,  mais aussi que ses lumières m’avaient amené à quelques réflexions quant à la question de la pyramide de l’Évolution tributaire  des températures sur la planète… que par quelques degrés de différence nous n’existerions pas tels que nous sommes,  à savoir des humains.   Aussi d’une manière assez confuse,  j’espérais qu’en quelques mots pouvoir  lui exposer une hypothèse  concernant le flux sanguin à température variable dans l’organisme, charriant des milliards d’éléments comme les virus, bactéries et microbes pouvant dès lors se modifier ou simplement disparaître… ce qui rendait difficile certaines analyses pour détecter des pathologies,  vu qu’encore à cette époque les prises de sang se conservaient avant examen dans des frigos .  « - Très intéressant, mais écrivez-moi, je suis assez pressé »,  me dit-il,  disparaissant dans un couloir d’accès.  Je ne lui ai jamais écrit.  D’abord,  mes périples en mer m’éloignaient de tout contact,  mais aussi qu’un jour je tombai sur une revue scientifique qui confirmait mes hypothèses et qu’il n’était donc plus nécessaire de faire part de mes idées.  Au demeurant,  le prétentieux que j’étais,  imagina,  une fraction de seconde,  que cette simple conversation de trois minutes dans un aéroport ferait son chemin dans le milieu scientifique.

Mais revenons à cette fameuse croisée des chemins de l’ego et de l’altérité,  cette confrontation entre son émoi (et moi, et moi,  et moi….)  et cette vocation d’apôtre vers tous les autres  - et n’est-ce pas encore là,  une forme cachée de   cette canaille en moi qui ne rêve que de gloire et de puissance ? - .  La voix de la raison ne pourra-t-elle venir que des autres?    Enfin,  face à ce doute,  contrairement de s’abstenir comme le demande la sécurité au volant de son auto,  je persiste et signe encore cette chanson pas encore enregistrée.

Accepte-toi tel que tu changes !

Accepte-toi  tel que tu changes 
Un jour un diable et puis un ange 
Accepte-toi au féminin
En vieux macho ou chérubin 

Si ça te tente d’être un bon diable 
Ce n’est pas plus mal qu’un mauvais ange 
D’ailleurs ici pas de nuage 
Ni ange ni diable ne sont coupables

Accepte-toi  tel que tu changes
Un jour un diable et puis un ange
Accepte-toi  tel que tu changes
Un jour un diable et puis un ange

Ainsi pourras-tu accepter
De celle que tu croyais ton ange
Une nuit changera d’identité
Par tes yeux plus qu’une diablesse
Refusera même ta tendresse
Et rira bien de ta détresse
Et quand t’auras perdu la foi
Elle sera là vibrante pour toi    
 Accepte- la

Accepte la telle qu’elle change
Une nuit diablesse et puis un ange
Accepte la     telle qu’elle change
La diablesse redeviendra un  ange

Accepte-toi tel que tu changes
Un beau matin moins de jouvence
Accepte ça comme un présage 
Qui va te rendre un peu plus sage

Accepte aussi que ta vie change
Que ta dépouille devienne un ange
Si c’est pour toi insupportable
Il y a l’autre issue : va donc au diable

lundi 12 mars 2018


Ici sans voix et sans chanson !



Pauvre femme et pauvre de moi

Ce matin vers 6H une inspiration soudaine me fait sauter hors du lit.  La dame en question m’inquiétait…femme malheureuse, suicidaire,  (elle avait déjà fait une tentative),  sa dernière fille est amoureuse d’un Turc,  dont elle se méfie.  Sans doute voit-elle tout en scénario catastrophe depuis ces attentats -  Elle réside pas très loin de Verviers où il y  eut  cette opération commando contre un groupe de terroristes - ,  et les rapports entre fille et mère se sont dégradés… que in fine la cadette a déserté la maison.  Je sais que cette maman,  de plus en plus  seule,  serait capable de faire des conneries.   Elle a certainement besoin d’avoir un suivi psychologique ; l’aide extérieur, me semble-t-il,   est indispensable.  Seulement dire à quelqu’un qu’il a besoin d’aide,  risque de blesser son orgueil,  aussi je me fais passer pour une personne qui elle-même en a besoin ; et j’invente,  dans l’espoir d’établir des contacts qui lui ferait  reprendre goût à la vie,  l’idée qu’elle serait soit ma femme (ou ma fille)  m’accompagnant dans des rencontres  pour  créer un groupe de défense des restaurateurs.  Il y a des années que j’y pense.  Je sais qu’on écoutera plus facilement  un homme accompagné d’une jolie femme.  C’est une mise en scène,  rien d’autre.  Mais je souhaite néanmoins la mêler à ce projet pour qu’elle se sente utile en pensant aux autres.  Je ne crois pas qu’on a alors envie   de mourir.  Et bien,  je me suis fait jeter. C’est  à dire qu’elle s’est sentie comme une femme objet et m’a brusquement comparé à tous ces hommes qui l’avaient manipulée.  Je n’étais plus cet ami à ses yeux.  Autant m’avait-elle  apprécié d’être différent par mes écrits,  mes chansons et mes poèmes,  et brusquement, ce fut le revirement total.  La diabolique confusion : l’amalgame !   Grande déception pour elle : j’étais comme tous ces autres. Entre son ego et moi,  je ne fis pas le poids.    Adieu la correspondance,   jetée aux oubliettes.

 La leçon est claire :    Quand on n’est pas psychiatre,  il vaut mieux s’abstenir.