vendredi 26 octobre 2018

Cette fois ce n'est pas un cachalot comme les quatre  de  Coxyde en novembre 94,  ce rorqual mâle de 18 mètres sur les plages du Coq en Belgique.  Il était déjà sans vie,  paraît-il, avant de s'échouer.
Espérons que pour une fois à l'autopsie on y décèle une mort naturelle.  La Culpabilité?   Merci!  Il y a plus de deux mille ans de cette culture...a-t-elle vraiment   permis  une bonne évolution des mentalités? 



PM:

Échouage de quatre cachalots à Coxyde.
Novembre 1994.





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Ne gâche pas l’eau des Cachalots

Histoire morbide / En novembre à Coxyde
Sur les plages / Une foule rendait hommage
À quatre cachalots / Sortis de l’eau
Des mâles c’est bizarre / Est-ce par hasard ?
Et je pense
Ne gâche pas l’eau des Cachalots

Je me dis aussitôt / Ça va faire mal à Cousteau
Terre qui pleure / Ses mers qui se meurent
Je pris mon auto / Pour voir ces baleines
Mais vingt kilomètres de bouchon / Pas de veine
Et je pleure
Ne  gâche pas l’eau des Cachalots (2X)

Ça ne fait plus rire /  Qu’une baleine puisse dire
C’est assez / et se cache à l’eau
Pour parler de veine / Je pense pipe-line
Celui de la Taïga / Bonjour les dégâts !
Et je gueule
Ne gâche pas l’eau des Cachalots

J’avais l’intention / D’écrire une chanson
C’était ma façon de bénir ces géants
Que ça rappelle que l’eau des océans
Se ronge comme notre sang
Et je crie
Ne gâche pas l’eau des Cachalots

Mais en venant les voir j'avais mon clebs infernal
Et n'ai plus qu'en mémoire cette odeur ah!,  tombale 
Hurlant comme  loup devenu fou
Cette vue insolite l'a rendu triste
Et je hurle
Ne gâche pas l'eau des Cachalots


De ces Cachalots sortis de l’eau / Ne reste que l’image
Comme une menace / Ils meurent en grimace
Étrange message / Aux habitants des terres
Pour protéger la mer des Cachalots

N’gâche pas l’eau des Cachalots  


N’gâche pas l’eau des Cachalots

mercredi 24 octobre 2018



Qu'est-ce donc ce qu'un Jamal Khashoggi aurait bien pu nous révéler de plus qu'on sait de toute façon ...?  Quand comprendront-ils ces assassins de journalistes que c'est en les réduisant au silence qu'ils parlent plus encore? ...et vive les débats dont les mensonges,  l'hypocrisie et l'opportunisme prendront le relais ...quant à la  planète pendant  tout ce temps,  elle passe au second plan.   Que faire,  que dire?   Arrêter d'accuser ces humains,  moins les accabler?    Je ne sais pas! 

« Mayday, mayday Grande terre malade ».



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Mayday,  Mayday  …
Refrain :
Mayday, Mayday ! Grande Terre Malade
À quoi servent les discours envers les pollueurs.
Chantons  plutôt en chœur  cette ballade,
Ah !, ce qu’il faudrait c’est un bon docteur !

Les océans se fâchent,  la banquise se relâche !
Des villes, même comme New York, les ouragans s’en moquent.
L’eau la boue  le vent, il manque encore le feu ;
Tapis dans le tréfonds des volcans sommeillant.

Mayday,  Mayday  …

Un enjeu de taille  : les déchets nucléaires !
Certains scientifiques conseillent le fond des mers.
Pour ma part, je préfère,  le fond des  cratères ;
La lave  c’est pratique, ça lave aussi docteur

Mayday,  Mayday  …

Il  germe dans des  usines  de  tristes combines
Pour vendre d’étranges grains, cultures sans lendemain ;
Surtout pour les abeilles,  devenues inutiles.
Les  champs de pétrole,   pas ce dont elles raffolent !

Mayday,  Mayday  …

Encore s’il n’y avait pas tous ces enfants qui meurent,
En mal de nutrition et ce mal se déchaîne !
Le temps de cette chanson plus  d’une cinquantaine  ;
En plus des pollueurs  règnent des affameurs !

Mayday,  Mayday !  Grande terre malade !
Ce cri d’alarme et, comble de malheur
Des marchands d’armes, des victimes en cascade !

Oui!, ce qu’il  faudrait c’est un bon docteur !

Disons surtout,  une armée de psychiatres!


Arrangements: Philippe Capon

dimanche 21 octobre 2018


Ce dimanche,  Michel Drucker ayant invité Yannick Noah et sa sœur, à son émission « Vivement dimanche prochain »,     j’ai l’occasion de découvrir ce groupe de jeunes artistes,  « Les Enfants de la terre »  qui chantent « Métis » de Yannick Noah.   On ne peut être insensible  à la grâce,  la beauté et le bonheur qu’ils dégagent.  Merci Yannick,  merci Nathalie,  sa sœur,   de nous rappeler ainsi  tous les enfants du monde entier! 
 Trois décennies auparavant,  dans mes propres souvenirs,  oui, je me souviens d’autres enfants moins heureux : « Les Enfants de Bogota »,  composé en mars 1993,  suite à la mort de Léo Ferré;  et l’enchaînement d’autres tristesses,  comme la mort de mon fidèle ami Jojo qui m’accompagnait à la contrebasse ;   du petit ami de ma fille qui découvre son père pendu;  d’un frère dont sa compagne le quitte ayant vidé la maison pendant son absence ;  et d’une autre jeune fille,  amie intime et confidente,  brusquement abandonnée par son amant.  Suite de malheurs… et je venais d’apprendre le sort de mômes qui se cachaient dans des égouts pourchassés au lance-flamme par des  escadrons de la mort à Bogota. 
C’est à la demande  de la Princesse  Stéphanie de Windisch-Graetz de Belgique, co-fondatrice des « Clinique-Clowns »,   l’arrière petite-fille de Léopold II et de la fameuse archiduchesse rouge Élisabeth-Marie,  dite "Erzi"-  l’enfant unique du prince héritier  Rodolphe, le suicidé de Mayerling - ,   lors  d’un récital dans son château de Bierbais (dans le Brabant-Wallon),  le deux décembre 1993,  que j’ai ajouté …et de Saint-Pétersbourg,  m’informa-t-elle,  que,  depuis le démantèlement de l’Union Soviétique,  des milliers d’orphelins de moins de douze ans  erraient dans les rues sans logement.    


Les enfants de Bogota



Obsolète ??? Pas si sûr !
Les Enfants de Bogota

Léo Ferré est mort / Que reste-t-il encore
Un ami est parti  / Qui n’a jamais failli
Sur son parcours d’amour / Laisse la belle du jour
Parti  dans la nuit longue / Pour que vive le quelconque

L’oiseau s’est envolé / Quand est tombé le blé
Et déjà le chasseur / Qui attendait son heure
Dépose la faucille  / Pour prendre le fusil
Et fait du Paradis / Cette terre d’incompris

Refrain :
Ô incomprise !  Mais de Saint-Pétersbourg jusqu’à Bogota
Des enfants sans amour  se cachent comme des rats
Et de ça je n’en parle pas

Dans l’incertaine récolte / La veuve délaissée
Ce fils en révolte / Ne comprenant toujours pas
Ce père qui perdit foi / Et choisit le trépas
Ô comme agonise / Ce siècle en pleine crise

Ce frère bouleversé / Dans la maison vidée
Recherche un peu d’espoir / Dans les murs sans mémoire
Au moindre calembour  / S’illusionne d’amour
Et ne voit pas celle  / Qui lui sera fidèle

Refrain 2 
Politique en déroute / Que tout le monde redoute
Au siècle du laser / On ne parle que de guerre
On te préfère fêtard / Et tu passes pour fou
Si tu partages tes sous /  Avec tes amis clochards

Et toi jeune promise / Dont le rêve se brise
Meurtrie à jamais / Par l’inconscient amant
Tu ne pourras comprendre / Toi qui vécus si tendre
Issue d’une famille / Où régnait l’harmonie
Refrain final
Ô incomprise ! Mais ces cités sont si loin
Et ici dans cette ville
Je me plains, tu te plains comme c’est débile !

Et de ça, on en parle que trop bien.  


Tiens!  On est dimanche ...et si on chantait:

Ce que la Terre désire, le vœu de cette chanson:

Un clic pour écouter cette chanson
Tango Terre
Arrangements :  Jean-Marie Dorval

Le désir la Terre?
C'est de voir comme elle est belle
De la contempler et s'y trouver bien
Que les hommes y prospèrent 
Dans une entente fraternelle
Écoutent leur âme et maîtrisent leur destin
Le désir de la Terre
C'est de penser comme elle
Libre de toutes frontières pour établir les liens

Refrain:
Mais elle est comme une femme 
Qu'on a violée
Par des bombes et des flammes 
Pour l'aseptiser
Car nous les petits hommes
Croquant la pomme...de la Connaissance? 
La Connaissance!  N'est pas ce que tu penses
La Connaissance ! N'est pas que l'expérience
La Connaissance?  Peut-être une simple question...d'aimer

Le désir de la Terre 
C'est de vivre comme elle
Sans vouloir changer le cours de son Histoire
Laissons couler les rivières
Nul besoin de tutelle
Plus de barrages trop lourds ni de villes trop noires
Le désir de la Terre c'est d'être en communion
On saura quoi faire pour gérer ses nations

Le désir de la Terre
C'est se sentir en elle
Au paradis comme elle aux travers les cieux
Dansante dans l'univers 
Amoureuse du Soleil
Que femmes et hommes ensembles
Soient vraiment heureux
Le désir de la Terre

C'est perpétuer l'instant
De l'amour mères et pères pour la vie d'un enfant

Et s'accomplira sa voie sa destinée
Fière de nous porter dans l'immensité
Nous devenus sages presque des anges

D'être une étoile parmi les étoiles. 

mercredi 17 octobre 2018

Oui!  Une star de la chanson me répond.  Une brèche dans cette muraille qui  protège généralement du public...une lumière d'espoir venue d'une étoile:



Chère Isabelle Aubret,

Merci,  question bonheur,  grâce à votre chaleureuse petite carte de ce 8 octobre dernier,  il est à son comble.   Permettez-moi cette envolée de ma plume encore une fois vers vous :   

Le temps le temps… chantait notre cher Charles disparu tout récemment – et loin de moi l’idée de la finalité d’un destin ! – m’incite à vous répondre aussitôt.
Je crois (peut-être naïvement)  à ce  principe de battre le fer tant qu’il est chaud …disons surtout,  tant que la Star,  continuellement sollicitée que vous êtes toujours,  ait   à l’esprit  ma propre requête,  en priant,  évidemment,  pour que vous  ne voyez pas ma démarche comme un harcèlement.  Je respecte parfaitement votre volonté «  …/…de décider de terminer,  d’honorer les contrats signés…/… ».      
   En janvier 1991 Yves Montand,  m’avait également répondu,  suite à une chanson glissée dans sa boîte postale à St Paul,  qu’il ne chantait plus,  mais me conseillait de ne jamais abandonner. « -  Vous devez continuer !,  me dit-il au téléphone»
   Aussi, fidèle à cette harangue, pardonnez mon obstination.   Pour Yves Montand,  c’était quelques jours avant la guerre du Golfe en Irak.  En plus du titre « Halabjã »  ( qui, comme un devoir de mémoire, -  les chansons ont peut-être aussi ce rôle à jouer -,    dénonçait l’atrocité de la destruction de cette ville kurde à l’aide de bombes à gaz moutarde ordonnées  par Saddam  Hussein en mars 1988) ,      s’y incluait un poème  «  Il n’y a pas d’ordre pour faire la guerre ».  Nous étions tous inquiets à l’idée d’une troisième guerre mondiale avec l’Ultimatum du 15 janvier 1991 George Bush père, président américain.  (J’ose croire que vous êtes certainement équipée d’un PC muni de bons écouteurs  et pourriez entendre cette chanson en visitant mon blog « mesparaboles.blogspot.be» à l’article  « Arrêtez ça »,  daté du 5 septembre dernier).  Pourquoi ce rappel au 5 septembre ?  Simplement parce qu’il était de nouveau question de bombardements intensifs en Syrie.
  J’ai toujours la faiblesse de croire à la diffusion des idées, grâce à Internet.  Encore que pour, soyons pragmatiques,  si derrière le titre d’une chanson s’ajoute la complicité d’une célébrité,  vous en conviendrez que ce serait une énorme économie d’énergie. Mais d’accord : respectons votre souhait.
 Cependant,  bien que vous fassiez partie d’un monde qui m’est complètement fermé, vous me prouvez que derrière ces murailles indispensables qui protègent la vie privée des personnes connues du spectacle,  de temps en temps,  une petite brèche de lumière laisse passer sa lueur d’espoir.    C’est sûr,  que comme un Brel,  j’aurais dû avoir le courage de partir avec la guitare et frapper aux portes jusqu’à ce qu’elles s’ouvrent,  celles  du milieu de la chanson.   En plus, vous passiez par hasard dans le resto de mon père : le Mouton d’Or après votre tour de chants à l’Ancienne Belgique !  Pourquoi n’ai-je pas osé vous dire que déjà à cette époque,  j’écrivais des chansons…pourquoi n’ai-je pas essayé de m’incruster dans cette troupe – la vôtre – et qu’alors,  j’aurais attendu mon heure,  comme Charles Aznavour avec Edith Piaf ?  Oui,  j’avais la conviction  de croire en mon talent… ou non,  peut-être pas assez,  donnant la priorité à développer une chaîne de restaurants  qui m’a effectivement assuré un confort de vie,  digne des grandes vedettes,  jusqu’au jour où la mère de mes enfants,  condamnée,  je me suis retrouvé à me poser des question aux sujets des maux incurables.  La bouffe en fut la première responsable… et qu’alors je refusai de continuer le métier de restaurateur.  « Ne plus gagner ma vie au détriment de la vie des autres »,  ce qui devrait être l’idée maîtresse de toutes les institutions humaines,  à mon humble avis.
 Deux autres événements m’incitèrent à de nouvelles orientations. 
1° à l’instar de Coluche,  j’ouvre un resto du cœur en 86 -87 et,  surpris de reprendre une guitare quasi oubliée,  voilà que je me remets à  composer une chanson pour mes convives pour leur donner du courage « Alleï alleï Bruxelles »  -  et « Je n’ai que dix-huit ans »  sur un 45 T.  vinyle à leur  profit ;
  Vers cette même époque, Stéphanie de Monaco,  trois minutes avant l’Eurovision qui se passe à Bruxelles,     se fait filmer pour son nouveau  titre « Fleurs du mal » (inspiration des  versets de Baudelaire qui séjourna dans ce quartier) ,  par hasard,  juste devant la façade de mon resto « Le Marenostrum » (en face de ce Mouton d’or où vous m’aviez invité à vous accompagner jusqu’à l’entrée de l’Ancienne Belgique,  un demi-siècle auparavant). Voir mon blog au 4 avril 2018 « Une Princesse dans ma rue »… 
 Et voilà que la fièvre me reprend pour écrire des nouvelles chansons. – J’en avais déjà composé quelques unes vers mes vingt ans,  où je grattais la guitare sur les terrasses du Midi en faisant la manche,    question de prolonger mes vacances,  mais,  malgré un certain succès, certes restreint, j’abandonnai pour me consacrer à ouvrir des restos.    Cette fois, vers mes 45 ans,  c’est la frénésie et viennent d’un trait plus d’une centaine de titres dont plus de la moitié seront enregistrés avec la complicité de quelques amis musiciens pour les arrangements.  Non pas que je fus remarqué par les professionnels  de la chanson et du spectacle,  mais qu’alors mes moyens financiers me le permettaient tout simplement,  me berçant d’illusions. Cependant,  en plus de ne pas être un membre de votre institution d’artistes reconnus, un autre problème aussi fut d’avoir sillonné les mers du Nord au Sud de 88 à 2005 sur mon cotre,  le Spirit of Sindbad,    sans chercher à faire diffuser mes textes et rechercher des interprètes qui auraient pu les porter pour le bien du public.  
Oui,  pour le bien du public.  Je suis convaincu,  comme vous et de nombreux chanteurs que les chansons restent   un excellent remède et ne jaillissent pas sans raison.  C’est un devoir de les diffuser.  À ce jour de mes soixante-seize années, je commence à en être de plus en plus convaincu.
SVP.,  Chère Isabelle,  sans plus vous déranger par la suite,  juste une porte à franchir,  mais laquelle ?  Vous le savez,  moi pas.  Donnez-moi le nom de la bonne personne pour que ces chansons puissent remplir leur rôle.   
Merci
Camiers, 16 octobre 2018

mercredi 10 octobre 2018


L’Aquarius 2
Enfin un nouveau Pavillon
Merci la Suisse

PR


Lampedusa

Méditerranée !  Méditerranée !
La coupe a débordé  à Lampedusa

Est-ce le prélude  ou que sonne le glas
À propos du débat entre le Nord le Sud?

Méditerranée !  Méditerranée !
Théâtre de conflits depuis tant d’années

Méditerranée ! Mère de nos cultures
Autrefois si dure envers la négritude

Sur les côtes du Nord des yachts de milliardaires
S’ennuient  dans les ports peu de monde à bord

Sur les côtés du Sud des esquifs en bois rude
S’entassent  familles entières rêvant d’un mieux être

Bateaux de fortune combien de naufrage
Avant de faire la une et puis qu’on tourne la page

Méditerranée !  Méditerranée !
La coupe a débordé à Lampedusa


Ils se veulent  libres,  vivre dans  l’Union
Où tous les hommes ici semblent égaux

On aura beau faire Schengen et frontières
Vivants ou même morts ils passeront encore

Méditerranée !  Méditerranée !
Comment voulez-vous que notre indifférence
Puisse résister à cette évidence

À Lampedusa,  à Lampedusa



Vivre par de-là les guerres

Vivre et encore vivre par de-là les guerres
Fuir ces zones hostiles où tombent des missiles
La transhumance humaine parcourt mers,  monts et plaines
On rêve de terres promises,  de villes qui sécurisent

Parfois,  ils ne sont que deux et semblent presque heureux
Il soutient sa belle,  leur décision est claire
En elle cette  semence qui donne tout son sens
Aux besoins de la Terre ;  elle porte la vie en elle

Hélas,  les sédentaires ont imposé leurs lois,
Bloquent par des frontières,  pourtant l’unique voie !
Voilà que la planète finit par perdre la tête,
Enfante la terreur par quelques massacreurs !

Mais enfin se réveillent du fond de la cité
Mille voix et plus encore, regards qui s’émerveillent,
De voir en ces marcheurs, non pas des imposteurs,
Mais des êtres forts.  Présente nécessité.

Et pour les mécontents, dont l’esprit statu quo
Les mettrait au ghetto ;  de voir d’un mauvais œil
Cette marée de migrants allant vers la   Norvège.
N’est-ce pas un privilège que d’être terre d’accueil ?

À tort ou à raison que les dieux me pardonnent
De perdre mes illusions sur le destin des hommes.
Chacun ses opinions quant aux sorts des nations :
Ces lieux mêlés du sang des bons et des méchants.

Vivre et encore vivre par de-là les guerres
Loin des zones hostiles où tombent les missiles
Parfois en cours de route il soutiendra sa belle

Cela ne fait aucun doute elle porte la vie en elle