jeudi 22 novembre 2018


En France ?  Les gilets jaunes…Est-ce que les énarques  qui la dirigent  n’ont pas encore réalisé que leur politique gouvernementale du moment ,  par ces lois coercitives -  oui coercitives comme le ressent la majorité des Français et non celles,  ces lois,  d’une volonté générale qui auraient pu aboutir par un bon dialogue en toute franchise ,  de bien faire comprendre  qui est l’ennemi à combattre et qu’il faille se serrer les coudes - ,     que cette nation républicaine qui prône la Liberté, l’Égalité et la Fraternité,   est au seuil d’une révolution sans précédent,  puisque apparemment dans l’esprit du peuple,  ces trois grâces,  garantes du bon équilibre,  de l’harmonie des citoyens sont loin d’être respectées.    Les gilets jaunes,  à ce jour,  en sont  la preuve la plus évidente.   Je crains que  ce ne soit  pas un simple petit mouvement de contestation,   mais peut-être  l’amorce d’une  crise bien plus grande.   S.V.P.  rappelons-nous la fable de La Fontaine : « Le chêne et le roseau »...  telle une  tempête, l’esprit du peuple se réveille.

À bon entendeur, salut! 

jeudi 15 novembre 2018


OK Chorale !
  Isabelle Aubret n’a plus donné suite.  Ainsi sans doute s’achève mes illusions d’auteur/compositeur de chansons françaises!
 Me  voilà brusquement,  sous l’insistance de ma sœur et d’un peu de mon propre bon sens pour me mettre dans le mouvement avec les autres,  me suis-je   présenté à la première chorale  renseignée dans le magazine d’information de la commune de Camiers …et me voilà parmi un groupe d’une vingtaine de femmes d’âge respectable et de trois hommes trop peu nombreux pour cet ensemble vocal.  Mon arrivée,  en voix de basse (oui,  plus question,  à mon âge,  de pousser la note trop haut en tant que ténor), mon arrivée ne pouvait que les soulager,  surtout pour Martine chef de ce chœur.   Heureusement elle ne me connaissait pas.  J’étais venu très modestement sans faire mention de mon passé de créateur de chansons.
 Heureusement,  car deux années auparavant,  par ma sœur, qui réside dans cette région depuis plus d’une décennie, elle avait invité Martine  parmi d’autres voisins  pour assister à mon tour de chant chez elle dans son magnifique jardin par un bel après-midi d’été.    Effectivement,  ma cadette,  ma principale et plus fidèle fan,  en bon voisinage,  avait fait écouter un de mes CD. Dans l’enthousiasme de l’écoute,  il était même question d’intégrer dans cette chorale l’une ou l’autre de mes mélodies.    Hélas,  la maître de musique dut se désister au dernier moment et ne m’avait donc jamais vu.
Actuellement,  non pas sans déception,   je veux juste me fondre dans un groupe,  sans plus jamais me  faire remarquer.
 Et c’est comme ça que j’ai bien l’intention de continuer le reste de ma vie.    OK Chorale !  

Et un voile sur mon passé,  est peut-être ce qu'il y a de mieux à faire pour ma santé psychique: 




Un clic sur ce lien pour écouter la chanson

Arrangements :  Alan Booth

500 ans de protestantisme...et moi et moi et moi!   

Je  suis l’enfant d’un pays franc !

Je lève le voile des idées noires,  dissipe ainsi tout le brouillard.
À visage frais et découvert  mes yeux regardent la lumière
Perception vraie, action réelle ; sciences nouvelles  je m’émerveille !
Ici j’apprends pour entreprendre.   Encore enfant que l’on m’entende.

Dites moi pourquoi, pourquoi tout ça
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la terre,  mais un traquenard.
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je lève le voile des idées noires  et suis les voies de l’Univers
Dans cet élan, j’oublie frontières  et veux comprendre tous les mystères.
Un jour un sage me murmura, qu’il faut des lois et religions
Pour protéger populations,  mais sans excès et sans émoi.

Alors dites moi pourquoi, pourquoi tout ça,
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la terre,  mais un mouroir
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je mets le voile pour ne plus voir autour de moi tout ce cafard.
Dis-moi, homme sage, pour cet enfer,  n’y-a-t-il donc rien à y faire ?
Petit enfant ne sois pas triste.  Écoute en toi couler la vie ;
Et trouve en toi l’Originel de ton instinct qui te réveille.

Et comme un rêve, loin des soucis
Au fond des temps,  loin dans la nuit,
Je mets le voile sans dévotion sur les tabous et religions 
Mon vrai visage n’est pas l’image des anciens mages rivalisant.

Ce monde nouveau, je veux le faire sans aucun voile, ni de frontière. 

dimanche 11 novembre 2018

11 novembre ?   Oui mais,  malgré toute cette chaleureuse courtoisie ,  ce défilement en grande pompe des chefs d'État ...et bien que très élégante soit cette cérémonie de commémoration de la fin d'un conflit, de ce bon vouloir de sourires de paix des hommes du pouvoir,  qui ne peuvent que nous réjouir,  ...Oui mais :

Ah, ces folies de l’humanité !
N’allez pas crier victoire
Parce qu’une guerre est terminée
N’allez pas chanter la gloire
Même si on se croit du bon côté
N’allez pas pousser ce cri
De ceux qui pensent avoir raison
N’allez pas croire que l’autre religion
Soit la mauvaise parce qu’on l’a dit

Ah, ces folies  de l’humanité
Aux disparus qui ont résisté
Mais aussi la neutralité
Se cachant derrière l’épais brouillard
Du faire semblant de ne pas savoir
Aussi à ceux qui se prétendent
Dans  le défilé des pacifistes
Mais qui n’hésiteraient pas à pendre
Le premier venu à l’air fasciste

N’allez pas faire les vaniteux
Comme si c’était gagner un jeu
L’orgueil est là, c’est comme un rat
Qui ronge l’Homme sous son drap
C’est toujours lui, oui cet orgueil
Qui s’accroche en forme de médaille
Et suit nos morts sur leur cercueil
Comme s’il pouvait donner l’éveil

Ah, ces folies de l’humanité
Qui  président à nos destinées
Et qui prétendent fondant les lois
Que le passé est la seul foi
Penser plus loin on ne le peut pas
Sacrifiant leurs fils sur la croix
Sourds et jaloux brisant les mères :
La concurrence de l’éphémère
Adolescent encore qui croît

Ah, ces folies de l’humanité
Qui peignent en noir toute l’Histoire
Brimant le rire comme un péché
Poussant l’enfant au désespoir
Face à l’absurde du Savoir
Marchez dans le rang sans protester
Et vous serez récompensés
Surtout ne pas imaginer
Pouvoir changer la société

Mais son déclin inévitable
Démocraties au ton affable
Par l’habitude trop confortable
Mène l’inconscience de la bonne table
Repus de chairs et de vins chers
S’endorment dans l’antre du cancer
Confiant leur sort aux militaires
Ne savent même plus aimer la terre

Ah, ces folies de l’humanité
À ceux qui n’osent plus partir
À cause de ça, ne peuvent plus aimer
Parce qu’ils ont peur de mourir
Mais, sans cela,  comment venir
L’éternité ce n’est pas la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des ignorants clament l’imposture

Pour moi la seule qu’il faille bannir
C’est d’accepter « je dois tuer »
Surtout pas d’ordre pour faire périr
Alors viendra la Vérité
Que tous les hommes s’entendent entre eux
Chacun ayant reçu des cieux
De protéger l’humanité
Suffit d’un peu les écouter…les écouter
Écoutez