lundi 17 décembre 2018

Mère patrie

Passer à autre chose et l'oublier un peu,  m'écrit-elle...mais comment oublier son nom Marianne,  ce symbole de la Nation?   Comment,  suite à ce tueur forcené et fou de Strasbourg,  mais aussi cette confrontation populaire des Gilets Jaunes face aux Forces de l'Ordre qui me rappellent  ce passage de mon blog du 29 mars 2019 et d'y avoir inclus ma chanson "Mère Patrie"  où apparaîtra "la Marianne"?  : 

29 mars 2018   

QUESTIONS DIRECTES

 On est loin des continuelles séries policières sur la Toile  où la star  neutralise l’agresseur armé,  où tout finit bien…que  le coupable   fonde  en larmes  de repentir  sous le regard attristé et presque compatissant de la juge d'instruction et du commissaire ou du gendarme .   Bien sûr,  que le malfrat  n'est qu’une victime de plus engendrée par la frustration d'un monde aveugle et impitoyable! 

La Première de ce nouveau magazine,  animé par Julian Bugier ne pouvait pas mieux tomber suite à cette journée du 28 mars 2018 de recueillement national aux Invalides pour l’hommage au Colonel Arnaud  Beltrame,  ayant donné  sa vie  au profit de  l’employée  de la caisse du super marché U de Trèbes,  une des otages du tueur fou.

        Aux questions pertinentes de Julian,  les personnalités présentes  témoignent d'une grande lucidité face à l’ampleur du problème.   Cette radicalisation  croissante   inquiète  de plus en plus vu qu'on n'a pas encore trouvé le vaccin pour l’éradiquer,   bien que soit  connu  le profil de ces éventuels futurs Djihadistes.      Que faire,  que faire ?   Entendre cette mère qui a perdu la trace de son fils,  petit délinquant,  sans le moindre soupçon de religiosité  (cerveaux fragiles comme je le chante dans « Mère Patrie »)   qui,  suite à quelques mois d’emprisonnement,  se ralliera à leur cause fanatique ...qu'elle apprendra, deux ou trois ans plus tard,  sa mort par un simple coup de fil  " - qu'elle pouvait être fière de son fils  martyr!".  Cette autre maman qui, suite à la  perte de son fils militaire  abattu  par Mohammed Merah,  se rend dans les prisons pour créer des dialogues avec  les détenus.   Débat super intéressant avec Didier Lebret, diplomate ancien coordinateur du Renseignement national à l’Élysée, de Wilfried Fonck,  secrétaire général du syndicat de l’UFAPS-UN  (personnel des milieux carcéraux),   David Thomson,  grand-reporter spécialiste du Moyen-Orient qui nous brossent un tableau très précis,  et  le regard plus doux de Maître Martin Pradel,  avocat de leur défense;  et de l'écrivain Farid Abdelkrim,  ancien délinquant converti  «  Pourquoi j'ai cessé d'être islamiste: itinéraire au cœur de l'islam en France ».       


Un peu d'amour semblait planer sur le plateau de ce nouveau magazine. 

Et 
À chacun sa manière
D'exprimer sa prière 


Arrangements Alan Booth
Duo avec Joëlle Neef

Amour  amour Je t’aime mon enfant

Complainte


Combien d’enfants  crient     Au manque d’harmonie
À Chacun sa manière      D’exprimer sa  prière
Pour  tous ces drames extrêmes     J’en appelle au Suprême
Amour … Amour …Amour
Ô toi, dans ta souffrance         Qui n’vois que de la haine
Devenir une bombe humaine      Ne brisera pas la chaîne
La renforce au contraire         Nous sommes tous des frères
Amour … Amour …Amour
De l’inconsciente colère      N’sois pas l’bouc-émissaire
Jamais l’âme d’un martyr         N’a voulu détruire
Ne fais pas sans savoir        Le jeu du désespoir
Amour … Amour …Amour
Par quel esprit retord     Au nom de Dieu des hommes
Quelque peu fragiles     Défient les évangiles
Métamorphose en somme       En ange de la mort

Comment vont réagir      Les États souverains
Les justes vont s’unir        Pour protéger le Bien
Instauration de lois        Liberté en émoi
Amour … Amour …Amour
Et toi et tous les p’tits       Qui perdront leur patrie
Elle est comme une mère       Qui chanterait cette prière
Par ces mots te berçant :    « Je t’aime mon enfant »
Amour … Amour  je t’aime mon enfant.






jeudi 13 décembre 2018



 « DEMAIN »,  psychologiquement n’existe pas.

Psychiatres et psychologues vous le confirmeront.  Mais non,  grâce à Cyril Dion,  coréalisateur avec Mélanie Laurent du film-documentaire français  : « DEMAIN »..existe bien 
  

·        




Et j'en profite pour énoncer ici ce que j'espérais  lui communiquer,  mai sans succès,  vu qu'il n'y a pas eu de réaction,  sauf du style très courtois d'une assistante pour me dire merci,  mais sans plus.  .  

 Ce film "Demain",  documentaire et témoignages relatant les efforts d'humains pour la préservation de la planète,   a suscité un franc succès - et je fais sans doute partie des nombreux enthousiastes! -,  aussi je crois  que le cinéaste-reporter projette sûrement de continuer dans cette voie.
  Or,  il se trouve qu'à mon actif, depuis trois décennies, animé de cette même fièvre, j'ai réalisé quelques chansons qui sont des appels à une prise de conscience mondiale également.
  C'était ma manière,  pour  atteindre le cœur des masses,  de transmettre en résumé, ce que les intellectuels nous transmettent par leurs livres savants. 
    Nous savons que le grand public est plus encore attentif grâce à la Toile et les chaînes de télévision. 
 J'ai toujours cette faiblesse de croire que  mes chansons peuvent apporter leur contribution  aux professionnels de l'audiovisuel. Oui c'est vraiment mon point faible. Elles sont toutes lettres mortes...mes chansons. 

"Mayday mayday grande terre malade -   Tango Terre - Amour vache - n'gâche pas l'eau des cachalots - Petite abeille -  Un homme c'est naturellement bon...etc". 



mardi 11 décembre 2018


DEMAIN?


D’après des études de la NASA, c’est formel   : dans cinquante ans le genre humain aura disparu de la planète.  Et le Principe d'Incertitude qu'en faites vous?   Heisenberg, un des pères de la physique quantique,  doit certainement se retourner dans sa tombe!... Enfin à l'Incertitude,  une autre incertitude et ... Vive le règne animal,  végétal,  minéral,  vive la planète bleue – le sera-t-elle encore ? – et, peut- être,  vive l’IA ou AI (intelligence artificielle) et les robots qui nous succèderont !  Mais à ce jour,  les grands débats portent sur d’autres priorités : les grands marchés commerciaux,  les rivalités territoriales et la recherche du pouvoir ou de le maintenir.  La Communauté scientifique a beau pousser ses cris,  elle passe en second plan.  La COP 24, à Cracovie,  est à peine suivie par les Medias.   Les talk show n’en finissent plus pour comprendre ces brusques   sursauts en France des gilets jaunes.  Il n’est même plus question d’écologie,  mais des quelques Euros prélevés sur les pensions, des taxes supplémentaires sur les  carburants et d’injustices quant à la répartition des profits vers les plus riches.  Je crains que la loi martiale,  comme le Diable, attende patiemment en se frottant les mains pour bondir sur ses proies naïves que sont ces cerveaux fragiles en effervescence.   Le Gouvernement va-t-il  succomber à cette facilité ?    La grande Europe,  comme tous les Empires qui l’ont précédée,  serait-elle sur sa fin ?  Ses belles théories sur la communion entre les hommes,  l’égalité,  la fraternité et la liberté n’aurait été qu’un rêve utopique,  un sursaut d’une névrose suite  au désastre de la guerre 40 ?     



Mais, le film documentaire français de Mélanie Laurent et Cyril Dion "DEMAIN" , transmis par France 2 dimanche soir 9 décembre dernier,  arrive juste à point pour me redonner un peu de courage pour la suite.  À voir et revoir absolument. 

Oui,  comme je l'ai déjà chanté "Un homme c'est naturellement bon",   .
../..."Oui,  il y a des hommes qui font ce qu'il faut." 


« un homme c’est naturellement bon » ; 

  Je le chante depuis juin 1987,  l’humanité fêta  alors ses cinq milliards d’individus.
  C’est la chanson qui modifia complètement ma vie qui fait qu’aujourd’hui je te rencontre toi et tous les autres.  

« Un Homme,  c’est naturellement bon ! »
(avec la guitare de Francis Goya)


Un homme c’est naturellement bon
Deux hommes c’est déjà différent
À trois commencent les chuchotements
Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Pourtant un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon

Deux hommes c’est déjà différent
À deux ils se prennent pour quelqu’un
Ici,  commence l’anonymat
Qui fait des autres des forçats
Pourtant un homme c’est naturellement bon
À deux,  c’est déjà différent

À trois commencent les chuchotements
Majorités,  minorités,  vous voilà !
Malheur qui transgressera les lois
La force n’est pas dans l’isolement
Un homme seul n’a jamais raison
À trois commencent les chuchotements

Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Le droit exalte les passions
Éclate en combat de mille ans
Ces guerres abattent les sentiments
Ici on tue sans émotions
Des hommes naturellement bons

À cinq* en comptant par milliard
Cinq milliards d’hommes seuls dans le brouillard
Qui cherchent sans trop bien le savoir
La flamme qui redonnera l’espoir
Qu’un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon


Mais quand les fléaux de la terre
Surgissent comme des cris de colère
S’éveillent soudain des hommes nouveaux
Des hommes qui feront ce qu’il faut
Ils redeviennent tous solidaires

Ensemble des hommes c’est beau ! 



* crée en 1987,  à cette époque nous étions cinq milliards à peupler la planète

mardi 4 décembre 2018

  Depuis 1978,  Haroun Tazieff s’inquiétait déjà pour le réchauffement climatique

Processus presque irréversible de fin du Monde comme l’énonce Nicolas Hulot,  malmené par l’humour acerbe de certains pour leur fin du mois,  bien plus préoccupant.  Cela me permet de rebondir sur ces petits « moi »),  hélas trop  nombreux,  aujourd’hui.  Bien sûr que cette répartie par ce jeu de mots   est bien légitime ! Oui je rebondis,  car cela me saute aux yeux.  Que faire,  que faire pensent ceux qui ont la responsabilité du bon ordre et de l’évolution ?  Les voilà brusquement confrontés à ce débordement de foules en délire !   Ils  se réuniront encore et encore  pour en débattre,  où je crains hélas !,  que la seule issue est cette éternelle impuissance des malentendus et que le conflit s’amplifiera encore plus. Puisqu’il est surtout question de finance  et, d’autre part,  d’écologie.   D’un côté la fin du mois,  de l’autre la fin du monde.     Finalement, serait-ce deux antagonistes impossible à concilier ?  Et pourtant,  cette immense planète,  ce gigantesque être vivant comme le décrit Léonard  de Vinci,  ne serait-ce que dans l’Homme de Vitruve,

                                                                            

Da Vinci Vitruve Luc Viatour.jpg

symbole de Liberté que l’on retrouve sur notre monnaie européenne… d’y découvrir notre surmoi et nous élever bien au-dessus de notre petit moi terre-à-terre qui la détruit cette terre,  et qu’il  suffirait d’ôter le « S » du mois...oui,  la fin du "MOI" ,  de cette identité du Sapien énergivore,  consommateur, formaté,  urbanisé à l’extrême.    J’ai la certitude (c’est prétentieux,  mais tant pis,  l’enjeu est trop important pour s’arrêter à ce stade de ma réflexion),  la certitude que notre mère Gaia, dans son infinie intelligence - et probablement aussi bonté, qui vont de pair, – a prévu en nous, par notre esprit et de nous faire agir vers les bons choix,  de remédier à ce processus  de destruction massive des espèces du vivant.  

Un des dix conseils de la prophétie des Andes proposait de se tourner vers le beau quand le doute nous assaillait,  et j’en reviens à ces hommes supérieurement intelligents (ou éveillés – à vous de choisir),  déjà à la Renaissance avec le Sourire de la Joconde,  mais aussi sans devoir remonter à Socrate ou Jésus Christ,  arrêtons-nous, à la Scolastique enseignée dans les Université du Moyen-âge,  avec cette pensée de Maître Eckart,  presque excommunié, d’avoir émis dans la tête de ces fidèles :

«  Chaque homme est un lieu saint »,
  J’en avais composé cette chanson.  Puisse-t-elle, en ce moment de confusion,  ouvrir  le cœur de cette minorité de casseurs en colère,  aveuglés par la haine.   
Pourtant chaque homme est un lieu saint


Hommage à Maître Eckart


On continue à chanter on continue à danser
On gloutonne on exulte le faux le faire semblant
Même si on aime les enfants on continue à briser
Ces élans de la vie pour d’autres besoins
Que ceux que la terre nous donne pour rien
Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître
Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)

On continue à pleurer on continue à hurler
On continue à causer de philo d’avant guerre
L’Avoir ou l’Être reste la grande question
Comme rien n’a changé dans la consommation
Ou Bon Dieu au contraire elle a bien augmenté
Pourtant chaque homme est un lieu saint disait le Maître
Même celui qui ne pense qu’à son auto (bis)

On continue à flirter on continue à chercher
On continue à courir auprès de l’âme sœur
Et ces scénarii on les connaît que trop bien
Mais on continue à faire le joli cœur
Pour l’instant présent on se fout du lendemain
Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître
Même lorsque s’éveille sa libido (bis)

Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine
Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne
Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute
Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route
Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :
Chaque homme est un lieu saint disait le Maître

Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même  

lundi 3 décembre 2018

Ah, en France!  

Quand on se réfère /  À un parti lié /  On perd quelques frères
Faut-il les tuer ? /  Souvent avec grâce/  On reconnaît l’erreur
On sort de l’impasse /   En écoutant son cœur  / Mais quand on est tenace
N’osant perdre la face /  Relations de grimaces /  Bonjour les angoisses



Extrait de  " La Valse des Missiles" (en remontant au 4 avril 2018 sur mon blog: 
"mesparaboles.blogspot.be"


Ah, la France !   Son peuple,  ses révolutions qui se suivent,  mais ne se ressemblent pas.  Auparavant on coupait les têtes,  maintenant on brûle des voitures.  Les vieilles digues institutionnelles cèdent face à la fièvre jaune en gilet.  Bien sûr qu’il y a toujours les plus virulents qui cassent… jusqu’à ses symboles les plus profonds,  bafoués par la folie et l’ignorance.  Nous sommes à l’aube du vrai changement.  La  sixième République n’est plus loin. De toutes ces confrontations,  ces débats d’experts,  de journalistes,  philosophes,  politiciens de la majorité ou l’opposition,  diffusés sur les chaînes,  dans le calme ou l’émotion… des nouveaux visages apparaissent,  tels de preux chevaliers. Aussi des artistes,  des acteurs célèbres.  Un Franck Dubosc,  les larmes à peine dissimulées, soudain apparaissant sur la Toile pour s’adresser à cette France profonde en colère et qui souffre, des paroles peut-être les plus adaptées pour calmer les esprits : « Je vous aime ! »   
Qu’attends-Tu,  Toi Frère Macron pour le dire aussi.  Car j’en ai la conviction :
Tu les aimes aussi,  ces terribles Français.

Et je réponds à l’acteur-humoriste et réalisateur de « Tout le monde debout »,  film finalement très suggestif et,  pourquoi pas provocateur,  tant qu’on y est ?  -  Cher Franck Dubosc,  hélas,  on ne résoudra pas les problèmes,  avec les moyens qui les ont engendrés  (Selon A.  Einstein).