mardi 30 juillet 2019


Citation du jour

D’accord Yann, et je prends la balle au bond.  Me voilà ragaillardi par une telle affirmation, et c’est dit sans moquerie, bien au contraire… ça m’encourage à balayer cette peur du ridicule en énonçant des théories parfaitement spéculatives qui risquent de faire rire la communauté scientifique… et pas qu’elle.  Tant pis, je me lance !
 N’est-ce pas qu’il faille se serrer les coudes faces aux dégradations à tous les niveaux ; prendre conscience de notre rôle, d’agir « comme il faut, quand il faut et rien que ce qu’il faut » comme le conseillait Aristote.
 Pour commencer permets-moi cette hypothèse:
 « Toutes les idées font partie du Tout et répondent en final, d’une manière ou d’une autre, aux lois de l’Évolution ». 
Dans cette multitude de bons Sapiens, nous savons aujourd’hui, grâce à nos neuropsychiatres, que chacun de nous est unique.  Pourrait-on alors supposer que notre singularité, même si nous nous apparentons à tel groupe ou telle famille, chacun de nous se doit d’être un spécialiste, un expert pour le meilleur des mondes ?  

Mes idées en général je les exprime par la chanson.

« Mayday mayday… grande terre malade »

 Brosse un tableau où je fais référence à la lave des volcans pour y déverser les déchets des centrales nucléaires, ce qui n’est pas du goût des scientifiques.  Pourquoi pas au moins alors pour les ordures ménagères, non recyclables, des villes comme Tokyo?  

Pour les déchets nucléaires, j’avais écrit une autre chanson que voilà :

dimanche 28 juillet 2019



Un peu de bonheur retrouvé, qui me rappelle mes périples en mer à bord du Spirit of Sindbad, que de visionner jeudi 25 juillet dernier sur France 0, le reportage de Géraldine Danon, comédienne et réalisatrice de films, avec Philippe Poupon son compagnon et leurs quatre enfants sur leur ketch « Fleur d’aurore » …
  Une fleur dans le Pacifique titrait le magazine d’infos…Du baume à mon cœur aussi.   C’est bon de se replonger dans son passé, voguant d’îles en îles…doux souvenirs ces rencontres avec les insulaires… les larmes quand vous les fixez des yeux une dernière fois, eux sur le quai, le bateau s’éloignant, cap vers l’Australie.  Ces images seront gravées à jamais en vous…Oui, c’est du bonheur que de temps en temps vous puissiez tomber sur ce genre de programme à la télé, car vous revivez chacun de ces précieux instants, même si, comme l’énonçait Héraclite, l’eau du fleuve n’est jamais la même.  Par Facebook, sans trop d’illusions - mais on ne sait jamais -, j’ai envoyé un message à Géraldine Danon, espérant un contact.   Je rêve qu’un jour, un producteur, un réalisateur puisse s’intéresser à « L’Odyssée du Spirit of Sindbad ». Mon histoire, celle de deux hommes et un bateau avec pour projet, aller secourir les Boat peoples du Vietnam, il y a plus d’un quart de siècles.


Souvenir de mon bateau détruit en mer par un cargo en face du Surinam en 2005, le Spirit of Sindbad, VIA 52, Cotre Alu dériveur intégral et puis j'ai connu Charlotte...On s'est marié...enfin,  pour un certain temps!   

mercredi 24 juillet 2019


…/…La Connaissance n’est pas ce que tu penses
La Connaissance n’est pas que l’expérience…/…

Petite analyse explicative :

En ayant lu (ou écouté) ma chanson « Tango Terre », mes quelques rares lecteurs (ou auditeurs) – que je remercie de leur complaisance -  ont peut-être dû s’étonner par mes vers au sujet de la Connaissance.  En effet, celle-ci, par mon envolée lyrique, se retrouve affligée de certaines nuances que ne pourraient admettre nos grands penseurs qui ont façonné l’Histoire et la Science.

 J’espère qu’ils pardonneront l’affirmation de cet ignare, mais à son corps défendant, celle d’un serviteur qui suit et retransmet les pulsions qui viennent de Dieu sait où.  Je plaide coupable de pécher par inconscience… de la folie ?, peut-être… c’est plus fort que moi, obéissant aux lois de la rime et de la mélodie pour qu’une chanson soit. C’est d’ailleurs elle la maîtresse…celle qui m’a tout pris.

Mais revenons un tantinet sur terre, puisqu’au fond dans cette chanson « Tango Terre », -  cette oasis planant dans l’univers comme la décrivit l’un des astronautes, la contemplant à plus de trois cent mille kilomètres à son retour de la Lune en 1969, -  c’est de notre planète qu’il est question pour sa sauvegarde.  Ce cri de la terre que je chante n’en est pas moins un appel du vivant vers tous les peuples qui la dégradent ne visant qu’à leur confort urbain.  Einstein disait « On ne résoudra pas les problèmes avec ce qui les a engendrés ».  Et qui les a engendrés ?  Ces primates doués de la parole et de l’écriture ?  Ils pensent et ils ont de l’expérience.  La Connaissance c’est bien plus.  C’est ici et maintenant où chacun de nous, avec toute sa singularité, son unicité, se doit d’agir en son âme et conscience.

Je vous prie humblement d’écouter encore une fois cette chanson
« Tango Terre ».

Merci
Bonne journée  
Ce que la Terre désire, le vœu de cette chanson:

Tango Terre
Paroles et musique ;Georges Salles
Arrangements :  Jean-Marie Dorval

Le désir la Terre?
C'est de voir comme elle est belle
De la contempler et s'y trouver bien
Que les hommes y prospèrent 
Dans une entente fraternelle
Écoutent leur âme et maîtrisent leur destin
Le désir de la Terre
C'est de penser comme elle
Libre de toutes frontières pour établir les liens

Refrain:
Mais elle est comme une femme 
Qu'on a violée
Par des bombes et des flammes 
Pour l'aseptiser
Car nous les petits hommes
Croquant la pomme...de la Connaissance? 
La Connaissance!  N'est pas ce que tu penses
La Connaissance ! N'est pas que l'expérience*
La Connaissance?  Peut-être une simple question...d'aimer

Le désir de la Terre 
C'est de vivre comme elle
Sans vouloir changer le cours de son Histoire
Laissons couler les rivières
Nul besoin de tutelle
Plus de barrages trop lourds ni de villes trop noires
Le désir de la Terre c'est d'être en communion
On saura quoi faire pour gérer ses nations

Le désir de la Terre
C'est se sentir en elle
Au paradis comme elle aux travers les cieux
Dansante dans l'Univers 
Amoureuse du Soleil
Que femmes et hommes ensembles
Soient vraiment heureux
Le désir de la Terre

C'est perpétuer l'instant
De l'amour mères et pères pour la vie d'un enfant

Et s'accomplira sa voie sa destinée
Fière de nous porter dans l'immensité
Nous devenus sages presque des anges


D'être une étoile parmi les étoiles. 

mardi 23 juillet 2019


J’écrivais hier, dans mon « mesparaboles.blogspot.be » du 22 juillet 2019 :

« La Connaissance, ça commence par la panse »
 - question de rimer pour le vers précédent :
 « La Connaissance, n’est pas que l’expérience » …

Que in fine, vu la lourdeur, et pour plaire à Père (actuellement qui est aux Cieux), je remplacerai à cette re-connaissance du ventre, mais avec une certaine prudence, puisque s’y inclut « « peut-être » :

« La Connaissance, peut-être… une simple question d’aimer ».

PR. Il s’agissait de ma chanson « Tango Terre » écrite quelques temps avant l’an 2000 quand mon paternel vivait encore (dans l’au-delà depuis le 13 octobre 1999).

-         Pourquoi ces précisions ? 
-         Pardi !  Mais parce qu’à cette époque, à ma connaissance, (tjrs elle !), les scientifiques n’énonçaient pas encore clairement cette corrélation entre le cerveau et le ventre… et qu’une chanson jaillie de mon inconscient (grâce à la rime) m’apportait une réponse de plus à tous ces « pourquoi » que nous en tant qu’être humain, nous posons.
-          
-         Justement aujourd’hui sur France 2, le Dr. Michel Cymes et Adriana Karembeu présentent
-         « Les pouvoirs extraordinaires du corps humain » sous le thème :
 Ce ventre qui nous dirige.

Merci à la rédaction de ce magazine de me permettre de retranscrire exactement :

« Et si tout venait du ventre ? Ces dernières années, les scientifiques ne cessent de découvrir des interactions surprenantes avec le reste de l’organisme, jusqu’à le désigner parfois comme notre deuxième cerveau. À quel point influence-t-il la santé physique et mentale ?  

En ce qui me concerne, ils prêchent pour un convaincu, mais ça ne m’empêchera pas de suivre, avec un grand intérêt, cette émission  à 21 H 10 .

dimanche 21 juillet 2019


AVE© César

On est parfois aux carrefours des chemins, sans savoir quelle route choisir.  Confronté à de telles situations, pour s’en référer aux anciens, on nous apprenait sur les bancs de l’école que Jules César consultait les oracles, pour ne citer qu’un des personnages les plus célèbres de l’antiquité.  Beaucoup plus tard, avec l’âge, on comprendra que le grand sachem romain se donnait un temps propice à la réflexion.  Comme par exemple, quand il   prononça cette phrase, devenue leitmotiv « Alea Jacta est », après avoir ordonné à ses légions de traverser le Rubicon…ce qui ne lui fit pas que des amis parmi les sénateurs de la Cité ; on connaît la suite cinq années plus tard…Mais je m’égare, je m’égare …

-        -- Mais non, tu veux aborder un sujet qui t’est cher et tu ne sais pas comment t’y prendre. Pour rappel, il s’agissait de ta vision du monde … des révélations en quelques sortes, que tu promettais d’énoncer le lendemain.   Cependant cela fait une semaine, et toujours rien ! 
-          
-         Je crois que nous sommes à un grand virage de l’humanité qui prend en compte tout son passé ; que la pensée d’Aristote nous a conduits à une logique qui permit les grandes structures de nos connaissances actuelles … et que deux mille ans exactement séparent l’assassinat de César et le premier homme, Neil Armstrong qui posa le pied (gauche d’abord) sur la Lune - ce qui fait précisément à ce jour 21 juillet 2019, un demi-siècle de nouvelles techniques ; qu’à ce jour, il faut savoir que nos simples Smartphones sont plus performants que tous les ordinateurs mis à bord de la fusée (1969) ; que tout cela a demandé des mégawatts de savoir,  d’énergie,  de labeurs, de guerres (les ingénieurs d’Hitler dont Von Braun et les V2)  ,  d’évolution, de hasards et de chances des primates que nous sommes,  avec en plus cette théorie assez récente des neuropsychiatres( Victor Frankl)  que chacun de nous est unique…ce qui est aussi vrai pour les étoiles et les flocons de neige qui tombent à Noël ; que cette singularité devrait m’encourager à lancer, comme on lance une bouteille à la mer,   mes visions (ou  élucubrations)  sur cette immense Toile d’Internet. 

-        -- C’est vrai qu’on a évolué.  En politique en sortant des Assemblées on ne tue plus à grands coups de couteau!

-         Aveuglés par la réussite d’Apollo 11 et des trois astronautes, les médias ont surtout retenu ces paroles de Neil Armstrong « Un petit pas pour l’homme mais un grand bon pour l’humanité ! », mais ce qui me semble encore plus important - et devrait nous faire réfléchir - venant d’un des deux autres pilotes, Buzz Aldrin ou Michael Collins, contemplant la planète bleue de leur capsule :  « La terre ressemble à une oasis qui plane dans l’univers ».

 Mes visions ?  Peut-être est-ce ma fonction aussi de diffuser des idées,  disons d’abord par cette chanson, déjà écrite quand l’Homme posa le pied pour la première fois sur la Lune.
Tango Terre
Ce que la Terre désire, le vœu de cette chanson:

Tango Terre
Arrangements :  Jean-Marie Dorval

Le désir la Terre?
C'est de voir comme elle est belle
De la contempler et s'y trouver bien
Que les hommes y prospèrent 
Dans une entente fraternelle
Écoutent leur âme et maîtrisent leur destin
Le désir de la Terre
C'est de penser comme elle
Libre de toutes frontières pour établir les liens

Refrain:
Mais elle est comme une femme 
Qu'on a violée
Par des bombes et des flammes 
Pour l'aseptiser
Car nous les petits hommes
Croquant la pomme...de la Connaissance? 
La Connaissance!  N'est pas ce que tu penses
La Connaissance ! N'est pas que l'expérience*
La Connaissance?  Peut-être une simple question...d'aimer

Le désir de la Terre 
C'est de vivre comme elle
Sans vouloir changer le cours de son Histoire
Laissons couler les rivières
Nul besoin de tutelle
Plus de barrages trop lourds ni de villes trop noires
Le désir de la Terre c'est d'être en communion
On saura quoi faire pour gérer ses nations

Le désir de la Terre
C'est se sentir en elle
Au paradis comme elle aux travers les cieux
Dansante dans l'univers 
Amoureuse du Soleil
Que femmes et hommes ensembles
Soient vraiment heureux
Le désir de la Terre

C'est perpétuer l'instant
De l'amour mères et pères pour la vie d'un enfant

Et s'accomplira sa voie sa destinée
Fière de nous porter dans l'immensité
Nous devenus sages presque des anges

D'être une étoile parmi les étoiles. 

*Au départ, j'avais écrit pour la rime (qui bien sûr inspire très souvent le poème) :

La Connaissance n'est pas que l'expérience
La Connaissance, ça commence par la panse.../...

C'est vrai ce n'était pas très élégant, d'après mon père... et pourtant de plus en plus de scientifiques émettent cette théorie que l'intelligence ne provient pas que du cerveau mais aussi de notre tube digestif...que donc la question alimentaire a bien son rôle quant à notre clairvoyance à discerner ce qui est bien ou mal.   Pour satisfaire mon paternel, j'ai donc remplacé par:
La Connaissance.../...une simple question d'aimer...Ce qui  est également un bon moyen.


samedi 13 juillet 2019



« Que si ce n’est pas toi qui le fais, qui le fera? que si tu ne le fais pas maintenant, quand le feras-tu ?; que si tu le fais que pour toi, t’es pas vraiment digne d’être un homme ».

Le souci d’écrire où je crois atteindre quelques humains, avec moi en ligne de mire en tant que premier lecteur, car qui se soucierait plus de moi que moi ?, mais pas que de moi, sinon qui serais-je, prêchait déjà cette maxime juive de plus de vingt siècles ? D’accord, cette prise de conscience existentielle a mis un certain temps pour que je puisse admettre ma propre singularité !  Aussi, à ce jour, il n’est plus question de remettre aux calandes grecques mes visions de comment je vois le monde – Oui, je sais, Einstein l’a déjà énoncé! –  Unique le père de l’atome brisé ?  Mais c’est relatif, nous sommes tous uniques…vous et moi censés nous surpasser.  Chaque Homme, il me semble, peut atteindre sa propre transcendance… et alors n’est-il pas de son devoir d’agir en conséquence ?  
-      Un peu présomptueux, petit Georges, ne trouves-tu pas ? À ce titre de te sentir unique, te permet-il d’énoncer ce genre d’affirmation? On dirait que tu tournes autour du pot.  Quels sont tes fameuses visions ?
-      I have a dreamZut, Martin Luther King l’avait déjà dit !
 D’ailleurs ce n’était pas un rêve, mais une façon d’introduire son sujet.  Ces hommes-là même s'ils rêvent , ils agissent surtout!  Mais encore une fois je pense l’avoir - et pas que moi - dit et rereredit : «  À chacun son destin ! », Einstein, Martin Luther King et moi, sans oublier Sœur Theresa, Donald  Trump, le Pape François et Rabbi Jacob,   on a tous sa particularité qui fait que les polémiques politiques concernant le réchauffement climatique, la pollution, la déforestation, les migrations de masse… que le propre de l’homme n’est plus le rire, (sauf en se moquant du  cinquième commandement « tu ne tueras point ! »),   mais l’orgueil de domination de l’Autre, cet autre, cet étranger.  Oui j’ai des visions, mais je les énoncerai demain dimanche.  Aujourd’hui , veille du 14 juillet 2019, les Français sont en fête !  Feux d’artifices, musiques tonitruantes qui traversent les murs et les fenêtres.  Impossible de me concentrer.

En attendant: 


 Mayday, mayday Grande terre malade ».




Cliquez ici pour écouter cette chanson



Mayday,  Mayday  …
Refrain :
Mayday, Mayday ! Grande Terre Malade
À quoi servent les discours envers les pollueurs.
Chantons  plutôt en chœur  cette ballade,
Ah !, ce qu’il faudrait c’est un bon docteur !

Les océans se fâchent,  la banquise se relâche !
Des villes, même comme New York, les ouragans s’en moquent.
L’eau la boue  le vent, il manque encore le feu ;
Tapis dans le tréfonds des volcans sommeillant.

Mayday,  Mayday  …

Un enjeu de taille  : les déchets nucléaires !
Certains scientifiques conseillent le fond des mers.
Pour ma part, je préfère,  le fond des  cratères ;
La lave  c’est pratique, ça lave aussi docteur

Mayday,  Mayday  …

Il  germe dans des  usines  de  tristes combines
Pour vendre d’étranges grains, cultures sans lendemain ;
Surtout pour les abeilles,  devenues inutiles.
Les  champs de pétrole,   pas ce dont elles raffolent !

Mayday,  Mayday  …

Encore s’il n’y avait pas tous ces enfants qui meurent,
En mal de nutrition et ce mal se déchaîne !
Le temps de cette chanson plus  d’une cinquantaine  ;
En plus des pollueurs  règnent des affameurs !

Mayday,  Mayday !  Grande terre malade !
Ce cri d’alarme et, comble de malheur
Des marchands d’armes, des victimes en cascade !

Oui!, ce qu’il  faudrait c’est un bon docteur !

Disons surtout,  une armée de psychiatres!


Arrangements: Philippe Capon

jeudi 11 juillet 2019


Aux Femmes et aux Hommes de bonne volonté.

Déjà quelques-un(e)s, celles ou ceux, comme je le chante dans le dernier couplet

« Un Homme c’est naturellement bon » *
-
« …/…Mais quand les fléaux de la terre
Surgissent comme des cris de colère
S’éveillent soudain des hommes nouveaux
Des hommes qui feront ce qu’il faut :
Ils redeviennent tous solidaires
Ensemble des hommes, c’est beau. » -

*L’humanité en général.  Le cap des cinq milliards de Sapiens en 1987 m’avait inspiré cette chanson à l’époque   - qui, pour la petite histoire, orienta mes nouveaux choix d’existence, de découvrir alors, à tort (sûrement) ou à raison (peut-être) dirais-je aujourd’hui… Oui, pétrifié dans ce monde chaotique, je ne suis pas certain d’avoir adopté une conduite cohérente.  N’avais-je pas conclu, tenant compte de mon statut actuel d’être un vieux célibataire, diminué physiquement, ruiné, sans jouir d’une quelconque reconnaissance de mes contemporains, mais surtout avec ce sentiment de ne plus être opérationnel, (mes guitares se languissent dans un coin sous une couche de poussières), conclu par ce titre final de mes mémoires : « J’avais tout faux » ? -  
Et puis, magiques, il y a des lectures qui vous tombent du ciel qui vous relatent qu’à l’absurdité provoquée par des hommes, les nazis en l’occurrence, certaines de leurs victimes, dans leurs derniers retranchements rebondissent et nous rappellent le sens de la vie. C’est le cas du professeur Victor Frankl, neuropsychiatre, rescapé d’Auschwitz créateur de la logothérapie qui énonce que c’est la vie dans les conditions inhumaines des camps de concentration qui l'a poussé vers sa théorie du sens de la vie.  
 Quelle leçon !, cette foi inébranlable qui nous dicte de ne pas laisser tomber les bras…de ne pas céder à l’amertume…de nous rappeler que chacun de nous est unique…  « Que si ce n’est pas toi qui le fais, qui le fera? que si tu ne le fais pas maintenant, quand le feras-tu ?; que si tu le fais que pour toi, t’es pas vraiment digne d’être un homme ».
Oui, dès lors, la magie opère, pénètre ma psyché.  Oh oui que je suis un homme qui n’hésitera pas à crier haut et fort ses visions ; qui ne cédera pas à la tentation de se couvrir du voile de l’indifférence (ou résilience, terme très en vogue actuellement) pour échapper à la critique des autres, que l’on peut ressentir par leur silence ou leur moquerie discrète quand il confesse l’abandon de tous ses biens -  justement pour cette chanson.   Oui, je crois à l’Homme.



    « Un Homme, c’est naturellement bon ! »



(avec la guitare de Francis Goya)


Un homme c’est naturellement bon

Deux hommes c’est déjà différent

À trois commencent les chuchotements

Quatre hommes peuvent devenir inquiétants

Pourtant un homme c’est naturellement bon

Un homme c’est naturellement bon


Deux hommes c’est déjà différent

À deux ils se prennent pour quelqu’un

Ici, commence l’anonymat

Qui fait des autres des forçats

Pourtant un homme c’est naturellement bon

À deux, c’est déjà différent


À trois commencent les chuchotements

Majorités, minorités, vous voilà !

Malheur qui transgressera les lois

La force n’est pas dans l’isolement

Un homme seul n’a jamais raison**

À trois commencent les chuchotements


Quatre hommes peuvent devenir inquiétants

Le droit exalte les passions

Éclate en combat de mille ans

Ces guerres abattent les sentiments

Ici on tue sans émotions

Des hommes naturellement bons


À cinq* en comptant par milliard

Cinq milliards d’hommes seuls dans le brouillard

Qui cherchent sans trop bien le savoir

La flamme qui redonnera l’espoir

Qu’un homme c’est naturellement bon

Un homme c’est naturellement bon



Mais quand les fléaux de la terre

Surgissent comme des cris de colère

S’éveillent soudain des hommes nouveaux

Des hommes qui feront ce qu’il faut

Ils redeviennent tous solidaires


Ensemble des hommes c’est beau ! 



* créée en 1987,  à cette époque nous étions cinq milliards à peupler la planète
**Selon Ouakhin M.A. "L'art de la "Mahloket": Un a toujours tort, la vérité commence à deux.

dimanche 7 juillet 2019

 Que c'est beau la Vie!

Ce dimanche 7 juillet, sans vraiment le vouloir, soumis à la transcendance de ma propre vie non aboutie…car j’y avais cru à cet appel – ce que certains désignent : la vocation…ce qui m’avait surtout fait glisser, au fur et à mesure des années, dans un abîme de déception;  que de pertes d’énergie pour arriver à rien ! -    Oui, et ce dimanche sans éclat, voilà que je me décide malgré ce bel après-midi ensoleillé de rallumer la télé sur France 3.  C’est l’émission « Les grands du rire ».  Pourquoi pas pour échapper à la morosité !   Voilà que réapparaît sur le petit écran Isabelle Aubret interviewée.   Automatiquement mes yeux tombent sur l’enveloppe postale toujours pas classée, du petit mot qu’elle m’expédia en octobre dernier.  Petite réponse courtoise, mais sans accéder à mes désirs d’interpréter avec moi en duo « Vivre par de-là les guerres », chanson au sujet des migrants   vers l’Europe.  Et, une fois de plus, un espoir qui s’envolait…J’en avais l’habitude.  Cependant, de la revoir à nouveau avec son message « Que c’est beau la vie ! » ne put que me réconforter.  Merci Isabelle !

Paroles Georges Salles
Musique Jean-Marie Dorval

Vivre par de-là les guerres


Vivre et encore vivre par de-là les guerres

Fuir ces zones hostiles où tombent des missiles

La transhumance humaine parcourt mers,  monts et plaines

On rêve de terres promises, de villes qui sécurisent


Parfois, ils ne sont que deux et semblent presque heureux

Il soutient sa belle, leur décision est claire

En elle cette semence qui donne tout son sens

Aux besoins de la Terre ; elle porte la vie en elle


Hélas, les sédentaires ont imposé leurs lois,

Bloquent par des frontières, pourtant l’unique voie !

Voilà que la planète finit par perdre la tête,

Enfante la terreur par quelques massacreurs !


Mais enfin se réveillent du fond de la cité

Mille voix et plus encore, regards qui s’émerveillent,

De voir en ces marcheurs, non pas des imposteurs,

Mais des êtres forts.  Présente nécessité.


Et pour les mécontents, dont l’esprit statu quo

Les mettrait au ghetto ; de voir d’un mauvais œil

Cette marée de migrants allant vers la   Norvège.

N’est-ce pas un privilège que d’être terre d’accueil ?


À tort ou à raison que les dieux me pardonnent

De perdre mes illusions sur le destin des hommes.

Chacun ses opinions quant aux sorts des nations :

Ces lieux mêlés du sang des bons et des méchants.


Vivre et encore vivre par de-là les guerres

Loin des zones hostiles où tombent les missiles

Parfois en cours de route il soutiendra sa belle


Cela ne fait aucun doute elle porte la vie en elle