jeudi 31 décembre 2020

 Que dire, que dire ce dernier jour de l'année? ah! tous ces morts en 20! 

Enfin 21 est un chiffre porte-bonheur comme s'exclamait mon paternel avec joie. 

6 à table pour le Réveillon!  Mais où vais-je trouver les cinq Autres? 

(Petit bémol quand-même, 2021 commence un vendredi!)

dimanche 27 décembre 2020

 Curieux, ai-je bien visionné?, une femme de cent-un an vaccinée contre le Coronavirus!!!

vendredi 25 décembre 2020

 Joyeux Noël, Amis lecteurs...Mais qu'est devenue la petite Salwa? 

Oui, ce matin 5H, ce jour de Noël, moment de grâce qui touche tous les Hommes, cette pensée me revient que je souhaite partager: 


Hallelujah Salwa,
(La vrai victoire : le rire innocent !)

Au-delà des souffrances qui embrasent le monde
Rythmées par les maux … les conflits qui grondent
Sur ta musique, cher Léonard, permets-moi ces mots
Cette hymne divine réveilla nos cœurs
Adieu les sanglots
Plus de vague à l’âme …  
En chœur nous chantâmes … Hallelujah

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah

Hélas confinés, tous ensemble isolés
Plus question de   rencontres …entre amis et les autres
Le masque obligé … Peut-être définitivement ?
Pour sauver nos corps ?   Mais   là-bas des missiles
Contraignent à l’exil des femmes des enfants
Hors des villes et l’esprit part en vrille
 Oh miracle! Il y a Salwa

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah

Sursauts de l’enfant     face aux boums et aux bangs
En rires hilarants non des cris et des pleurs
L’entends-tu sous le blindage de ton tank ?
Vas-tu comprendre, artilleur massacreur,
Quelle gloire espérer par les armes
Où coule le sang et les larmes ?
La vraie victoire : le rire innocent

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah

De voir cette fillette dans les bras de son père
Détraumatise    l’horreur de la guerre
Faut croire que s’élèvent encore des hommes
Qui, face aux défis, jamais n’abandonnent
Et tracent la voie qui mène les autres
Qui mène les autres  
Pour le rire innocent des enfants

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah




jeudi 24 décembre 2020

 Pour Noël, les vaches nous pardonnent



« On devient quelqu’un à partir de deux » lançais-je fièrement à une époque très active de ma vie.  C’est vrai qu’alors les contacts ne manquaient pas ; qu’une famille aimante et respectueuse contribuait à mon propre épanouissement, celui d’un homme dans la force de l’âge qui réalisait ses projets avec succès.  C’était avant.

  Maintenant ce quelqu’un, sans plus jamais l’Autre, sait qu’il n’est plus personne.

  À cette veillée de Noël, que la nostalgie lui rappelle sa période de créativités, négligeant même  cette prudence de toujours aller de l’avant,  mais au contraire,  de ne regarder que le passé – comme s’il pédalait assis à l’envers sur une bicyclette  ;  et sûr que la  chute sera inévitable!  Ce retour vers les années 90, la crise de la vache folle, à la veille de Christmas    je me souviens avoir écrit cette chanson « Amour vache » avec en final cette conclusion « Les vaches nous pardonnent ».

 
Période de miséricorde, de rapprochement…même les vaches peuvent pardonner !

«  Histoire ancienne? Raison de plus d’en avoir fait, à l’époque,  cette chanson »:

Les vaches nous pardonnent


Après la parabole des vaches grasses et puis maigres
Il y en a d’autres plus folles devenues boucs émissaires
Qui donnent un goût de vinaigre au vin parlementaire

Amour amour amour

Chacun son parapluie pour le sort de ces vaches
On parle d’Europe unie, mais là ça se relâche
J’appelle les nostalgiques des  cowboys d’Amérique

Amour amour amour

J’ai comme un léger flash faudrait conduire ces vaches
Vers l’Est jusqu’en Asie plutôt que les brûler
Pour cultiver le riz en Inde elles sont sacrées

Amour amour amour

Si mauvaise pour le grill qu’elles aient droit à l’exil
N’oublie pas que l’une d’elle contribue à la joie
Dans la Crèche à Noël  auprès de l’Enfant Roi

Avec ou sans lasso un petit rien d’aventure
Vous reviendrez plus purs l’esprit moins mercantile
Ce ne sont pas que des mots qui sortent d’un évangile

Amour amour amour

Après la parabole des vaches grasses et puis maigres
Les seules que je crois folles sont les histoires des hommes
Mais même à ceux trop pègres les vaches leur pardonnent

Amour amour 

Leur pardonnent


Arrangements    Gérard Sabbe 

dimanche 20 décembre 2020

 Ah, je retiendrai cette date : le 20 décembre!   

René, mon frère, l'aîné de notre fratrie,  aurait à ce jour quatre-vingts ans, mais la mort l'attendait seize années plus tôt...Ce fut un véritable combat d'empêcher qu'on l'incinère.  Enfin, j'ai réussi à convaincre Nicole,  son épouse.  Il sera inhumé à Waterloo. 

"Waterloo, Waterloo morne plaine..."écrivait Victor Hugo, contemplant , quelques années plus tard, le champ de bataille où se dresse la butte du lion tourné vers la France, la menaçant.  Le sort de l'Europe prendra une autre tournure. Celui des banques!   Celui de nos ancêtres du côté de notre mère aussi.  Six frères venus d'Auvergne,  enrôlés dans les armées de  Napoléon : les Fronville...Au moins  l'un avait survécu de "ces champs couverts de morts sur qui tombait la nuit…" La mort, la mort!   Elle m'avait épargné durant  cette dernière décennie d'un cancer de la prostate, mais voilà, je crois, qu'elle me rappelle à l'ordre par des démangeaisons depuis quelques jours dont je viens de réaliser que ces symptômes en sont les signes évidents. Courir chez les toubibs?  Ils ont tellement à faire.  Participer, être utile à mon âge?  Oui, sûrement en mourant en silence, sans déranger  ni encombrer plus encore cette Humanité en pleine réflexion, face au Coronavirus.  C'est une ère de transition...Et sans doute,   ne serai-je  plus de ce prochain Monde pour voir si, oui ou non, elle aura évolué dans le bon sens!  Toute façon, pour reprendre les mots de Céline dans son insupportable "Voyage au bout de la nuit" qui lui donna le prix Renaudot : 

"Faire confiance aux hommes c'est déjà se faire tuer un peu".

Et de ma propre plume j'ajouterai cette finale de ma chanson: 

"La Vie après la Mort, c'est vraiment l'Aventure"

.../...Et quand dans l'au-delà débarquera mon âme

Trouverai-je la réponse à ces lois qui condamnent

Les élans les idées survolant les frontières

Des États languissants qui perturbent la Terre. 



Aujourd’hui, Il suffit d’allumer la télé, en ces temps présents où explose l‘ Info, les polémiques à quasi tous les niveaux, se suivent et se ressemblent.    De plus en plus, -  pardon de ce sentiment qui m’envahit -, elles monopolisent tellement l’attention des foules que ces dernières en perdent « cet esprit fort venant du peuple » : ces génies, ces visionnaires, ces meneurs qui ont contribué à forger l’Homme et le conduire vers sa « Terre Promise ».   Non aujourd’hui, de par ma citoyenneté européenne, il ne me reste que le doute malmené par des discussions sans fin…principalement au sujet des Migrants. 

Le Mal et le Bien
Héros et terroristes 


Un clic pour écouter cette chanson

..

Sur une Musique de Jean-Marie Dorval qui m'inspira ces mots en 1999:


Le Mal ou le Bien 

C’est une vieille histoire
Le Mal ou le Bien
Fin d'un millénaire
Et toujours ce refrain

Des hommes sur des routes
Qui ne mènent à rien
Parce qu’ils ont des doutes
Est-ce mal ou bien

Combien de ruptures
Complices du Malin
Croyant être pures
Ont fait pire que bien

Est-ce bien ou mal
Question de maintien
Ou réponse fatale
Qui fait mal aux seins

Là-bas pas très loin
Ils quittent leurs biens
Envahis de haine
Alourdit leur peine

Que répondre à ça
Plus en plus de soldats
Défilent dans ce bal
Font-ils bien ou mal

Armée qui fait mal
Armée qui fait bien
On choisit son camp
Ou on fait semblant

Est-ce plus mal encore
Question de faire bien
Toute façon les morts
                                                          Ne nous diront rien 



  

mardi 15 décembre 2020

Une princesse dans ma rue

Télé matin, dans sa chronique culturelle, que je suis habituellement assez sommeillant en prenant mon petit-déjeuner, en espérant toutefois que les Infos pénètrent néanmoins mon inconscient pour des nouvelles... ou réconfortent mes modestes connaissances, cette fois, ce 15 décembre 2020, ma semi-distraction se dissipera d’un coup.  À l’écran apparaît un certain Christophe Chassol, compositeur, assis face à son piano noir dans l’enceinte, désertée de visiteurs suite au confinement, du Musée d’Orsay.   Le chant des oiseaux serait sa passion qu’il reproduit sur les touches du clavier,  et  même que ces petits êtres à plumes réagissent en symbiose simultanément aux notes du musicien.  La magie opérante des infinités d’éléments qui constituent l’énergie vibratoire, la matière, l’esprit et ses créations – ce que les Anciens devinaient déjà, même avant Démocrite, Épicure...et la Télévision, une des preuves les plus évidentes -, oui magie que sont ces rencontres ou souvenirs, ces soubresauts qui frappent l’esprit...et me replonge trente ans en arrière.   En Guadeloupe, isolé, au milieu d’un bois, je me vois m’enregistrant avec la guitare pour une nouvelle chanson « Une jolie princesse dans ma rue » - ce qui avait déclenché ma métamorphose de bourgeois commerçant sédentaire en chansonnier nomade,  voguant d’îles en îles*.  En réécoutant ma bande, je constatai  effectivement que les oiseaux tout autour m’accompagnaient par leurs chants en parfaite harmonie.   Aussi merci cher Christophe Chassol,  de me rappeler ces instants paradisiaques!  

 [MP1]

 [MP2]



*Il était une fois une  princesse…

Je ne lis pas  systématiquement toutes les  lettres du Dr Rueff  qui débarquent dans ma messagerie,   pour  ses précieux conseils au sujet de notre santé ;   non pas qu’elles ne soient  pas d’intérêt,  mais, comme il doit le savoir,  ce chevalier de la plume revient régulièrement pour nous  mettre en garde contre nos  agresseurs et, aussi,  du fait que son réseau atteigne  de nouveaux lecteurs.   Merci Docteur pour ce dévouement sans relâche,  que je qualifierais d’apostolique.  Mais ce matin,  soumis une fois de plus à ces forces infinies de l’inconscient qui nous signalent de « faire attention ou vas- y,  regarde,  écoute, lis et agis » votre message concernant le Stress Oxydant,  je ne l’ai pas seulement parcouru,  mais imprimé,   pour l’avoir régulièrement à portée de vue  et je retiens :   

Il s’agit en fait d’un atome ou d’une molécule qui possède un électron « célibataire », ce qui le rend profondément instable. Le radical libre va donc tenter de se stabiliser au détriment d’une molécule voisine. À son tour, celle-ci se transforme en radical libre… et ainsi de suite. Le phénomène se propage en une véritable réaction en chaîne

Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec ces ruptures de couples apparemment très unis qui, sans prévenir,  se brisent.  Mon propre divorce en est un exemple de plus qui s’ajoute à cette pandémie sociale et familiale qui laisse bien souvent les enfants sur le carreau.

Pour la petite histoire,  en résumé et sans s’y attarder, voilà :

 Quelques jours avant qu’elle ne disparaisse comme un fantôme (ce qui m’inspira ce nouveau titre « Gosting » en remontant au 7 mars 2018),  Charlotte  me reprochait,  après dix ans de vie commune, mariée qui semblait  heureuse dans notre ménage et bien au courant de qui j’étais,  c’est-à-dire,   un chanteur engagé,  auteur/compositeur et ex-restaurateur, elle la prof d’Art plastique,  que moi, son mari,  ne possédait aucun diplôme*.   Effectivement de ce manque, jusqu’à une certaine époque,  j’en avais souffert  et me sentais complexé…non pas que cela m’empêcha de trouver du boulot,  vu que très jeune,  dès mes 23 ans, je m’étais assumé en tant qu’indépendant ;  et m’étais retrouvé à la tête d’une chaîne de restaurant.    Ce qui m’avait permis une vie bourgeoise très aisée,  digne du train de celle d’un ministre.  Cependant,  à ce stade de ma situation actuelle,  à savoir en tant que personne isolée,  honnêtement,  il serait légitime que mes quelques lecteurs soient agacés,  s’ils ne se posent pas la question « -mais à quoi veut-il en venir ?  À ceux-ci, je tiens à présenter mes humbles excuses et, effectivement, je leur conseille de ne  pas aller plus loin dans mon énoncé.  Pour la minorité des autres, je veux en revenir à ce qui métamorphosa mon existence,  et on en revient à ce resto du cœur des années 1986 – 87;  et ces précieux contacts de mes convives,  que j’en étais revenu à reprendre ma guitare oubliée et de me surprendre à ce besoin plus fort que moi d'écrire des chansons.   Un des éléments déclencheurs fut aussi provoqué par le passage de Stéphanie de Monaco qui,  quelques minutes avant l’Eurovision,   se fit filmer devant la porte de mon restaurant « Le Marenostrum ».     

* D'accord, je n'avais pas de diplôme universitaire, mais je précise tout de même en avoir trois:
1° du Secondaire inférieur avec la mention  : Excellence; 
2° De mes trois années de solfège à l'Académie de musique de Wavre,  avec une bonne moyenne;
3° Délivré au 19ième Salon des Inventions et Techniques nouvelles de Genève en 1991 (Médaille de Bronze pour mon Phosomètre  par le Jury international du département "Médical".-  Gadget sous forme de montre-bracelet pour informer son porteur de son besoin de lumière solaire. La luminothérapie, à l'époque, n'était pas encore entrée dans les mœurs. 





1986, Sandra Kim gagne l'eurovision. L'année suivante le concours se passe à Bruxelles.
1987, trois minutes avant l'événement télévisé, Stéphanie de Monaco se fait filmer devant mon restaurant, le" Marenostrum", petite rue des bouchers, pour sa nouvelle chanson " Fleur du mal"**.
Pour moi ce fut comme un message: "Si une princesse vient chanter devant ma porte, qu'est-ce que j'attendais pour reprendre mes chansons enfouies et ma guitare oubliée ?
Ce fut le déclic, je tournai le dos à la boutique et irai jusqu'à son palais de Monte-Carlo lui présenter cette mélodie et bien d'autres encore. Ma vraie vocation; je crois. Changement de vie totale !

**Les célèbres poèmes de Baudelaire...qui avait  résidé dans l'Impasse Aux Peaux, près de la Grand-Place et tout proche de la Petite rue des Bouchers (Celle-ci jusqu'en 1958  était le quartier  des lesbiennes d'où peut-être un lieu d'inspiration  et ce titre "Fleur du Mal")… Il faut savoir, en vue de l'Expo 58 à Bruxelles, la brigade des mœurs,  fera fermer les bars et cabarets qui constituaient la majorité des commerces de la  rue.  Fin des années cinquante dans cette maison  où  le poète vécut au siècle précédent, je précise,  était-ce le hasard?, au premier étage, un cabaret s'intitulait: "Le Grenier aux chansons". Quelle force mystérieuse avait donc poussé Stéphanie de Monaco?   Une stratégie médiatique ou l'intuition d'une artiste?  

vendredi 11 décembre 2020

vendredi 27 novembre 2020

 Coupables ?

 

Mais bien sûr que nous sommes coupables...Moi comme les autres !

En 1987, il y a trente-trois ans, l’âge du Christ quand, sous les yeux des apôtres,

Un Ponce Pilate s’en lavant les mains, L'abandonna à la plèbe et aux marchands

Qui décidèrent du sort de ce Fils de l’Homme – et de Dieu pour les croyants -,

Oui, il y a trente-trois ans, j’écrivais inconsciemment ce texte à l’aide de la guitare :

« Un Homme c’est naturellement bon » -   On avait atteint la barre des cinq milliards –

Je m’étais juré, à cette époque, ce mot d’ordre ferme : que jamais ma plume

Ne puisse être un élément déclencheur à accentuer un sentiment d’amertume.

Nous savons que la rancœur fait partie des agents perturbateurs de la santé.

À ce jour, tant pis pour le parjure, je décide de renoncer à cet élan de solidarité !

De toute façon les parjures, chose courante, font   la queue au Tribunal des divorces !

À ce propos d’ailleurs, - j’y étais aussi -, c’est fou, pendant que se morfondent les morses

De la banquise qui disparaît, les guerres   de ces aînés qui réfutent leur mariage

Sont majoritaires.  Il est vrai que les jeunes, comme pour suivre dans son sillage

La chanson de Brassens « Nous ne signerons pas nos noms au bas d‘un parchemin ! »,

S’est transmise dans leurs gènes : que rien n’est moins sûr que de vouloir fixer les destins.

Que la Covid-19 fasse des ravages surtout pour les plus de soixante-cinq ans faut-il s’affoler ?

Qu’un Maradona décida de quitter la scène des près des huit milliards de Sapiens emmêlés

Cinq ans de moins, ne serait-ce pas là le message ?  Selon l’économiste Jacques Attali :

 À partir d’un certain âge, on se sentirait coupable de survivre ?  Certainement un délit ?

Ce grand intellectuel avait osé lever un débat terrible...Mais sera vite étouffé par les Médias.

Non grand Jacques ne renonce pas. Ce n’était pas pour une question d’éthique, hélas !

Les initiés m’ont parfaitement compris... Et qu’ils me pardonnent de préciser lourdement :

Les pépères sont une aubaine pour le monde des affaires où s’activent des cerveaux déments.

 

À quand le vaccin de l’immortalité ? (Qui servirait à quoi sur cette planète à l'agonie!)

 Oui, tout cela devient ridicule à mourir; mais cette fois pas d'ennui.  Les dommages collatéraux ?  C'est face aux contraintes promulguées provoquant cette pression infernale, où inexorablement nos cerveaux fragiles finissent par ne plus pouvoir nous maîtriser; déjà en constatant ces bévues policières où se déchaîne la haine de l'autre. Je plains autant  ces quelques recrues du service de l'Ordre que ce Michel tabassé presqu'à mort...Et de quel ordre?   Celui de la délectation d'un pouvoir qui profite de cette aubaine qu'est la santé publique? L'exaltation d'un système coercitif ? Ne nous trompons pas: l'Homme est bien un loup pour l'Homme -  et cela fut dit bien avant Hobbes ou Voltaire, du temps des Romains!  Mais d'après moi, c'est une insulte à l'égard des animaux que l'on considère comme des êtres inférieurs. L'évolution sociale humaine est totalement perverse....Pour moi, ce qui est sûr,  on est de moins en moins  heureux sur Terre!

 À propos de nous, simples mortels, cette chanson écrite déjà aussi trente-trois ans auparavant avec, un peu plus tard, la collaboration de Jean-Marie Dorval pour les arrangements (digitaux)


L’Essénienne ? 






Une voie, un chemin très ancien…oublié ;  comme vivait cette tribu juive au temps de Jésus.
Ont-ils survécus ?  Oui,  par l’oubli de leur propre identité.
Hommage à la non affirmation d’appartenir à un clan,  vecteur de conflits depuis la nuit des temps.  En bref,  sortir du nationalisme...dans un premier temps:  être Européens...ensuite ,  peut-être Terriens...si  notre  Planète tiendra  le coup encore.  



Écoutez les amis un instant
J’ai trouvé le chemin éternel
Que nous soyons de simples mortels
Dans l’ensemble nous restons vivants

Je vous parle au nom du Tout Puissant
L’Homme ne peut agir en mesure
Qu’en chassant cet enfer du dedans
Pour « bien faire »,  il doit être pur

Que du fond de l’abîme où nous sommes
On puisse encore y trouver des hommes
Est la preuve de l’amour infini
De Celui qu’on appelle ainsi

J’ai le remède pour vivre longtemps
Suffit d’être dans le mouvement
Manger du frais et du vivant
Vous garderez toutes vos dents

Ce qui permet d’être souriant
Dilate le nez évidemment
Il faut que l’air entre en dedans
Et nous aurons l’air* bien portant

J’évite de cuire les aliments
Avant de les prendre je les sens
Je recherche les vrais artisans
Le moins possible le tout-venant

Le lait de vache je le laisse aux veaux
Le sein de maman pour les poupons
Quant à l’alcool et le tabac
Faut être fol pour aimer ça

Méditation sans référence
Oublie l’ennemi c’est ta puissance
Esprit tranquille bien au repos
Permet d’agir sans confusion

Vibre dans le vent comme les saisons
Le vrai bonheur est au présent
Se manifeste alors l’Originel
De ton instinct qui te réveille

Et tu seras bien dans ta peau
Pourra aimer tout comme il faut
Quant à la Terre pour les suivants
Vaut mieux mourir sainement

* (ou l'heur qui serait plus conforme à la langue de Molière, mais comme il est question de respiration, permettez-moi de profiter de cette confusion populaire).

mercredi 11 novembre 2020

 Cette nuit


In fine , cher Professeur, je me sens plus en adéquation avec Bergson que Marc Lévy...Cependant ce  dernier, par le titre de son dernier ouvrage: " C'est arrivé la nuit" que, contrairement à toi - sans doute vu mon incompétence dans le domaine de l'Informatique - je n'arrive pas à y trouver un quelconque plaisir, mais surtout de l'irritation et de l'ennui, il n'a pas tort.  Cette nuit, me voilà brusquement pris de curiosité pour le grand Bergson .


Bonne nuit

samedi 31 octobre 2020

Et quand les fléaux de la Terre

Surgissent comme des cris de colère

S'éveillent soudain des Hommes nouveaux 

Des Hommes qui feront ce qu'il faut

Ils redeviennent tous solidaires

Ensemble des Hommes c'est beau


Dernier couplet de "Un Homme, c'est naturellement bon";

 écrite en 1987, au seuil  des 5 milliards de Sapiens.

Cela se confirme encore aujourd'hui entre la Turquie et la Grèce pour ce dernier tremblement de terre  entre la province d'Izmir (Turquie)  et l'île de Samos (Grèce).  L'entraide que se proposent mutuellement les dirigeants de ces deux pays aux rapports plutôt belliqueux, qui remontent à des lustres,  le démontre une fois de plus. 

Tiens pour mémoire cette chanson suite au séisme survenu le 12 janvier 2010 à Port-au-Prince qui entraîna la mort de plus  de  deux-cent- mille  victimes. 


Haïti,  Haïti...Les séismes n'y changent rien! 

Tremblement de terre à Port au Prince le 12 janvier 2010.
+ de deux cent mille victimes

Un clic sur ce lien pour écouter cette chanson
Les guitares de Jérôme Munafo.





Port-au-Prince
12 janvier 2010
Intro guitare

La terre  a tremblé vibrante de colère
Cités effondrées  des corps empierrés
L’action humanitaire  accourt du monde entier
Faut-il de tels séismes   pour lever les frontières ?
Refrain
À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance


Dans ce chaos sans bruit  on suit le chien ça change
Sauvera-t-il quelques vies avec un peu de chance
Entre morts et vivants ça diminue la peine
Ni prêtre ni fossoyeur on inhume soi-même

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

De ce tableau fatal  qui frappe les esprits
Entre le bien le mal quel est le juste prix
Après les chiens dociles  les loups reprennent la ville
Bien sûr  quelques familles  choisiront l’exil !

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

Epilogue :
Aux rares miraculés  échappés de ces ruines
Votre nouvelle vie  en vaut deux ou trois mille
Que viennent à vous ces âmes devenues orphelines
Qui vous donneront la force  de rebâtir la ville
Port-au-Prince…
Port-au-Prince…


 

Curieux rêve cette nuit !

Mon fils se mariait et nous, sa mère et moi, avions organisé une grande fête. Comment faire avec la brusque récente coercition gouvernementale?  : Maximum six personnes pour célébrer l’amour de deux êtres qui se jurent fidélité jusqu’à ce que la mort les sépare.    D’ailleurs celle-ci a plus de chance, socialement parlé : jusqu’à trente les compatissants du défunt.

 Bizarre cette inégalité entre ce qui unit et ce qui sépare !

 

vendredi 30 octobre 2020


De la pandémie aux plus radicaux:

Pardonnez ma faiblesse de croire que suite à ces quelques fous dangereux qui circulent et finissent par passer à l'acte meurtrier, que leurs victimes passeront à la postérité  - ce que ces derniers n'auraient pas spécialement atteint autrement - ; que les nouvelles mesures  de Confinement, prises par les États, deviennent socialement, économiquement  et humainement insupportables, je me rappelle  cette pensée du Sénateur J.W. Fulbright,   reprise par l'écrivaine Han Suyin, dans l'un de ses romans dont j'ai oublié le titre (lecture qui remonte à plus de quarante ans).

"Quand nos perceptions n'arrivent plus à tenir pied aux événements; quand nous refusons de croire une chose  parce qu'elle nous déplaît, nous effraye ou nous choque par sa seule nouveauté, alors l'écart entre le fait et la perception devient abîme...Et l'action devient inadaptée et irrationnelle."

Oui, et nous le savons pourtant depuis quelques décennies, le cerveau humain, cette machine merveilleuse du raisonnement, nous transmet le tri de la réalité qu'il veut bien nous laisser et parfois la transformer; car il raisonne et ne perçoit pas.  Nos cinq sens sont à son service, mais, c'est lui qui décide de leurs informations.  Hélas, les passions et préjugés prennent très souvent le dessus!  De la simple connerie dont l'observateur rira de l'acteur, si celui-ci lui paraît  inférieur ou égal sur le plan de l'échelle sociale et, en général, parce que son acte   ne portera pas à conséquence - (surtout que les rires dont il serait  sujet ou le simple mur ou impasse qu'il rencontrerait lui empêcheront de persévérer dans ce qu'il croyait bien) - ou, au contraire, cet acteur...Dieu seul sait par quel caprice  de cette Humanité évoluée ou  démente, serait nanti d'un pouvoir suprême, en fait, il n'y a pas une grande différence;  sauf que dans ce dernier cas, l'irréparable provoquera des pleurs, des tragédies qui s'imprimeront dans notre mémoire collective.  Ensuite, on essayera de comprendre pour tirer nos conclusions, et on écrira l'Histoire. 

De leurs actions, monstres ou tyrans,  rien n'est vraiment génial. Le génie c'est tout autre chose: c'est celui qui place ses cinq sens en éveil au-dessus  de sa propre pensée et celle des autres (Épicure l'avait dit avant moi 😂 dans son Jardin où le bonheur et l'amitié allaient de paire).  Oui, le génie fait vraiment avancer ses congénères Sapiens par des actions adaptées et rationnelles...Mais jamais au détriment de la Vie!

Le conflit, d'où naît la Vie, on en parle moins, puisque c'est naturel et ne choque pas.  Cependant, l'autre, le plus meurtrier, serait-il un mal nécessaire? 

Pour la Grande Histoire, Israël, en tant qu'État moderne, ne s'est-il pas formé d'autant plus vite qu'il y eut la Shoas? 

".../...De ces ghettos, sûrs d'une mission, des fils nouveaux firent une Nation.../..."

Deux vers tirés de ma chanson "Halabjã", en hommage aux habitants de cette ville en Irak, près de la frontière iranienne, peuplée de Kurdes qui, en mars 1988, furent tous massacrés par l'armée irakienne sous l'ordre de Sadam Hussein par l'envoie de bombes à gaz moutarde. 




Halabjã

Avec la précieuse collaboration  de Francis Goya pour les arrangements

cliquer ici pour écouter cette chanson


Halabjã, Halabjã !
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
De l’au-delà, cinq mille voix
Qui crient très fort : arrêtez ça
Combien de morts faut-il encore
Pour arrêter cette violence ?
Combien de morts faut-il encore
Pour arrêter ces expériences ?

Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
Mais toi cet autre qu’as-tu fait là ?
Ce que tu tues, c’est toi qui meurs
Mais toi cet autre qui crois sans voir
Replonge-toi dans ta mémoire
Revois l’Histoire, y a pas d’erreur
Il y a bien eu Hiroshima

Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
Mais toi cet autre te souviens-tu
De ces « Hitler » brûlant la terre
Les survivants qui en restèrent
Plus forts encore, les dominèrent
De ces ghettos, sûrs d’une mission
Des fils nouveaux firent une nation

Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
Mais toi cet autre qui joues Staline
Te souviens-tu de ce Katine
Combien de bourreaux a-t-il fallu
Pour tirer dans dix-mille nuques
Combien de temps a-t-il fallu
Pour rappeler ces disparus ?


Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?

Ô Halabjã relève toi
De tes souffrances pas de passion
Du génocide pas de vengeance
Montre à ces monstres l'indifférence 
De l'au-delà des millions de voix
Qui crient très fort
Arrêtez-ça