mercredi 29 janvier 2020

Après tout, de par mon ignorance sans doute d’homme de la rue, curieux quand-même et toujours avide de nouvelles, j’avoue qu’il est de plus en plus difficile de discerner l’info utile au bien-être général de l’Actualité, que les grands marchés semblent contrôler.
Comment distinguer le bon grain de l’ivraie ?  Que choisir entre la peste et le choléra ?   Ou, dans le même esprit, mais de ma plume inconsciente, cette autre métaphore :  choisir entre ces « Sapiens-consumérus » et le réchauffement climatique ?  

Wuhan ? 
 Tiens ça me rappelle la ville d’Oran que Camus choisit comme théâtre de sa fiction « La Peste » écrite en 1947.  Surpopulation d’une cité ?  

    Qui sait si ces virus ne sont pas des petits soldats au service du bon équilibre de la Planète ?

Et voilà, de plus en plus de remparts entre les Hommes !  
   
Nomade t’as plus ta place  dans ce monde 



Cliquez ici pour écouter Départ

arrangements: Alan Booth



Départ


Bien sûr qu’il y a des liens très fort  
Qui tiennent l’esprit et le corps
On ne sait pas toujours pourquoi  
Mais parfois on quitte tout ça
Couplet 1 :
Écoutez-moi frères et amis 
Je viens vous dire que je m’en vais
Comme l’hirondelle vers le midi 
L'en empêcher elle en mourrait
Pardon ma mère, pardon mon père 
Mais vous savez bien mieux que moi
Même si les hommes sont solidaires
Chacun doit suivre sa propre voie
Refrain
Suis-je un de ces fils du vent  
Nomade d’instinct guitare au flanc
À la manière des troubadours 
Par mes chansons je vis d’amour
Couplet 2 :
Et toi ma femme qui ne veux suivre  
Ta destinée n’est pas le vent
Je partirai seul sans rien dire 
Laissant la place chaude à l’amant
Je vous laisserai mon peu de fortune  
Pour mes paroles et mélodies
Les braves gens me donneront la tune
C’est ma façon de gagner ma vie
Refrain 2
Couplet 3 :
Les sédentaires gardiens de frontières 
Je ne m’en vais pas pour faire la guerre
Mais regardez comment se meurt 
La terre entière face à vos murs
Bien sûr qu’il y a des liens très fort  
Qui tiennent l’esprit et le corps
On ne sait pas toujours pourquoi
Mais parfois on quitte tout ça
Ma foi… ma voie !

mardi 28 janvier 2020


Coronavirus ...Et c'est reparti.  Les petits hommes s'affolent,  se barricadent ou fuient...et évidemment éviteront le plus possible de rencontrer l'Autre, l'Inconnu.  Et voilà Bigpharma et  Médias qui repartent à l'assaut pour contrer  l'ombre de la Pandémie aux portes de la cité.  

 Mais bien sûr !


lundi 27 janvier 2020

Lettre à Chirac

(Mais en chanson à l'époque)


27 janvier 1996....Date mémorable!  Le dernier essai nucléaire sur l'atoll Moruroa. (Moruroa et non Mururoa ... pour, paraît-il,  éviter toutes similitudes,  suite à ces expériences mortifères dans le Pacifique).

Sans Jean-Luc et Jean-Marie, mes frères jumeaux, leur date anniversaire, je n'aurais pas spécialement retenu cette date.  Merci frères et HBD quand-même! ...Et maintenant la disparition de Kobe Bryant dans cet accident en hélicoptère...
 Mais aussi et surtout la fin de la Shoah quand les Russes entre à Auschwitz, le 27 janvier 1945.
  
Oui, prions ce jour...Et le mieux serait devant une peinture abstraite de Hans Hartung  sans plus la moindre présence   humaine sur ses œuvres,  suite à l'effroyable dont les hommes sont capables. 

Petit rappel de mon blog  du 30 septembre 2019, suite au décès de Jacques Chirac. : 

Hasard ou nécessité ?  - Comme l’énonça, il y a bien un demi-siècle, Théodore Monod - , question que je me pose aujourd’hui, suite au décès de l’ancien Président Jacques Chirac,  lorsque je visionnais à la télé, en fin mai 1995, sa victoire aux élections présidentielles en France.
 Quoi ! Sa réponse aux journalistes…  - « que la France reprendra ses essais nucléaires dans le Pacifique sur l’atoll Mururoa ! » …Et mon sang ne fit qu’un tour.  
Une année auparavant, attendant mon tour au studio New DES Corporation, rue des Fleurs, derrière la Place de Brouckère à Bruxelles, j’eus vraiment un coup de cœur en écoutant une nouvelle symphonie qui me faisait penser à une œuvre de Beethoven (mon compositeur préféré).  Je fis ainsi la connaissance d’un certain Jean-Marie Dorval (Dorval ?  Facile à retenir pour moi : c’était le nom de famille d’oncle Richard qui nous adorait …serait-ce l’un de ses petits cousins?)     Avec Francis Dewell, l’ingénieur du son, mon complice et ami suite aux nombreuses prises de son pour mon premier album « You, Gosses, la Vie », ce Jean-Marie terminait le mixage de cette mélodie fantastique qui devait servir pour un film relatant la vie de Paul Delvaux décédé depuis peu.  Le thème s’intitulait « Panique dans la ville », l’un des tableaux du peintre surréaliste… Entre parenthèse, ce Maître du pinceau, je l’avais rencontré maintes fois, dans son quartier de prédilection, la petite rue des Bouchers, grâce au resto « le Mouton d’or » de mon paternel, situé au n°21, dans les années soixante.    Or, vers mes vingt ans, j’avais créé une chanson, sorte de mise en garde, pour Bruxelles dont le développement m’inquiétait.  Des immenses tours commençaient à germer de toute part !    Cette musique de Dorval avait évidemment bien plus de puissance.  Sans hésité, je lui suppliai de pouvoir y joindre mes paroles écrites à l’époque.   Bonheur, il accepta… Mais la suite fut moins enthousiaste. Jamais je ne réussis à y intercaler ce texte.  
Suite à ce discours de Jacques Chirac, je me suis souvenu de cette K7 que Jean-Marie m’avait confiée un an auparavant.    Et en moins d’une heure, comme par magie, voilà :


Merci Monsieur le Président de France
De nous permettre sans confidence
Sur votre discours ces commentaires
 Comme vous aussi on aime la terre

Vous l’ancien Maire, bravo encore
Pour votre ville pleine de lumière
Toujours plus belle par vos efforts
Et votre esprit « top nucléaire ».

Voilà le nœud du problème
À force de dire - Paris je t’aime !
On raisonne passionnément.
Pas vraiment économiquement.
Démagogique on fonce ; sauvons la France !
Docteur Faust, voilà la chance !  

Mururoa !

Oh !, Nucléaire, père des sciences,
Donne-nous ta grâce et ta puissance
Et pour que règne ton monopole
Nous développerons des mégapoles.

Excusez-nous, Monsieur le Président de France,
De discuter de vos idées ;
Mais c’est un devoir de dire ce qu’on pense
Quand il s’agit du monde entier.

Vous dites qu’un soldat humilié,
C’est pire que mort ou mutilé.
Demandez-donc l’avis aux mères
Et aux enfants qui pleurent leur père.
Vous dites encore « dissuasion »
Et qu’il nous faut le nucléaire !


Crucifixion ! Écoutez ce cri de la terre ;
De toutes ces îles du Pacifique tournées vers
Mururoa (une se nomme Maria).
Crucifixion d’un monde en colère qui se fâche
Qui ne veut plus d’Hiroshima, de bombe « H ».
Pour arrêter cette action folle,
Faudrait-il vivre sur cet atoll ?
Monsieur le Président, j’irai mourir là-bas
Si vous ne voulez pas une fois pour toutes
Oublier ça ; qu’il n’y ait plus de doute ;
Que naturel soit le trépas !

Merci Monsieur le Président de France.
Vos électeurs ont du bon sens,
Cette voix de la majorité
Est l’expression de la vérité.

Référendum ou un seul homme, quelle différence?
La douce France aurait sa chance
Si par bonheur c’était le cœur
Qui déciderait des vraies valeurs.

Cette élection présidentielle
Est certainement le vœu du Ciel.
Qu’enfin des lois universelles
Maîtrisent le jeu industriel
Par ce contrat : « d’abord la vie »,
Toutes les vies !  Écoutez son cri.

Crucifixion ! Écoutez ce cri de la terre ;
De toutes ces îles du Pacifique tournées vers
Mururoa (une se nomme Maria).
Crucifixion d’un monde en colère qui se fâche
Qui ne veut plus d’Hiroshima, de bombe « H ».
Pour arrêter cette action folle,
Faudrait-il vivre sur cet atoll ?
Monsieur le Président, j’irai mourir là-bas
Si vous ne voulez pas une fois pour toutes
Oublier ça ; qu’il n’y ait plus de doute ;

Que naturellement revienne la foi !
Que ce troisième millénaire
Sonne enfin le glas
De toutes ces guerres
Qu’on puisse, sans faim, vivre en paix.

Pour la petite histoire, le disque CD l’album « Mururoa », le deuxième après « You, Gosses, la Vie », je le déposai à l’Élysée pour le remettre au nouveau Président des Français … et un autre à Matignon à l’attention du Premier Ministre. Agréable surprise de recevoir par la suite une lettre de remerciement signée Lionel Jospin.


Une petite goutte sans doute dans cet océan humain des divergences, des compromis et des malentendus qui font la complexité de nos démocraties où les élus sont parfois obligés de signer des pactes avec la raison économique, mais l’Homme de cœur reprend le dessus.  Ce que j’ai pu constater pour Jacques Chirac et l’annulation des essais nucléaires.  Le dernier, le 27 janvier 1996.   Paix à son âme. 

Un clic sur ce lien pour écouter le cri de Mururoa

vendredi 24 janvier 2020

Lettre à Alexi Hervé, fondateur d'Espaciel.

Cher Hervé Bravo! Heureux de constater que, depuis 1987, je n'étais pas seul à prêcher dans le désert sur la question du besoin de soleil. En 1991 j'avais obtenu au Salon des inventeurs et sciences nouvelles de Genève une médaille de bronze pour mon "Phosomètre", une montre bracelet qui renseignait son porteur des lux solaires qu'il avait accumulés en lui; surtout pour le sensibiliser et l'encourager à s'y exposer plus souvent (bien sûr prudent quand-même pour les excès à certaines heures dans des contrées plus ensoleillées - nous savons! ). Hélas!, cette invention n'a jamais été commercialisée par manque de moyens et me suis consolé en écrivant et interprétant une chanson "Soleil où es-tu?". Oui je prêche en chantant. Mon blog "mesparaboles.blogspot.be" et, avec parcimonie vu les 20 g. de CO2 de chaque e-mail, mon adresse "g.salles.froes@gmail.com" et tél (Belgique) ++32(0)477 840 443. ( Je joins ce texte à mon blog)

samedi 4 janvier 2020

4 janvier 2020

Responsabilité ?  Effet papillon ?
Les questions se posent lorsqu’encore une fois un forcené, cette fois à Villejuif ce 3 janvier dans un parc paisible, se met à poignarder des passants.   Oui, encore une fois un individu, peut-être en apparence conforme à monsieur tout-le-monde, brusquement se métamorphose en tueur fou ; comme une bactérie mortifère s’attaquant au Vivant.  Trouverons-nous enfin la cause profonde de ces dérèglements psychiques ?  (Pour le climatique, on sait…Mais peut-être qu’au fond c’est lié ?..Du moins sur un point : notre impuissance à régler le problème)  

PR. Ce quatre janvier, me rappelle aussi la date anniversaire de la mort d’Albert Camus en 1960.  L’Auteur de « l’Étranger » succomba, ainsi que le fils Galimard, dans la Facel Vega percutant à vive allure un platane.  À cette même date anniversaire en 1991, la nuit du 4 au 5 j, de passage à Antibes, en attendant Isabelle, mon amie, infirmière de garde, j’allumai la télé tout en pensant au célèbre écrivain ; des soldats français apparaissent sur le petit écran, interviewés par France 2, saluant leur famille en fixant la caméra.   L’armée irakienne vient d’envahir le Koweït et les Forces Alliées se sont déployées dans le désert, menaçantes prêtes à lancer l’offensive contre les Irakiens.    Saddam Hussein a reçu un Ultimatum (15 janvier 1991) de George Herbert Walker Bush, Président américain pour retirer ses troupes.  L’inquiétude est bien réelle ; on parle de Troisième guerre mondiale, on ignore la force de frappe de l’adversaire.   Moi, dans cet état d’esprit, en hommage à Camus, je m’attaque à la feuille blanche pour un poème sous le titre « Il n’y a pas d’ordre pour faire la guerre » que j’irai à l’aube déposer dans la boite à lettre d’Yves Montand à Saint-Paul à moins d’une demi-heure de route.  Quelques jours plus tard le célèbre acteur et chanteur me téléphonera pour me remercier et m’encourager à ne jamais abandonner, tout en déclinant ma demande où je lui proposais d’interpréter cette chanson…

Que disais-je encore tout au début de ce texte ?  Ah oui :  Responsabilité ?
 …Une réponse ?



Ah, ces folies de l’humanité !

 N’allez pas crier victoire
Parce qu’une guerre est terminée
 N’allez pas chanter la gloire
Même si on se croit du bon côté
N’allez pas pousser ce cri
De ceux qui pensent avoir raison
N’allez pas croire que l’autre religion
Soit la mauvaise parce qu’on l’a dit


Ah, ces folies  de l’humanité
Aux disparus qui ont résisté
Mais aussi la neutralité
Se cachant derrière l’épais brouillard
Du faire semblant de ne pas savoir
Aussi à ceux qui se prétendent
Dans  le défilé des pacifistes
Mais qui n’hésiteraient pas à pendre
Le premier venu à l’air fasciste


N’allez pas faire les vaniteux
Comme si c’était gagner un jeu
L’orgueil est là, c’est comme un rat
Qui ronge l’Homme sous son drap
C’est toujours lui, oui cet orgueil
Qui s’accroche en forme de médaille
Et suit nos morts sur leur cercueil
Comme s’il pouvait donner l’éveil


Ah, ces folies de l’humanité
Qui  président à nos destinées
Et qui prétendent fondant les lois
Que le passé est la seule foi
Penser plus loin on ne le peut pas
Sacrifiant leurs fils sur la croix
Sourds et jaloux brisant les mères :
La concurrence de l’éphémère
Adolescent encore qui croît



Ah, ces folies de l’humanité
Qui peignent en noir toute l’Histoire
Brimant le rire comme un péché
Poussant l’enfant au désespoir
Face à l’absurde du Savoir
Marchez dans le rang sans protester
Et vous serez récompensés
Surtout ne pas imaginer
Pouvoir changer la société


Mais son déclin inévitable
Démocraties au ton affable
Par l’habitude trop confortable
Mène l’inconscience de la bonne table
Repus de chairs et de vins chers
S’endorment dans l’antre du cancer
Confiant leur sort aux militaires
Ne savent même plus aimer la terre


Ah, ces folies de l’humanité
À ceux qui n’osent plus partir
À cause de ça, ne peuvent plus aimer
Parce qu’ils ont peur de mourir
Mais, sans cela comment venir

L’éternité ce n’est pas la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des ignorants clament l’imposture


Pour moi la seule qu’il faille bannir
C’est d’accepter « je dois tuer »
Surtout pas d’ordre pour faire périr
Alors viendra la Vérité
Que tous les hommes s’entendent entre eux
Chacun ayant reçu des cieux
De protéger l’humanité
Suffit d’un peu les écouter…les écouter
Écoutez