samedi 29 février 2020


Lettre à mon fils

Enfin ce matin la chance d’entendre ta voix !  Quelle belle invention ce petit Smartphone aux multiples fonctions, si peu encombrants, plus sophistiqués que les instruments de bord des premières fusées de la NASA…et bientôt la 5G pour encore mieux nous rapprocher les Uns des Autres… et de facto ne nous quitte jamais !  Hélas ! sauf dans ton cas, puisque tous mes nombreux appels vocaux ou par   S.M.S restaient sans réponse jusqu’à ce matin.   C’est donc Matin-bonheur que cette fois le petit émetteur- audiovisuel était à ta portée !  Je sais on dit souvent (surtout dans les vieilles familles) : « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ! »  Cependant connaissant mon unique garçon, je pense que c’est surtout que tu n’aies rien de positif à m’annoncer concernant un emploi dans le domaine où tu passas quelques années à bloquer les sciences sociales pour obtenir enfin ton diplôme et je suis fier de toi, bravo !   Je crois en toi mon fils.  Je sais que tu as les capacités pour accomplir ta destinée…d’être utile dans ce monde de Sapiens perturbés par les guerres, les maladies, la faim et l’injustice.
Le social n’est pas que communal (CPAS), il est surtout mondial.  N’hésite pas à regarder plus loin.
Je t’aime
Ton père

Tiens, un petit rappel de mon propre parcours ...Oh non pas pour me mettre en valeur,  mais justement de cette faille   de mon manque de diplômes:  " Je n'ai que dix-huit ans! 

Mes 18 ans nostalgiques


Le passé...Le passé!  D'accord!  Il est assez normal de  le tracer quelque part pour les générations futures...Que dans mon cas j'en arrive à cette conclusion " J'avais tout faux",   c'est tant mieux... question de préserver les miens ...qu'ils ne se fourvoient pas sur des chemins en apparence trop lumineux qui alors risquent d'éblouir et  rendre aveugle comme ce fut mon cas...Avec du recul, on finit parfois à en être conscient.  Moment de répit aussi que de s'y bercer...Hélas  l'actualité vous rappelle à l'ordre.   Encore,  quelques jours auparavant,  à l'une de mes émissions préférée sur Arte : les 28'(en février 2019)  où l'ancien directeur d'OFPRA (Office français de protection des réfugiés), Mr. Pascal Brice est l'invité d'honneur ,  j'avais envie de lui poser cette question " Est-ce que j'avais tout faux quand il y a quatre ans j'écrivais cette chanson: 

                                                      LAMPEDUSA

Lampedusa

Méditerranée !  Méditerranée !
La coupe a débordé  à Lampedusa

Est-ce le prélude  ou que sonne le glas
À propos du débat entre le Nord le Sud?

Méditerranée !  Méditerranée !
Théâtre de conflits depuis tant d’années

Méditerranée ! Mère de nos cultures
Autrefois si dure Envers la négritude

Sur les côtes du Nord des yachts de milliardaires
S’ennuient  dans les ports peu de monde à bord

Sur les côtés du Sud des esquifs en bois rude
S’entassent  familles entières rêvant d’un mieux être

Bateaux de fortune combien de naufrages
Avant de faire la une et puis qu’on tourne la page

Méditerranée !  Méditerranée !
La coupe a débordé à Lampedusa


Ils se veulent  libres,  vivre dans  l’Union
Où tous les hommes ici semblent égaux

On aura beau faire Schengen et frontières
Vivants ou même morts ils passeront encore

Méditerranée !  Méditerranée !
Comment voulez-vous que notre indifférence
Puisse résister à cette évidence

À Lampedusa,  à Lampedusa


Mais on parlait de diplômes,  n'est-ce pas? :


Après vingt ans de mariage, nos parents se séparent (1960), je ne retournerai plus à l'Athénée d'Ixelles après les vacances de Pâques finir mes humanités.  Conclusion, je mettrai plus de trois décennies à mieux comprendre - et encore avec beaucoup de manques - ce que j'aurais pu apprendre en 5 ou six ans à l’Université.


                                  Je n'ai que dix-huit ans

Je n’ai que dix-huit ans
Dans ce combat de mille ans
Pour calmer cette révolte
J’ai besoin d’amitié

Méprisé rejeté
Avant de naître orphelin
De l’amour désinvolte
D’un couple sans destin

Plus d’amis plus d’études
Mon diplôme la solitude
Plus de famille  une vie rude
Sera mon premier prélude

Chacun a droit à l’amitié
Et je trouverai ma destinée
Pour vivre l’Éternité
Le vent la mer et le soleil
Nous porteront vers l’Éternel

Face à l’immensité
Des besoins de la cité
Là le cœur est second
Loin derrière la Raison

Compagnons de la rue
M’ont trouvé ingénu
M’ont promis beaucoup d’or
C’est un sort qui dévore

J’ai cherché la Lumière
Parcouru mers et terres
Pour trouver enfin nu
L’Amour m’est apparu*

De cet amour appelé Soleil
Dix mille enfants au cœur si pur
Qui même aux yeux de la Nature
Feront en sorte qu’elle s’émerveille

Car notre amour est éternel
Un clic pour écouter cette chanson

Je la dédie à Jean-Baptiste de la Salle et à Don Bosco


Ah oui,  que je suis fier sur ma Lambretta 125 cc ! .  La joie aussi des petits frères pour des  tours,  derrière sur le scooter,  dans le quartier!


Année 1960 rue Francart à XL (près Porte de Namur).  René (20 ans) l'aîné de notre fratrie prend la photo - on n'aperçoit pas la Flambée au 24 juste en face, où tous les jeudis midi se réunissaient, dans la salle de banquet au premier étage, le FDF (Front démocratique francophone - Parti politique dominant à Bruxelles à l’époque, avec Madame Catherine Spaak, la Présidente.


Debout devant: Polo (8 ans); derrière moi, il y a les jumeaux de dix ans: Jean-Luc, à mon dos, et Jean-Marie, devant Claudine âgée de douze.   Nous sommes tout de même un peu désorientés:  nos parents viennent de se séparer... et adieu mon rêve de la Fac pour apprendre l'Agronomie ou la Physique! (Grande frustration que je compenserai en ouvrant de nombreux restaurants).    René s’engagera deux ans comme steward sur les paquebots Noord Star et le Southern Cross d'une compagnie anglaise.


Bien sûr qu'il y a de mon vécu dans cette chanson, sauf de n’avoir jamais touché à la drogue.   Pour la créer, il fallait me glisser dans la peau des mineurs qui fréquentèrent notre resto du chœur. -   À l'instar de Coluche en 1986, au 17 rue de la Fourche au centre de Bruxelles, il était une fois un resto du cœur! -   Des jeunes paumés, en décrochage scolaire, angoissés et   dépendant de substances pour y échapper.  Il fallait leur donner du courage; qu’ils croient en eux-mêmes...mais aussi,  à la demande du studio d'enregistrement (Studio DES à Bruxelles et d'Alan Booth qui arrangera pratiquement par la suite toutes mes chansons),    ajouter une autre mélodie sur la  face B au 45 T. Vinyle de
 "Alleï -Alleï Bruxelles" 

Mars 1987.  Le printemps! Le resto fermait et nos convives de l'hiver  devaient repartir d'un bon pied avec le soleil comme compagnon emmenant le disque en guise d'adieu, sur lequel étaient gravées ces deux  chansons dont celle-ci qui s'adressait tout particulièrement aux moins de vingt ans.  L'une des rares filles de cette génération,  Dominique,  une petite rousse aux cheveux courts,  si ma mémoire est bonne,  qui venait régulièrement et n'hésitait pas à donner son petit coup de main  pour servir les deux-cent-cinquante convives, mais dépendante de la méthadone,  ne croyait pas qu'elle pourrait récupérer ses facultés intellectuelles...Cependant, en lui expliquant que le cerveau est une machine fantastique qui a des capacités exceptionnelles pour se réadapter et se régénérer, j'ai eu ce bonheur de déceler dans ses yeux comme une lueur d'espoir .  






samedi 22 février 2020


Ce père mérite le prochain  prix Nobel pour la Paix
et toi petite Salwa une jolie chanson :
« le Rire d’un enfant est invincible ! »

 Alleluia, Alleluia! 

  Que de là-haut du Ciel,Cher Léonard Cohen, donne-moi l'inspiration pour de nouvelles paroles  sur "Hallelujah" en hommage à Salwa. 



Vidéo intégrée


PUBLIÉ LE 19/02/2020 À 10:52
Un rire d'enfant comme on adore en entendre. Ce rire c'est celui de Salwa, une petite syrienne de tout juste 4 ans, dont le quotidien est, depuis qu'elle est née, rythmé par la guerre.
Salwa a fui à plusieurs reprises. Actuellement, la petite fille vit à Sarmada, à une cinquantaine de kilomètres d'Idlib dans le Nord-Ouest de la Syrie. Une zone qui est actuellement bombardée par l'armée de Bachar al-Assad. Les bombardements qui d'ailleurs se sont intensifiés ces derniers jours, poussant près d'un million de personnes à fuir. Du jamais vu depuis 2011.
Et au milieu de ce chaos, il y a Salwa. Pour tenter d'apaiser sa fille, pour la protéger aussi, son père a inventé un jeu. Comme le raconte le journal 20 Minutes, la règle est simple : à chaque fois qu'une bombe explose ou qu'un missile frappe une cible, il faut rigoler. Le papa a filmé la scène.

jeudi 20 février 2020

Doute 


Cher Neveu,

Tu vas bien ? 
Bien sûr, vivant dans ta maison, je suis censé savoir pour ta santé, mais alors il faudrait aussi des contacts plus soutenus, des dialogues avec des suivis plus constructifs.  Je sais, tu es à labour continuellement pour répondre aux exigences de ta profession et assister ta clientèle.  Évidemment que tu as tes priorités à respecter!  Aussi, je m’efface pour ne pas te distraire à d’autres occupations.  Voilà trois semaines que je séjourne dans cette très grande maison où, comme je peux, j’essaie de me rendre utile.  Hier, ton passage en coup de vent pour remettre la chaudière en fonction, passage à l’étage, la vue dans le mur d’une arrivée électrique servant pour une applique manquante dans le couloir vers ta chambre, pour la cacher, tu me demandas d’y placer un cadre.  J’aurais pu me contenter, obéissant comme un homme de peine, disons soumis à la volonté d’un autre…Oui, je serai brutal… Me vient alors cette pensée Zen « Si tu te contentes de faire ce qu’on te demande, tu es un esclave ; si tu en fais plus, tu es un maître ».   Aussi, tu pourras constater, lors d’un de tes passages furtifs,  que j’ai pendu tes plus beaux tableaux qui traînaient, quasi abandonnés dans les combles du sous-sol.   Oui, en toute franchise, je commence à me rendre compte qu’au fond ma place est celle d’un simple concierge et non, comme je me berçais de mes illusions,  d’être un partenaire sur le plan de la famille et des affaires.  Si c’est ainsi, sois rassuré ne plus t’importuner de mes nombreux projets.


Bien à toi    

Et lorsque vient le doute,  à Dieu la cohérence entre les hommes...et j'en profite pour rappeler cette chanson  "Exode"  de mon blog du 13 septembre 2019: 





Aujourd’hui, Il suffit d’allumer la télé, en ces temps présents où explose l‘ Info, les polémiques à quasi tous les niveaux, se suivent et se ressemblent.    De plus en plus, -  pardon de ce sentiment qui m’envahit -, elles monopolisent tellement l’attention des foules que ces dernières en perdent « cet esprit fort venant du peuple » : ces génies, ces visionnaires, ces meneurs qui ont contribué à forger l’Homme et le conduire vers sa « Terre Promise ».   Non aujourd’hui, de par ma citoyenneté européenne, il ne me reste que le doute malmené par des discussions sans fin…principalement au sujet des Migrants. 

Le Mal et le Bien
Héros et terroristes 


Un clic pour écouter cette chanson

..

Sur une Musique de Jean-Marie Dorval qui m'inspira ces mots en 1999:


Le Mal ou le Bien 

C’est une vieille histoire
Le Mal ou le Bien
Fin d'un millénaire
Et toujours ce refrain

Des hommes sur des routes
Qui ne mènent à rien
Parce qu’ils ont des doutes
Est-ce mal ou bien

Combien de ruptures
Complices du Malin
Croyant être pures
Ont fait pire que bien

Est-ce bien ou mal
Question de maintien
Ou réponse fatale
Qui fait mal aux seins

Là-bas pas très loin
Ils quittent leurs biens
Envahis de haine
Alourdit leur peine

Que répondre à ça
Plus en plus de soldats
Défilent dans ce bal
Font-ils bien ou mal

Armée qui fait mal
Armée qui fait bien
On choisit son camp
Ou on fait semblant

Est-ce plus mal encore
Question de faire bien
Toute façon les morts
                                                          Ne nous diront rien 


dimanche 16 février 2020

À la veille du jour de Noël, le 24 décembre 2019, j’écrivais sur  mon blog :

« On devient quelqu’un à partir de deux »avais-je lancé fièrement à une époque très active de ma vie professionnelle.  C’est vrai qu’alors les contacts ne manquaient pas ; qu’une famille aimante et respectueuse contribuait à mon propre épanouissement : celui d’un homme dans la force de l’âge qui réalisait ses projets avec succès.  C’était avant.

  Maintenant ce quelqu’un, sans plus jamais l’Autre, sait qu’il n’est plus personne. » 

Or, il m’arrive néanmoins quelques soubresauts de spontanéité en rencontrant l’une ou l’autre personne de la gente féminine.  Alors mon imagination débordante me fait oublier le poids des années et me sens léger comme un jeune soupirant.   Oui, ça fait du bien…Mais je sais d’avance que ce sera sans lendemain.
 Soyez rassurées, mes chères Gentilles Dames vous n’aurez pas à supporter la lourdeur de mon insistance.   Je m’effacerai comme j’en ai pris l’habitude.  


Et c’est mon côté négatif, vous savez, le fait de regardez vers l’arrière, le passé, etc. qui émerge une fois de plus ; que, sur cet iceberg au milieu de l’océan, bat le pavillon du doute. Il me semble que l’inconscient collectif ait retenu la leçon depuis le Titanic.  Un homme qui doute, ça mérite un grand détour ! 


jeudi 6 février 2020

Vous voulez connaître la suite, après cette lettre?

Eh bien tout le monde s'est éclipsé,  ce qui me confirme donc que je suis un vieux fou! 


Tu vois cher neveu,

Merci !  Évidemment que c’est beaucoup d’amour que tu me témoignes quand tu me réponds « Non je ne veux pas te caser mais te garder » suite à ton projet de vendre cette immense maison, aux charges importantes, dont, par le départ de ton épouse   qui veut divorcer contre ton gré, te semblent trop lourdes à supporter … Tu la remplacerais (l’immeuble) en installant des petits pavillons sur un terrain que tu possèdes.   L’un de ces nouveaux habitats me serait destiné, me rassures-tu ; et qu’alors je t’avais rétorqué : « Tu n’as pas à te préoccuper de me caser ! »     Cependant, et excuse-moi de ce moyen qu’est l’écriture qui donne cet avantage de la réflexion après coup, je t’avoue ma perplexité. 
  Non pas pour cette bienveillante attention à mon égard et t’en remercie de tout cœur, mais suite à l’un des soubresauts de dialogues courtois de ce matin – grand privilège, vu que cette fois toi l’homme pressé donnait un peu de répit à ton âme   pour te rattraper - , est-ce que ta pensée profonde s’exprimait-elle vraiment quand tu me rappelas les gains possibles en me réinvestissant physiquement aux nettoyages de bureaux ?
 Dois-je comprendre que, comme il  y a plus de trois ans, que j’étais venu te proposer mes services pour,  parmi tes très nombreux clients dont tu assurais la comptabilité, ceux qui auraient peut-être eu besoin d’aide ;  que mon expérience d’ancien administrateur de sociétés commerciales à l’époque pouvait contribuer à développer leur vision à de meilleurs profits,   tu me proposas ce boulot, certes pas dégradant…, il en faut des nettoyeurs (surtout de la planète) , mais, est-ce de trop d’orgueil, je me voyais plus utile en tant que conseiller ;  serait-ce la seule réflexion qui t’était venue à l’esprit après ma lettre ?

Bien à toi
Tonton  G.
Grez, ce jeudi 6 février 2020

Petit rappel d’une chanson


Le droit d'être utile

Un drapeau m’effleura le visage….et  voilà,  cela m’a inspiré cette chanson en mai 1985




Le besoin de chaque homme doué de raison
Être et faire avec tous les autres
Solidaire partagé le Grand'oeuvre 
De ce gigantesque champ de manœuvre

Mai 1985. Manifestation à Bruxelles contre le plan Val Duchesse qui prévoyait la restriction d'emploi de 3000 enseignants.




Le droit d’être utile ou Le blues du drapeau

Un drapeau m’effleura le visage
Alors que j’étais dans les nuages
Une caresse l’impression d’une présence
Me berça un instant comme un ange

Quand enfin réagirent tous mes sens
Me tournai vers cette chose si étrange
Circonstances liées à l’émotion
Lui donnèrent une toute autre dimension

Circonstances liées à l’émotion
Cent mille êtres suivaient ce drapeau
Revendication des professions
Le droit d’être utile à la nation

Vision symbolique exaltant les passions
Déployées dans les rues de la capitale
Les bannières ouvrières honorant le travail
Ressemblaient vues de loin à des flambeaux

Quand enfin je levai le regard
Découvris mais trop tard l’étendard
Ce dernier s’éloignait en silence
Réveillant en moi mieux qu’une fanfare

Cette vie oubliée de mon enfance
Me revint comme un souffle de fraîcheur
Ce léger soubresaut de bonheur
Donne envie de lancer mon âme au vent

Le besoin de chaque homme, doué de raison :
Être et faire avec tous les autres 
Solidaire, partager le Grand ‘œuvre
De ce gigantesque champ de manœuvre.

Arrangements :  Jean-Marie Dorval

mercredi 5 février 2020


Première approche avec Maëlle* pour interpréter mes chansons


*Ma petite-nièce
Certes, cela ne sera pas facile de trouver un terrain d’entente pour que germe cette complicité indispensable !   À mon humble avis, il me semble que la réalisation de quelle que soit la chose, elle  aura plus de chance de se réaliser avec cette connivence ?  Comment, entre une jeune fille de vingt printemps à l’avenir prometteur,  et moi avec, si Dieu le veut, mes quatre-vingts balais dans moins de trois ans,  atteindre cette alchimie et qu’aboutisse l’œuvre?  En ce qui nous concerne, il s’agit de chansons.  Musicalement, Maëlle a de bonnes bases ;   elle est à sa dixième année de piano, se propose à suivre des cours de chants; elle fait partie d’un petit groupe de jeunes musiciens qui sont à la recherche de textes…et qui font que me voilà !  Serait-ce enfin la chance pour mes complaintes?
Le hic qui déjà apparaît, à part au moins l’une : « Un Homme c’est naturellement bon », dont elle raffole,  qui nous rappelle Jean-Jacques Rousseau,   créée en 1987 pour les cinq milliards de Sapiens qui peuplaient alors la planète  et qu’à ce seuil des bientôt huit milliards, d’abord, au vu des évolutions, Coronavirus compris avec allons-y chers Européens, brusquement amputés du Brexit, relancez vos vieilles peurs du siècle passé, le Péril Jaune, une aubaine pour nos  "made in UE"  moins 1! - ,   j’émets des doutes. L’Homme ne serait (peut-être) plus jamais naturellement bon;   cette mélodie devrait plutôt  se ranger au musée des travaux inutiles.    Mes derniers textes  - qui ne lui parlent pas, comme elle dit - reflètent une réalité beaucoup plus appropriée (migration, pollution, chômage) et seraient donc plus en adéquation avec notre ère.   Et oui, ici tout se complique.  Dilemme entre une jeunesse qui doit évidemment s‘affirmer et la vieille garde sur les arrières. 

Aussi  PR, voici en audio les deux chansons qui se controversent:

« un homme c’est naturellement bon » ; 

  Je le chante depuis juin 1987,  l’humanité fêta  alors ses cinq milliards d’individus.
  C’est la chanson qui modifia complètement ma vie qui fait Que aujourd’hui je te rencontre toi et tous les autres.  

« Un Homme,  c’est naturellement bon ! »
(avec la guitare de Francis Goya)


Un homme c’est naturellement bon
Deux hommes c’est déjà différent
À trois commencent les chuchotements
Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Pourtant un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon

Deux hommes c’est déjà différent
À deux ils se prennent pour quelqu’un
Ici,  commence l’anonymat
Qui fait des autres des forçats
Pourtant un homme c’est naturellement bon
À deux,  c’est déjà différent

À trois commencent les chuchotements
Majorités,  minorités,  vous voilà !
Malheur qui transgressera les lois
La force n’est pas dans l’isolement
Un homme seul n’a jamais raison
À trois commencent les chuchotements

Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Le droit exalte les passions
Éclate en combat de mille ans
Ces guerres abattent les sentiments
Ici on tue sans émotions
Des hommes naturellement bons

À cinq* en comptant par milliard
Cinq milliards d’hommes seuls dans le brouillard
Qui cherchent sans trop bien le savoir
La flamme qui redonnera l’espoir
Qu’un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon


Mais quand les fléaux de la terre
Surgissent comme des cris de colère
S’éveillent soudain des hommes nouveaux
Des hommes qui feront ce qu’il faut
Ils redeviennent tous solidaires

Ensemble des hommes c’est beau ! 




* crée en 1987,  à cette époque nous étions cinq milliards à peupler la planète

ET cette dernière écrite en 2017 à bientôt 8 milliards:

Avis aux Eurosceptiques qui tentent de la voir à nouveau morcelée en petits États.  C’est la planète toute entière qui appelle à nous réunir en grandes Nations pour qu’y règne cette idée maîtresse de la préserver avec tous les êtres qui l'occupent et ce droit légitime qu’ils devraient avoir d’y circuler pour leur propre survie.   

Paroles Georges Salles
Musique Jean-Marie Dorval

Vivre par de-là les guerres
Un clic sur ce lien pour écouter la chanson

Vivre et encore vivre par de-là les guerres
Fuir ces zones hostiles où tombent des missiles
La transhumance humaine parcourt mers,  monts et plaines
On rêve de terres promises,  de villes qui sécurisent

Parfois,  ils ne sont que deux et semblent presque heureux
Il soutient sa belle,  leur décision est claire
En elle cette  semence qui donne tout son sens
Aux besoins de la Terre ;  elle porte la vie en elle

Hélas,  les sédentaires ont imposé leurs lois,
Bloquent par des frontières,  pourtant l’unique voie !
Voilà que la planète finit par perdre la tête,
Enfante la terreur par quelques massacreurs !

Mais enfin se réveillent du fond de la cité
Mille voix et plus encore, regards qui s’émerveillent,
De voir en ces marcheurs, non pas des imposteurs,
Mais des êtres forts.  Présente nécessité.

Et pour les mécontents, dont l’esprit statu quo
Les mettrait au ghetto ;  de voir d’un mauvais œil
Cette marée de migrants allant vers la   Norvège.
N’est-ce pas un privilège que d’être terre d’accueil ?

À tort ou à raison que les dieux me pardonnent
De perdre mes illusions sur le destin des hommes.
Chacun ses opinions quant aux sorts des nations :
Ces lieux mêlés du sang des bons et des méchants.

Vivre et encore vivre par de-là les guerres
Loin des zones hostiles où tombent les missiles
Parfois en cours de route il soutiendra sa belle

Cela ne fait aucun doute elle porte la vie en elle

Un clic sur ce lien pour écouter la chanson