mardi 31 mars 2020

L’Après Covid-19 ?
-         Oui c’est sûr, ce Covid-19 remet en question, non seulement le rouage social et économique mais notre façon de penser collectivement ou individuellement ne sera plus pareille…Et nous ne sommes pas encore au pic de cette pandémie !
-         Une ère nouvelle s’ouvre éclatante de cette vérité où le bon sens, le meilleur de l’Humain, refait déjà surface.    Ce confinement nous a tous rapprochés.  Une inébranlable solidarité citoyenne est le mot d’ordre, soumise avec conviction à l’autorité politique éclairée par les experts.
-         Oui l’Homme grandira et ne commettra probablement plus les mêmes erreurs.  Il aura compris qu’être maître sur la planète consiste surtout à la servir pour que règne en harmonie le monde du Vivant, même le plus petit microbe… mais chacun à sa place, sans excès et tout ira bien.
D’ailleurs de cette solidarité, on en a déjà eu quelques exemples précurseurs comme à Port-au-Prince, le 12 janvier 2010.


Tremblement de terre à Port au Prince le 12 janvier 2010.
+ de deux cent mille victimes




Port-au-Prince
12 janvier 2010
Intro guitare

La terre a tremblé vibrante de colère
Cités effondrées des corps empierrés
L’action humanitaire accourt du monde entier
Faut-il de tels séismes   pour lever les frontières ?
Refrain
À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance


Dans ce chaos sans bruit on suit le chien ça change
Sauvera-t-il quelques vies avec un peu de chance
Entre morts et vivants ça diminue la peine
Ni prêtre ni fossoyeur on inhume soi-même

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

De ce tableau fatal qui frappe les esprits
Entre le bien le mal quel est le juste prix
Après les chiens dociles les loups reprennent la ville
Bien sûr quelques familles choisiront l’exil !

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

Epilogue :
Aux rares miraculés échappés de ces ruines
Votre nouvelle vie en vaut deux ou trois mille
Que viennent à vous ces âmes devenues orphelines
Qui vous donneront la force de rebâtir la ville
Port-au-Prince…
Port-au-Prince…


vendredi 27 mars 2020



Le Monde continue sa vie et il est magnifique ; il ne met en cage que les humains.
Je pense qu'il nous envoie un message :
" Vous n'êtes pas indispensables. L'air, la terre, l'eau et le ciel sans vous vont bien. Et même mieux.
Quand vous reviendrez, rappelez-vous que vous êtes mes invités.
Pas mes maîtres."
(G. Pannia)
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mercredi 25 mars 2020


Tu t’en souviendras mon Fils pour tes cinquante ans

Quelles notes d’espoir pourrai-je t’envoyer ce 25 mars 2020
Vu que ce Confinement mondial nous empêche de nous embrasser
De nous rencontrer pour te fêter avec la grâce d’un bon vin
Heureux d’avoir pu auparavant, sans doute c’était écrit, de passer
Et t’offrir cette montre high- teck du dernier cri, utile dans ce domaine
Que tu affectionnes particulièrement sans trop de peine.
Te souviens-tu de cette chanson écrite pour tes dix-huit ans
Pour célébrer ta venue parmi les adultes à la Flambée rue Francart
Dans ce restaurant de ma mère et que j’avais chanté avec la guitare
« Faut-être deux », complainte qui s’adressait à ta maman
Notre séparation de plus d’un an nous privait de l’indispensable
Complicité parentale et la chance autour de cette grande table
Pour ton anniversaire m’avait offert cette belle opportunité
Non ce n’était pas l’amant implorant sa belle qui l’avait quitté
Mais ce père responsable qui pensait à ton avenir
Cela me replonge, j’y pense maintenant, dans mes souvenirs
Oui, j’avais dix-huit ans quand mes parents aussi se désunirent.
L’épilogue, la mise en garde d’un père à son fils pour qu’il s’éveille
Plutôt que se préoccuper de ses parents en état conflictuel  
N’a plus de raison d’être.  Éveillé tu l’es : plus besoin de cet air
J’espère survivre à ce Covid-19  pour te souhaiter encore de nombreux anniversaires.

mardi 24 mars 2020

Covid-19...Quoi de neuf? 

 Aujourd'hui c'est  Manu Dibango, (86 ans)  à Paris. 




Viendra-t-il jusqu’à moi ce prédateur invisible
Agressant  ce trop d’hommes devenus nuisibles?
Hélas, aveugle, il s'attaque aussi aux autres!
Je prie pour qu'ils aillent aux Cieux près des apôtres,
Les fragiles,  les âgés,  les moins utiles comme moi!
Douze années que je m'estime  une charge pour l’État, 
Que le Fédéral me verse tous les mois ses écus
Alors qu’il y a  tous ceux qui n’ont pas encore vécu. 
D’après les statistiques, les moins vivants...bref les morts, 
Quatre-vingts pour cent auraient près de quatre-vingts ans.
D'un home en quelques jours une vingtaine, plus vieux encore!
Que leurs corps reposent en paix!  N'ont-ils pas fait leur temps? 
 Mais qui oserait le dire :
Moi peut-être, puisque je suis à l’âge de partir ?
Que je ne chante plus Léo Ferré « Avec le temps »





Chant et guitare : Georges Salles.
Contrebasse : Françoise Massot.


Avec le temps

 Pour répondre au souhait de Nicole Detiers,  directrice d’Hebra music,  mon éditeur à Bruxelles, dans le but de passer à « Chanson pour la Gloire » ,  j’interpréterai cette chanson à la guitare,  accompagné par Françoise Massot à la contrebasse.    Cependant,  bien qu’elle fut déjà enregistrée chez mon ami Philippe Capon,  je refuserai de me présenter sur le plateau de la chaîne de télévision belge.   Et cette chanson « Avec le temps »  je l’avais complètement rayée de ma mémoire, quand un jour Philippe me rappela.  Il estimait que mon interprétation méritait d’être retenue.

Cliquez ici pour écouter cette chanson


Chant et guitare : Georges Salles.
Contrebasse : Françoise Massot.


samedi 21 mars 2020


(Hommage aux soignants et tous les autres qui aident en ce moment)


…/…Et quand les fléaux de la terre
Surgissent comme des cris de colère
S’éveillent soudain des hommes nouveaux
Des hommes qui feront ce qu’il faut
Ils redeviennent tous solidaires…
Ensemble des hommes, c’est beau !

(Épilogue de ma chanson « Un homme c’est naturellement bon »
Un clic sur ce lien pour écouter cette chanson


Lettre à Monsieur Jacques Attali.

Ah, cher Monsieur Jacques Attali, pour ce premier jour du printemps 2020, votre passage télévisé de ce samedi, grâce à Télé matin de France 2, nous apporte, malgré l’angoisse du Covid-19 qui plane, un sentiment de réconfort en ce sens de cette convergence des esprits forts, dont le vôtre pour lequel j’ai toujours une très grande admiration.  De facto, merci de nous permettre, par votre analyse sur les questions économiques et sociales, d’affiner notre propre jugement et peut-être de mieux anticiper l’avenir, car effectivement, aux yeux du plus grand nombre, trop d’inconnues subsistent et ne peuvent que freiner les bonnes décisions à prendre.  Évidemment des actions adaptées demandent avant tout une vision exacte de la situation que votre étude en tant qu’économiste nous éclaire.  Merci.
Hier vendredi 20 mars 2020, sur mon blog, je rappelais la crise du pétrole des années début soixante-dix, et qu’alors fut imposé les limitations de vitesse par la plupart des pays européens.  Les statistiques démontraient la baisse des accidents routiers.  Ce fut, et ce l’est toujours une bonne décision, me semble-t-il (ce que je ne pensais pas particulièrement un demi-siècle auparavant au volant de mon bolide). Vous savez, bien mieux que moi, que l’intérêt général – et ça commence par la Vie avant tout – oblige les gouvernants des pays à ces règles coercitives, qu’on appelle lois, pour le bien de tous.   
Ce qui va suivre ici, et je suis quasi certain que cette pensée germe déjà dans le milieu intellectuel des écrivains et des politiques, qui suivent de très près l’évolution avec ses conséquences mortifères dues au Coronavirus, c’est de constater qu’en Chine la situation semble tout doucement revenir à la normal,  alors qu’en Europe, et particulièrement en Italie et en Espagne, le ravage continue et augmente… que dès lors, nous l’avons tous compris, c’est une question de modèle gouvernemental.  D’un côté un régime communiste ferme, de l’autre des démocraties affolées. Le modèle libéral sur la touche… retour à la dictature ???  Au nom du Vivant, quelle sera la règle pour l’avenir du monde et de la planète ?   Dites-moi Professeur.

vendredi 20 mars 2020



À travers le mur de mes sens,
Je pressens d'autres emmurés vivants.
J'écris, c'est un mystère
Je vis, c'est un miracle
Depuis des siècles et des siècles, je crie : Au SECOURS !
On me répond : Attendez votre tour. 

(Paul Valet le poète,  alias  Dr. Georges Schwartz)



 Évidemment, qu'on a tous nos sens en alerte face à l'impitoyable ascension du Covid-19...et que, dès lors, mes textes, je le constate, n'intéressent plus grand nombre de lecteurs.
 Priorité à l'Info, aux experts de la santé, aux politiques, historiens et philosophes.   L'un d'eux, Aurélien Barrau, de son studio parisien, me surprendra.  En effet, le hasard d’avoir pu suivre son télé cours, vu le Confinement*.  Il proposait aux jeunes étudiants universitaires «de laisser les belles Citations (du passé j'imagine), pour qu’ils s’orientent plutôt vers   la Recherche au CNRS".  Étonnant pour un prof de Philo !  Mais l’ennemi est aux portes de la cité, n’est-ce pas ?    La France aussi a un réel besoin de nouveaux cerveaux scientifiques.
Au fond, je reconnais que donner mon avis sur la question risque d’irriter, voir agacer. Pardon !    Silence donc, du moins pour le Coronavirus et ses conséquences.  In fine, nous observons qu’elles ne sont pas toutes négatives pour la planète !  On en tirera sans doute les leçons pour l’avenir.  Cela me rappelle la crise du pétrole en 1973 où la vitesse fut limitée, et l’est restée définitivement depuis.  À l’époque, derrière le volant de ma nouvelle SM Maserati-Citroën, le trentenaire que j’étais, en avait des crampes, habitué à vaincre le bitume à près (ou +) de 200Km/H, pour arriver à Nice de Bruxelles, en moins de sept heures.  

Oui, chers amis-lecteurs, en ce temps-là, je ne lisais pas des Paul Valet, que je découvre grâce aux invités de François Busnel sur le plateau de la Grande Librairie. (France 5 mercredi soir) :  « Le Monde n’existe pas » d’après l’un d’eux, Fabrice Humbert,  le titre de son dernier livre. 

 Oh que si, grâce à eux, ces écrivains, ces poètes, ces romanciers !  

Mais non, à l'époque, je "performais"...


*Oui, volontairement avec un grand C.  À mon humble avis, Confinement sera historique comme la Révolution de 1789.  

« Mayday, mayday Grande terre malade ».





Mayday,  Mayday  …
Refrain :
Mayday, Mayday ! Grande Terre Malade
À quoi servent les discours envers les pollueurs.
Chantons  plutôt en chœur  cette ballade,
Ah !, ce qu’il faudrait c’est un bon docteur !

Les océans se fâchent,  la banquise se relâche !
Des villes, même comme New York, les ouragans s’en moquent.
L’eau la boue  le vent, il manque encore le feu ;
Tapis dans le tréfonds des volcans sommeillant.

Mayday,  Mayday  …

Un enjeu de taille  : les déchets nucléaires !
Certains scientifiques conseillent le fond des mers.
Pour ma part, je préfère,  le fond des  cratères ;
La lave  c’est pratique, ça lave aussi docteur

Mayday,  Mayday  …

Il  germe dans des  usines  de  tristes combines
Pour vendre d’étranges grains, cultures sans lendemain ;
Surtout pour les abeilles,  devenues inutiles.
Les  champs de pétrole,   pas ce dont elles raffolent !

Mayday,  Mayday  …

Encore s’il n’y avait pas tous ces enfants qui meurent,
En mal de nutrition et ce mal se déchaîne !
Le temps de cette chanson plus  d’une cinquantaine  ;
En plus des pollueurs  règnent des affameurs !

Mayday,  Mayday !  Grande terre malade !
Ce cri d’alarme et, comble de malheur
Des marchands d’armes, des victimes en cascade !

Oui!, ce qu’il  faudrait c’est un bon docteur !

Disons surtout,  une armée de psychiatres!

Arrangements: Philippe Capon

jeudi 19 mars 2020


Non, je ne suis pas convaincu que Covid-19 soit l’ennemi public n°1.
Il y a pire : l’Homme vis-à-vis de lui-même.  Ce confinement ?  Bonne nouvelle !
Un peu de replis citoyen pour prendre conscience des enjeux de l’Évolution.
Pourquoi pas ?   Mais, comme je viens de l’énoncer, il y a pire.  Combien de temps, chers Gouvernants croyez-vous que ces Sapiens se maintiendront dans le calme et la dignité avec ce point de mire  de la solidarité apaisante… qu’ils respecteront vos ordres pour notre sauvegarde communautaire ?  Non ce virus ne m’inquiète pas trop ; par contre, je crains fort que dès que le manque à gagner deviendra le manque tout court et principalement de l’instinct grégaire des humains, le chacun- pour-soi ne prenne la relève…et comme des loups affamés, ils s'entre-dévoreront.


Le besoin de chaque homme doué de raison
Être et faire avec tous les autres
Solidaire partagé le Grand'oeuvre 
De ce gigantesque champ de manœuvre

Mai 1985. Manifestation à Bruxelles contre le plan Val Duchesse qui prévoyait la restriction d'emploi de 3000 enseignants.




Le droit d’être utile ou Le blues du drapeau

Un drapeau m’effleura le visage
Alors que j’étais dans les nuages
Une caresse l’impression d’une présence
Me berça un instant comme un ange

Quand enfin réagirent tous mes sens
Me tournai vers cette chose si étrange
Circonstances liées à l’émotion
Lui donnèrent une toute autre dimension

Circonstances liées à l’émotion
Cent mille êtres suivaient ce drapeau
Revendication des professions
Le droit d’être utile à la nation

Vision symbolique exaltant les passions
Déployées dans les rues de la capitale
Les bannières ouvrières honorant le travail
Ressemblaient vues de loin à des flambeaux

Quand enfin je levai le regard
Découvris mais trop tard l’étendard
Ce dernier s’éloignait en silence
Réveillant en moi mieux qu’une fanfare

Cette vie oubliée de mon enfance
Me revint comme un souffle de fraîcheur
Ce léger soubresaut de bonheur
Donne envie de lancer mon âme au vent

Le besoin de chaque homme, doué de raison :
Être et faire avec tous les autres 
Solidaire, partager le Grand ‘œuvre
De ce gigantesque champ de manœuvre.

Arrangements :  Jean-Marie Dorval

mardi 17 mars 2020


Nous serons de ceux-là
 De cette terrible pandémie du Coronavirus

Vite un peu de souvenir pour ma descendance !

 Y aura-t-il pour moi un après Covid-19 ?
  Rien n’est moins sûr à soixante-dix-sept ans.

Le pire n’arrive jamais, m’avait un jour dit cette grande et noble Madame C., propriétaire d’un domaine à Rhode-Saint-Genèse, qui rappelait, légèrement en plus modeste, le château du Belvédère de la famille royale de Belgique, qu’elle m’avait permis de louer.  Ce genre de propriétés sont en général réservées aux ambassades.  D’ailleurs, durant l’Occupation nazie, Léon Degrelle y séjourna avec son staff de domestiques militaires.   Il est vrai que j’y avais mis les apparats qui conviennent pour notre première rencontre, en passant le porche au volant de ma Bentley. Cela faisait très gentleman, en m’inclinant, comme mon père me l’avait appris, pour le baise-main à l’égard de cette élégante quinquagénaire et   veuve depuis peu.  La perte de son mari docteur, l’avait décidé de construire en annexe, sur un quart du parc un bungalow moins énergivore et sans étage pour sa vieille tante et son fils étudiant en médecine évidemment.  J’y vécu plus de dix ans, découvrant dans la cave des grands crus[MP1]  abandonnés suite à la débâcle allemande.  Avec sa permission, (nous sommes fin des années soixante-dix), curieux, j’avais débouché quelques bouteilles de ces vins des années trente.  Hélas !  Tous imbuvables !  Sans doute, ces grands Bourgognes avaient participé à leur façon, de faire de la Résistance ! 






mercredi 11 mars 2020


Ô toi Terre, immense être intelligent
Selon Da Vinci, génie, visionnaire, prophète !
Ce virus serait-il l’arme du Tout Puissant:
La peur qu’il engendre sur toute la planète?
La pensée savante reprend-elle du poil de la bête,
Puisque enfin on l’écoute ?  Même les politiciens
La suivent et nous aussi… Non pas comme des chiens,
En toute intelligence : fini les voyages à notre guise ;
Quasi plus personne sur la Place Saint Marc. 
Clair que mourir à Venise ne soit plus de mise !
Je crois…Non, non, j’affirme « Elle en a marre ! »
Le scénario qui va suivre est cousu de fil blanc
Un programme stratégique pour contrer ce bilan :
Le bilan, bien sûr, de ce monde en perte de vivants.  
Les caméras pleurent depuis les satellites
Le verdict des images est sans appel
L’insolite a bien remplacé le Naturel.
Avec l’espoir que ce dernier revienne   au galop.
Les Anciens y croyaient !  Mais revenons au scénario,
Bien que déjà à moitié dévoilé en mentionnant Venise.
Je l’avoue, la rime m’avait guidé pour cette analyse,
Où la condition humaine est remise en question.
Surtout par ceux qui décident de son évolution.../...
Oui, au sujet de ce virus, certaines rumeurs circulent.
Bah, allons-nous avaler ce genre de pilule?


  
« Tango Terre ».
  


Ce que la Terre désire, le vœu de cette chanson:

Tango Terre
Paroles et musique : Georges Salles
Arrangements :  Jean-Marie Dorval

Le désir la Terre?
C'est de voir comme elle est belle
De la contempler et s'y trouver bien
Que les hommes y prospèrent 
Dans une entente fraternelle
Écoutent leur âme et maîtrisent leur destin
Le désir de la Terre
C'est de penser comme elle
Libre de toutes frontières pour établir les liens

Refrain:
Mais elle est comme une femme 
Qu'on a violée
Par des bombes et des flammes 
Pour l'aseptiser
Car nous les petits hommes
Croquant la pomme...de la Connaissance? 
La Connaissance!  N'est pas ce que tu penses
La Connaissance ! N'est pas que l'expérience*
La Connaissance?  Peut-être une simple question...d'aimer

Le désir de la Terre 
C'est de vivre comme elle
Sans vouloir changer le cours de son Histoire
Laissons couler les rivières
Nul besoin de tutelle
Plus de barrages trop lourds ni de villes trop noires
Le désir de la Terre c'est d'être en communion
On saura quoi faire pour gérer ses nations

Le désir de la Terre
C'est se sentir en elle
Au paradis comme elle aux travers les cieux
Dansante dans l'univers 
Amoureuse du Soleil
Que femmes et hommes ensembles
Soient vraiment heureux
Le désir de la Terre

C'est perpétuer l'instant
De l'amour mères et pères pour la vie d'un enfant

Et s'accomplira sa voie sa destinée
Fière de nous porter dans l'immensité
Nous devenus sages presque des anges


D'être une étoile parmi les étoiles.