dimanche 31 mai 2020


Cher Jacques Attali,

 C’est dingue… - Et je ne suis qu’à la page 161 de « À  tort et à raison » pour entamer le chapitre 4 : En avant la musique !
Mais c’est la page 148  - votre réponse négative au journaliste Frédéric Taddeï,  concernant le « train du pouvoir où vous restez embarqué », comme il dit - ,  que vous n’aviez jamais demandé à écrire un rapport.  Je recopie vos lignes :  « J’ai été à plusieurs fois sollicité.   Soit par les Nations unies (le secrétaire général Boutros-Ghali m’a demandé un rapport sur les risques de dissémination nucléaire après la dislocation de l’Union soviétique), soit par les autorités françaises.  Écrire un rapport, cela n’est jamais du temps perdu.  Cela fait avancer les idées… »
 Et bien, permettez-moi de rebondir à cet endroit précis.  Je constate à quel point vous aviez été l’un des intellectuels visionnaires des plus appréciés des hommes du pouvoir dont (pour la petite parenthèse) certains   malheureusement, comme vous l’écrivez, n’ont pas toujours suivi vos analyses ou se les sont attribuées.   Que d’années déjà, depuis la présidence de Jacques Chirac qui venait d’annoncer (juin 1995) la reprise des essais nucléaire dans le Pacifique à Mururoa !  J’en créerai une chanson (titre principal de mon deuxième album déposé à l’Élysée et à Matignon - le Premier ministre Lionel Jospin m’enverra une lettre de remerciement - .  C’est un    Rock symphonique    qui suppliait le Président de France de stopper ces essais atomiques.  Pourquoi ces dernières lignes ?   Le nucléaire, Professeur, le nucléaire ... ce secrétaire général des Nations unies à l’époque qui fait appel à vous.  Par maintenant ce livre tout récent - où vous mentionnez aussi Gérard Mourou, prix Nobel de Physique 2018, au sujet de la transmutation des déchets radioactifs, Eurêka ! - , livre qui m’apporte un précieux éclaircissement de ces trente « moins glorieuses » années et certainement un pont de plus pour permettre quelques petits pas encore pour franchir les abîmes qui séparent les peuples de la Positive-Planète, j’aimerais votre bonne attention à ce passage de mon blog  ( Je précise, c’est une chanson…N’aviez – vous pas écrit « En avant la musique ! » ? 

vendredi 22 mai 2020

Il n'est pas loin le temps où l'on sera choqué en rencontrant  un humain sans masque comme surpris par un nudiste en pleine ville!

jeudi 21 mai 2020


Ah, ces villes surpeuplées ...(et les conséquences)!

Envers et encontre tous…Peut-être, le cheminement du vers
Me plonge parfois dans des décors – Non, pas imaginaires ! –
Non !  Je précise, bien au contraire, plutôt très terre-à-terre. 
Le « tous » et pas « tout » ; le premier désignant l’humanité
Avec tout ce qu’elle a engendré, en bien ou en mal ;
L’autre, le monde du vivant et vibrant dans sa globalité
De notre planète qui, dans l’univers avec sa bonne étoile,
Le soleil, danse comme une amoureuse à son premier bal.
C’est vrai qu’elle semble, aux yeux du cosmos, si juvénile…
Pourtant déjà, pareille à une vieille en fin de vie près du poêle,
Toute ridée ; se souvenant de ses garçons et même de ses filles
Qui l’ont abandonnée, préférant les tentations des villes.


Ô ville!


Arrangements: Jean-Marie Dorval

Ô ville !

Dans une ville de fracas, où les chantiers battent
Le rythme des vies qui viennent, ou qui partent
Sous ce ciel enfumé que percent des sirènes
D’ambulances folles, d’ambulances trop pleines.
Pour faire face aux buildings, les petits toits des logis
Veulent tenir bon, mais craquent sans oraison.
Refrain :
La ville se transforme et nous transforme
La ville change son cœur de pierre
La ville voudrait devenir énorme
La ville s’écoule vers une autre ère.

Dans cette ville de fracas, qui trop tôt nous réveille,
On n’a plus besoin de réveille-matin :
Des grues gigantesques nous tirent du sommeil
Et nous lâchent pêle-mêle aux ingrats lendemains.
Les bosses et les fosses, que l’on côtoie,
Ressemblent à des tombes ; il ne manque que les croix.

Dans cette ville de fracas de travail éternel,
L’orgueil va bon train dans ces tours de Babel.
On y chasse la nature à grands coups de pioches.
On y chasse la vertu à grands coups dans les gosses.
On y prend son parti, se croyant libéré;
Mais la pleine liberté, c’est surtout d’être entier!

Les besoins de la ville, non contente des hommes,
Pour jouer au Soleil s’en est prise à l’atome :
Cette ville de lumière nucléaire débile,
N’a-t-elle rien compris après Tchernobyl ?
C’est aussi dans cette ville, au service de Caïn,
Que l’on dit à Dieu : « Non !  Retourne d’où Tu viens ! »

Ô ville !  Cité d’autrefois, quelle que soit ta culture,
Les rires d’enfants résonnaient dans l’air pur.
Ô ville !  Toi qui servais la vie et protégeais nos filles
Déterminais si bien la tâche et le maintien ;
Délimitais tes droits à de simples murailles,
Ton cœur avec le nôtre, battait dans tes entrailles.

samedi 16 mai 2020

Et à propos des enfants qui nous aident, encore ceci

Ce père mérite le prochain  prix Nobel pour la Paix
et toi petite Salwa une jolie chanson :
« le Rire d’un enfant est invincible ! »

 Alleluia, Alleluia! 

  Que de là-haut du Ciel,Cher Léonard Cohen, donne-moi l'inspiration pour de nouvelles paroles  sur "Hallelujah" en hommage à Salwa. 





PUBLIÉ LE 19/02/2020 À 10:52
Un rire d'enfant comme on adore en entendre. Ce rire c'est celui de Salwa, une petite syrienne de tout juste 4 ans, dont le quotidien est, depuis qu'elle est née, rythmé par la guerre.
Salwa a fui à plusieurs reprises. Actuellement, la petite fille vit à Sarmada, à une cinquantaine de kilomètres d'Idlib dans le Nord-Ouest de la Syrie. Une zone qui est actuellement bombardée par l'armée de Bachar al-Assad. Les bombardements qui d'ailleurs se sont intensifiés ces derniers jours, poussant près d'un million de personnes à fuir. Du jamais vu depuis 2011.
Et au milieu de ce chaos, il y a Salwa. Pour tenter d'apaiser sa fille, pour la protéger aussi, son père a inventé un jeu. Comme le raconte le journal 20 Minutes, la règle est simple : à chaque fois qu'une bombe explose ou qu'un missile frappe une cible, il faut rigoler. Le papa a filmé la scène.
Hallelujah Salwa,
(La vrai victoire : le rire innocent !)

Au-delà des souffrances qui embrasent le monde
Rythmées par les maux … les conflits qui grondent
Sur ta musique, cher Léonard, permets-moi ces mots
Cette hymne divine réveilla nos cœurs
Adieu les sanglots
Plus de vague à l’âme  
En chœur nous chantâmes … Hallelujah

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah

Hélas confinés, tous ensemble isolés
Plus question de   rencontres …entre amis et les autres
Le masque obligé … Peut-être définitivement ?
Pour sauver nos corps ?   Mais   là-bas des missiles
Contraignent à l’exil des femmes des enfants
Hors des villes et l’esprit part en vrille
 Oh miracle! Il y a Salwa

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah

Sursauts de l’enfant     face aux boums et aux bangs
En rires hilarants non des cris et des pleurs
L’entends-tu sous le blindage de ton tank ?
Vas-tu comprendre, artilleur massacreur,
Quelle gloire espérer par les armes
Où coule le sang et les larmes ?
La vraie victoire : le rire innocent

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah

De voir cette fillette dans les bras de son père
Détraumatise    l’horreur de la guerre
Faut croire que s’élèvent encore des hommes
Qui, face aux défis, jamais n’abandonnent
Et tracent la voie qui mène les autres
Qui mène les autres  
Pour le rire innocent des enfants

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah

Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah



dimanche 10 mai 2020


.../... que
 je nommais Divine dans un précédent courriel,
Merci de votre présence, toi et ta fille Aude, - Aïe, ce lapsus !
Oui, j’avais tapé sur le « i » et lisait « Aide » ; et, comme venue du ciel,
Me vint cette pensée :  nos enfants ?  Le meilleur remède à ce virus !
Quelle délectation ce samedi ensoleillé à la veille de fêter Maman !
Ce tableau, qu’un Van Gogh aurait peint …  Des fleurs vibrantes
Sur l’herbe apprivoisée.   Que de joies… des plus petits aux plus grands !
Nous profitions de ce moment, parlions librement, en toute détente.
Enfin presque, car j’appréhendais cette rencontre en face-à-face,
Suite à toujours mon besoin d’aimer, ne voyant pas cet océan
Qui nous séparait … dans ton cœur, je souhaitais une petite place.
Déjà par mes chansons - et ici   je te remercie de t’être abstenue
De commentaires ; l’élégance d’un silence est mieux qu’une critique -
Et Maëlle est apparue, c’est mise au piano ; nous étions tous émus.
Merci pour cette info de Vincent Lindon …mais n’est-ce pas un peu fanatique
Ce discours, me semble-t-il ?   Enfin je ne suis pas dans le secret des dieux !
Et justement en pensant au divin, cette révélation me tombait des cieux :
Il y a plus de vingt ans, promenant mon chien sur un chemin de campagne.
Je méditais, comme la plupart des humains, sur la question du Bien et du Mal*,
M’adressant au Tout Puissant…Une réponse fulgurante, des paillettes d’or
Couvrirent subitement mon fidèle ami quadrupède, avec ces mots peu banals
Qui se figeront à jamais dans mon esprit et probablement jusqu’à ma mort :

« L’ennemi c’est ma Puissance
L’Amitié ma récompense »

 Sorry !   Que disais-je ? Ah oui, ce malaise de mes égarements épistolaires ?
Agréable surprise de m’être rendu compte de mon erreur. 

Avec toute ma gratitude



*PR, cette chanson qui, suite au Coronavirus en ce moment,  n'est plus vraiment dans le contexte, puisqu'on ne circule plus sur les routes.


Le Mal et le Bien
Héros et terroristes 


Un clic pour écouter cette chanson

..

Sur une Musique de Jean-Marie Dorval qui m'inspira ces mots en 1999:


Le Mal ou le Bien 

C’est une vieille histoire
Le Mal ou le Bien
Fin d'un millénaire
Et toujours ce refrain

Des hommes sur des routes
Qui ne mènent à rien
Parce qu’ils ont des doutes
Est-ce mal ou bien

Combien de ruptures
Complices du Malin
Croyant être pures
Ont fait pire que bien

Est-ce bien ou mal
Question de maintien
Ou réponse fatale
Qui fait mal aux seins

Là-bas pas très loin
Ils quittent leurs biens
Envahis de haine
Alourdit leur peine

Que répondre à ça
Plus en plus de soldats
Défilent dans ce bal
Font-ils bien ou mal

Armée qui fait mal
Armée qui fait bien
On choisit son camp
Ou on fait semblant

Est-ce plus mal encore
Question de faire bien
Toute façon les morts
                                                          Ne nous diront rien 

jeudi 7 mai 2020


Ce jeudi, je dis :

Après le baptême, puisque nous naissions impurs,
Mais qu’à ce jour, après des siècles de soumission
À l‘autorité d’un Dieu unique bien plus vrai que nature,
Alors que celle-ci se rappelle à nous par cette punition
Pour certains… pendant que d’autres, plus scientifiques,
Lanceront leurs hypothèses…à tort ou à raison ?  Qu’importe ?
La loi du plus fort l’emportera à coup de débats politiques
Et financier par la même occasion : un vaccin en quelque sorte,
Pour remplacer l’eau du Jourdain. Au diable ce baptême !
Le clergé se modernise.   Serait-ce un nouveau stratagème ?
Loin de moi une telle pensée.  Tiens qui frappe à ma porte ?
Personne comme d’habitude.   Cela restera lettre morte !  

mardi 5 mai 2020




Des gens qui boivent ?

La pire tare de l’humanité…un gouffre absolu, sans espoir.  Aucun projet possible !  Tu le sais que l’alcool détruit les neurones.   Le cerveau se fragilise… ne sera plus capable de discernement ! 
 Lucio, ton grand-père, génial dessinateur-décorateur, à la veille de ses quarante ans, eut l’idée d’ouvrir un restaurant. Aux habituels croquis, plans et maquettes destinés au confort de l’habitat, dès lors excella-t-il par un dernier coup de crayon magique pour la réalisation, au 21 Petite rue des Bouchers, en plein centre de Bruxelles, à deux pas de la Grand-Place, d’une pittoresque auberge, baptisée « Au Mouton d’or », plutôt que « La Flambée* », prévue au départ.    Cette enseigne fut proposée par le Collège des Échevins communaux, en souvenir d’une ancienne hostellerie de la fin du XVIIᵉ siècle, sise au même endroit.  Ce lieu du bien manger à prix démocratique conquerra le cœur des Bruxellois, surtout grâce à l’accueil de ce patron hors du commun qui débordait de courtoisie et d’humour, capable de dérider les plus aigris.  Hélas cette empathie naturelle, où bonne chair et bon vin coulent à flot, entraîneront progressivement ton aïeul à lever la coupe avec ses nouveaux amis clients qui, dès lors, rechercheront bien souvent sa joyeuse compagnie à leur table.  

  Cette douce euphorie d’ivresse sociale, bénéfique lorsqu’elle est occasionnelle pour fêter un événement, une réussite ou même, plus terre-à-terre, se libérer des quelques contraintes de l’existence qui parfois assaillent, par contre, s’inscrira au passif et deviendra vite une addiction pour cet hôte nouveau- restaurateur, dont le rôle est de recevoir chaque jour et apporter son plus à la joie des invités-payeurs.  L’aimable patron, de plus en plus aux fermetures, par ce trop-plein d’alcool, se métamorphosera en tyran jaloux dont sa collaboratrice la plus proche, son épouse, sera en première ligne.   
  Un an suffira : cette famille heureuse aux six enfants avec Claudine, ta maman, juste au milieu, ne fut plus qu’une famille brisée !  Tu connais !  
* Ma mère s’enfuira et récupèrera l’enseigne « la Flambée » pour son propre restaurant, 24 rue Francart à Ixelles, près de la Porte de Namur.
    Non, je précise l’ivresse joviale et sociale n’était pas excusable.  Navré, mais pour moi, dans cet état d’esprit, aucun avenir harmonieux !

Un autre exemple :
 Te rappelles-tu de comment et pourquoi la perte de mon bateau, toi qui rêves de hisser les voiles et voguer vers le Large où je suis censé t’accompagner.   J’avais manqué - et j’en manque encore, comme tu me l’as reproché ce dimanche midi, de ne pas t’en empêcher à cette addiction de boissons aux degrés multiples - de « couilles », pour ne pas avoir viré mon skipper alcoolique.     Il avait mission de me ramener des Antilles le   Spirit of Sindbad en Europe.  J’avais voulu rejoindre au plus vite la belle Évelyne.  Prudent cette fois en pensant à une Martine d’autrefois, qui m’avait lancé par dépit : « - Qu’est-ce plus important qu’une femme qui t’aime ? » et qui me quitta quand-même, vu que j’avais choisi la mer.   Avant mon envol de Saint-Martin, j’engageai un équipier pour me remplacer à bord.  L’Homme amoureux, que j’étais à nouveau et de facto pressé, ne remarqua pas que ce providentiel marin était non pas le partenaire idéal pour Jean-Louis à la barre du cotre, mais au bar de la marina entre joyeux alcolos.
Quelques milliers de miles plus au Sud, en face du Surinam, mon bateau se fera éventrer par un cargo.   Pourquoi ces deux comparses voguaient-ils par-là, alors que le cap prévu était les côtes de Belgique ou de  France ?  J’en ai déduit que sans doute, cuvant leur vin, dormaient-ils paisiblement, confiant leur sort au pilote automatique, malheureusement aveugle.  Oui, ce précieux instrument de navigation   ne prévient pas, ce n’est pas un radar.  En plus de la nuit tombante, très soudaine sous les Tropiques, il est très possible que les feux de route n’étaient pas encore allumés et qu’alors ce navire surgissant de la nuit avec son homme à la barre n’avait pas aperçu le Spirit of Sindbad.  

Retiens la leçon, cher neveu par l’alcool :  perte d’une famille et perte d’un bateau !   
L’ivresse entraîne des beaux rêves, mais la réalité est tout autre.
Allume tes feux de route et sois vigilant : plus le moindre verre !  Alors tout te sera possible, car tu en as les capacités.   Je te promets.

Tonton Geo