jeudi 20 août 2020


Prière adressée aux chers Gouvernants,

Et comment aller vous réagir suite à ce débordement de cette foule quasi sans masques aux Champs-Élysées, exaltée par la victoire du PSG ?
Nouveaux grands débats sur les plateaux de télé entre politiciens, intellectuels et journalistes qui me feront penser au caquetage de volailles dérangées dans la basse-cour ?
Des jeunes s’en sont pris, à coups de pied, contre quelques fourgonnettes policières. Sages ses occupants qui n’ont pas réagi, bravo !  Et qu’on en prenne de la graine.  C’était, à mon humble avis, l’action la plus adaptée.  Puisse-t-elle, cette attitude passive, servir de modèle pour la suite et ne pas, à nouveau renforcer les restrictions plus encore. 

Georges Salles
« mesparaboles.blogspot.be »

mercredi 19 août 2020

Plandémie - Plandémic???

Tu  sais Michel,

Si tu veux mon avis au sujet de ce "Plandémic" ,  "fake news" ou non? ,  je n'ai pas l'intention de m'en préoccuper outre-mesure.   Le mal le plus profond de l'Humanité pour moi est cette peur de l'Autre. Oui, comme le disait Hobbes, l'Homme est un loup pour l'Homme. - dans le sens qu'ils se dévorent entre-eux pour protéger leur groupe sur un territoire précis. .  Cette information , ce Plandémic, est certainement presque aussi virulent que la Covid-19 , donc ferait partie d'un  même programme de cette "Main Invisible",  théorie d'Adam Smith qui remonte au Siècle des Lumières, mais à laquelle, j'apporterais une certaine nuance, que cette "Main invisible" ne serait pas spécialement où  l'intérêt  de l'individu et de la société qu'il forme (Etats, Cités... etc.) vont de pair , maïs pour l'ensemble des espèces du Vivant et de la Planète. .   

samedi 15 août 2020


In fine, même Jean-Jacques Rousseau n’y croyait plus :

 Que l’Homme est naturellement bon ! *


Confinement…Non confinement…re confinement…ETC.  

Et j’en reviens à Platon. Bigre,  déjà deux mille trois cents ans !
Nous sommes à l’ère où les avis, les opinions de toutes sortes,
S’étalent dans tous les sens et, rien qu’à nous voir déambulant
Derrière nos masques, nous marchons comme des cloportes,
Convaincus ou non, mais surtout soumis à la peur du gendarme,
Démontre, - il nous avait prévenu le philosophe de la République,
Que la démocratie (et pas qu’elle)  ne pourra sécher les larmes
De ces foules qui n’ont plus  le droit d’être. - Moins de risques
Que surgissent  Indignés,  Gilets jaunes,  Printemps arabes !
De  Charybde en Scylla,  la politique n'a plus rien à voir
Avec ses  origines, soucieuse du Bien-être; c'est celle du Pouvoir
Où rivalisent, avant les élections, les sourires les plus affables. 
Tristes, ces gouvernements qui règnent en vertu de la majorité
Manipulée par ces oligarques sans âme ni connaissance,
Puisqu'ils n'en sont que leur reflet où chaque individu ne pense
Qu'à ses propres intérêts au détriment de celui de la Cité
Du bonheur, paraît-il.  Oui,  il faut   se  forcer un peu 
Et ne pas se leurrer par nos tendances à la facilité.
Obéir donc sans aimer l'Autrui, serait ce qu'il y a de mieux?.
Rester dans  la Caverne  et continuer à condamner Socrate?
Le  Siècle des Lumières n'a pas empêché 1789 qui fit date! 
Enfin,  Platon  nous avait prévenu trois cents ans avant Jésus!
Ah, ces philosophes qui nous ouvrirent l'esprit !  Nous? 
 Enfin, quelques uns...Une minorité, pas beaucoup plus!
Selon Hobbes :" Les hommes entre-eux  sont des loups.


Évidemment au XVIIIème Siècle on ignorait l’impact que le méchant ancêtre du chien,
Terrorisant les enfants dans les villages, participait au bon équilibre de Mère Nature,
Prôné par les écolos au grand dam des bergers, ce qui enclenchera ces débats sans fin,
Depuis les Mairies rupestres jusqu’aux plus hautes instances qui prendront les mesures
Un peu lâchement, c’est vrai.  Depuis Ponce Pilate, rien n’a vraiment changé au fond !
Tout se résumerait par des chiffres  à tendance mercantile en se lavant les mains,

Bien entendu !  Quitte, depuis la Covid-19, à s’aseptiser la peau qui en perdra ses fonctions.


« Un Homme,  c’est naturellement bon ! »
*Le problème, c’est qu’à deux, il est déjà différent !
(avec la guitare de Francis Goya)


Un homme c’est naturellement bon
Deux hommes c’est déjà différent
À trois commencent les chuchotements
Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Pourtant un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon

Deux hommes c’est déjà différent
À deux ils se prennent pour quelqu’un
Ici,  commence l’anonymat
Qui fait des autres des forçats
Pourtant un homme c’est naturellement bon
À deux,  c’est déjà différent

À trois commencent les chuchotements
Majorités,  minorités,  vous voilà !
Malheur qui transgressera les lois
La force n’est pas dans l’isolement
Un homme seul n’a jamais raison
À trois commencent les chuchotements

Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Le droit exalte les passions
Éclate en combat de mille ans
Ces guerres abattent les sentiments
Ici on tue sans émotions
Des hommes naturellement bons

À cinq* en comptant par milliard
Cinq milliards d’hommes seuls dans le brouillard
Qui cherchent sans trop bien le savoir
La flamme qui redonnera l’espoir
Qu’un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon


Mais quand les fléaux de la terre
Surgissent comme des cris de colère
S’éveillent soudain des hommes nouveaux
Des hommes qui feront ce qu’il faut
Ils redeviennent tous solidaires

Ensemble des hommes c’est beau ! 


* crée en 1987,  à cette époque nous étions cinq milliards à peupler la planète


mercredi 12 août 2020

Ce mercredi matin, au saut du lit, surpris, je pense à une ancienne amie, perdue de vue depuis plus de quinze années. Heureusement, j'ai toujours son adresse Mail, et je m'empresse de lui envoyer un courriel pour avoir de ses nouvelles.    Elle répondra à mon mail et  me signale  son numéro de portable.  Pour moi j'y décèle comme une invitation...et  je l'appelle.  Sa voix n'a pas changé,  chaude, sensuelle.  C'est la chose que j'aime le plus chez cette femme, sosie d'Ophélie Winter ...À une autre époque de ma vie, elle fut

la muse de ma chanson "Silhouette". 

Georges Froès g.salles.froes@gmail.com

07:54 (il y a 3 heures)
À Laurence
Oui c'était toi...Quand tu te promenais avec Kenzo, ton petit scottish noir,
  dans ce parc, tous les matins.  Intrigué et charmé pour cette belle inconnue,
  je t'avais glissé un petit mot sur un bout de papier.


C’est peut-être ça l’histoire de « La Belle et la Bête » ! 
Celle d'un vieil homme qui retrouve ses traits de jeunesse  
Du moins dans ses rêves lorsqu'il revoit la divine silhouette
De nouveau prince charmant succombant à la belle prêtresse !



Silhouette, silhouette l’amour survient dès l’instant
Qu’une silhouette te met en fête quand tu t’aperçois qu’un aimant
Te rapproche d’elle, la rend éternelle,
Pourtant juste avant
Tu planais dans le vent

C’est quelque chose
Qu’il faut laisser agir en soi
Comme une pause

Silhouette, silhouette un moment de flou relâchement
L’âme tranquille qui cache l’éveil dirige tes pas vers ta belle ;
Te rapproche d’elle, la rend éternelle,
Pourtant juste avant
Tu planais dans le vent

C’est ce moment-là, sans que tu le veuilles
Il brûle en toi comme un soleil

Silhouette, silhouette réponds à ton cœur tout en fête
N’attends pas, fais le premier pas ; elle te sourira. C’est comme ça
Te rapproche d’elle, la rend éternelle,
Pourtant juste avant
Tu planais dans le vent

Ne pas penser ; va spontanément
N’freine pas l’élan au droit d’aimer


Silhouette, silhouette, même si elle s’en va n’t’en fais pas
D’autres silhouettes, silhouettes passeront bien souvent près de toi
Qui seront plus belles, de plus en plus belles
Jusqu’à ce que la tienne te vienne par le vent
Qui seront plus belles, de plus en plus belles
Belle silhouette



Ainsi une image se fixe en vous et, pour le restant de vos jours,
 elle s'y ancrera définitivement.






mardi 11 août 2020


Les Idées, selon Platon :

Une période de ma vie où, finalement, je ne m’y sens pas particulièrement fier avec le recul : ouverture de restaurants, les uns après les autres.    Jeff, génial patron de l’Auberge des Chapeliers, un sympathique pas vraiment concurrent, vu que son sanctuaire du bien manger des stoemps et des moules casseroles, attirant une foule de Bruxellois, se situait de l’autre côté de la Grand-Place, passait-il assez souvent dans la Petite rue des Bouchers et pouvait s’étonner des continuels changements de mes restos.  Il est vrai qu’il fallait innover régulièrement mes devantures pour attirer les touristes déambulant dans le quartier de l’îlot Sacré, à la recherche avant tout d’une bonne ambiance, bien avant qu’ils fixent leur regard sur les menus accrochés à l’entrée.  Mes voisins restaurateurs directs avaient cette fâcheuse habitude de me copier.  S'ils se faisaient critiquer dans leurs polémiques mesquines de quartier, ils rétorquaient « on copie que ceux qui marchent ! » - Cela m’obligeait d’inventer des nouvelles formules… Pas que culinaires : le décor, l’éclairage et la tenue vestimentaire des serveurs et hôtesses d’accueil en prenaient également pour leur grade, soumis à mes soucis d’originalité.  L’inconscient du client – touriste, ne l’oublions pas ! -  est souvent guidé, par le beau, bien sûr, mais aussi,  par ce qui est différent…avec la qualité indispensable du service et des mets qui lui donneront l’envie de revenir.   Souvent auprès de mes collaborateurs, j’expliquais qu’un touriste de passage – même si notre vocation première est qu’il se sente heureux dans nos murs ou terrasse - , il aurait plus de chance de ce fait de nous revenir encore une fois pendant son séjour, et nous gratifierait d’une bonne publicité à son retour chez lui.   Eh oui, j’étais aussi animé de l’esprit d’un P-DG, intéressé d’augmenter le chiffre d’affaires de ses entreprises…du moins pendant près de vingt ans !   La suite ?  Certains, parmi ceux qui me lisent, savent que je tournai le dos à la boutique pour des raisons existentielles.   Par respect de votre précieux temps, je ne vous énumérai pas ces opportunités qui déclencheront mes nouvelles aspirations.  Enfin, j’en reviens à ce Jeff, et cela me rappelle cette remarque qu’il émit à mon sujet à l’époque. « Georges a des idées. »  C’était assez étonnant et gentil, mais je n’avais pas fait trop attention alors.  Cependant, justement   en ce moment, à savoir, quatre décennies plus tard, intéressé par les grands philosophes, - et philosopher, c’est apprendre à mourir, selon Platon (très utile en cette période du Coronavirus à mes soixante-dix-huit ans)  -  ce père de la philosophie occidentale, que je connaissais assez vaguement,  m’apporte les réponses qu’il énonçait vingt-trois siècles auparavant, plaçant l’Idée au sommet, comme élément clé déclencheur du Bien et de la Vertu transmis par notre âme qui, pour le Maître, serait immortelle.  
Soyez donc heureux mes chers vieux et fragiles amis, d’autant plus mortels grâce à Covid-19.


samedi 1 août 2020


Que dire ce premier samedi d'août 2020! 



Évidemment, le plus facile serait d’allumer la télé ou cliquer sur Google
Pour échapper à l’ennui qui nous ronge dès qu’on ne se sent plus utile
Et laisser la question en suspens : « De pourquoi sommes-nous là ? »
Puisque selon d’éminents philosophes, nous sommes ici pour une raison.
Mais laquelle ? « La preuve par l’âme », de la plume de feu François de Witt,
Apporterait-elle la réponse déjà évoquée chez les anciens Grecs de Platon ?
Bien qu’Aristote émît quelques doutes aux visions du Maître quant à l’au-delà.
Le Néant, d’après lui, règlerait l’hypothétique avenir de notre si précieux esprit :
L’amour platonique en prime…et le Paradis !    Ce que réfuteront les cartésiens
Terre-à-terre, dont certains plus athées clameront : « Après-nous les mouches ! »
Bah, si cela ouvre le débat des religions, qui ne sont pas faites pour les chiens !
-         Encore qu’un St François d’Assise, pour cette idée, soupirerait de cette approche :
« -Plus importants que les bêtes, nous les humains ? » Au nom de Dieu !  Et l’Avant ?
Avant que nous puissions transmettre par l’écriture ce Verbe du Commencement
Qui nous permit de structurer nos pensées, notre Évolution et graver l’Histoire,
Ce qui n’empêchera pas – et serait même un frein -   les sophismes, poussant au désespoir,
Cette humanité aujourd’hui masquée,
Soumise aux nouvelles lois du Marché.  

Petit rappel d’une chanson, écrite à Paris, en 1988.

« Je lève le voile »
(Aujourd’hui, ce serait plutôt :
 Bas les masques)




Arrangements :  Alan Booth

Je suis l’enfant d’un pays franc !

Je lève le voile des idées noires, dissipe ainsi tout le brouillard.
À visage frais et découvert mes yeux regardent la lumière
Perception vraie, action réelle ; sciences nouvelles je m’émerveille !
Ici j’apprends pour entreprendre.   Encore enfant que l’on m’entende.

Dites-moi pourquoi, pourquoi tout ça
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la Terre, mais un traquenard.
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je lève le voile des idées noires et suis les voies de l’Univers
Dans cet élan, j’oublie frontières et j’veux comprendre tous les mystères.
Un jour un sage me murmura, qu’il faut des lois et religions
Pour protéger populations, mais sans excès et sans émoi.

Alors dites-moi pourquoi, pourquoi tout ça,
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la Terre, mais un mouroir
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je mets le voile pour ne plus voir autour de moi tout ce cafard.
Dis-moi, homme sage, pour cet enfer, n’y-a-t-il donc rien à y faire ?
Petit enfant, ne sois pas triste.  Écoute en toi couler la vie ;
Et trouve en toi l’Originel de ton instinct qui te réveille.

Et comme un rêve, loin des soucis
Au fond des temps, loin dans la nuit,
Je mets le voile sans dévotion sur les tabous et religions 
Mon vrai visage n’est pas l’image des anciens mages rivalisant.

Ce monde nouveau, je veux le faire sans aucun voile, ni de frontière.