samedi 31 octobre 2020

Et quand les fléaux de la Terre

Surgissent comme des cris de colère

S'éveillent soudain des Hommes nouveaux 

Des Hommes qui feront ce qu'il faut

Ils redeviennent tous solidaires

Ensemble des Hommes c'est beau


Dernier couplet de "Un Homme, c'est naturellement bon";

 écrite en 1987, au seuil  des 5 milliards de Sapiens.

Cela se confirme encore aujourd'hui entre la Turquie et la Grèce pour ce dernier tremblement de terre  entre la province d'Izmir (Turquie)  et l'île de Samos (Grèce).  L'entraide que se proposent mutuellement les dirigeants de ces deux pays aux rapports plutôt belliqueux, qui remontent à des lustres,  le démontre une fois de plus. 

Tiens pour mémoire cette chanson suite au séisme survenu le 12 janvier 2010 à Port-au-Prince qui entraîna la mort de plus  de  deux-cent- mille  victimes. 


Haïti,  Haïti...Les séismes n'y changent rien! 

Tremblement de terre à Port au Prince le 12 janvier 2010.
+ de deux cent mille victimes

Un clic sur ce lien pour écouter cette chanson
Les guitares de Jérôme Munafo.





Port-au-Prince
12 janvier 2010
Intro guitare

La terre  a tremblé vibrante de colère
Cités effondrées  des corps empierrés
L’action humanitaire  accourt du monde entier
Faut-il de tels séismes   pour lever les frontières ?
Refrain
À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance


Dans ce chaos sans bruit  on suit le chien ça change
Sauvera-t-il quelques vies avec un peu de chance
Entre morts et vivants ça diminue la peine
Ni prêtre ni fossoyeur on inhume soi-même

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

De ce tableau fatal  qui frappe les esprits
Entre le bien le mal quel est le juste prix
Après les chiens dociles  les loups reprennent la ville
Bien sûr  quelques familles  choisiront l’exil !

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici  assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir  rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

Epilogue :
Aux rares miraculés  échappés de ces ruines
Votre nouvelle vie  en vaut deux ou trois mille
Que viennent à vous ces âmes devenues orphelines
Qui vous donneront la force  de rebâtir la ville
Port-au-Prince…
Port-au-Prince…


 

Curieux rêve cette nuit !

Mon fils se mariait et nous, sa mère et moi, avions organisé une grande fête. Comment faire avec la brusque récente coercition gouvernementale?  : Maximum six personnes pour célébrer l’amour de deux êtres qui se jurent fidélité jusqu’à ce que la mort les sépare.    D’ailleurs celle-ci a plus de chance, socialement parlé : jusqu’à trente les compatissants du défunt.

 Bizarre cette inégalité entre ce qui unit et ce qui sépare !

 

vendredi 30 octobre 2020


De la pandémie aux plus radicaux:

Pardonnez ma faiblesse de croire que suite à ces quelques fous dangereux qui circulent et finissent par passer à l'acte meurtrier, que leurs victimes passeront à la postérité  - ce que ces derniers n'auraient pas spécialement atteint autrement - ; que les nouvelles mesures  de Confinement, prises par les États, deviennent socialement, économiquement  et humainement insupportables, je me rappelle  cette pensée du Sénateur J.W. Fulbright,   reprise par l'écrivaine Han Suyin, dans l'un de ses romans dont j'ai oublié le titre (lecture qui remonte à plus de quarante ans).

"Quand nos perceptions n'arrivent plus à tenir pied aux événements; quand nous refusons de croire une chose  parce qu'elle nous déplaît, nous effraye ou nous choque par sa seule nouveauté, alors l'écart entre le fait et la perception devient abîme...Et l'action devient inadaptée et irrationnelle."

Oui, et nous le savons pourtant depuis quelques décennies, le cerveau humain, cette machine merveilleuse du raisonnement, nous transmet le tri de la réalité qu'il veut bien nous laisser et parfois la transformer; car il raisonne et ne perçoit pas.  Nos cinq sens sont à son service, mais, c'est lui qui décide de leurs informations.  Hélas, les passions et préjugés prennent très souvent le dessus!  De la simple connerie dont l'observateur rira de l'acteur, si celui-ci lui paraît  inférieur ou égal sur le plan de l'échelle sociale et, en général, parce que son acte   ne portera pas à conséquence - (surtout que les rires dont il serait  sujet ou le simple mur ou impasse qu'il rencontrerait lui empêcheront de persévérer dans ce qu'il croyait bien) - ou, au contraire, cet acteur...Dieu seul sait par quel caprice  de cette Humanité évoluée ou  démente, serait nanti d'un pouvoir suprême, en fait, il n'y a pas une grande différence;  sauf que dans ce dernier cas, l'irréparable provoquera des pleurs, des tragédies qui s'imprimeront dans notre mémoire collective.  Ensuite, on essayera de comprendre pour tirer nos conclusions, et on écrira l'Histoire. 

De leurs actions, monstres ou tyrans,  rien n'est vraiment génial. Le génie c'est tout autre chose: c'est celui qui place ses cinq sens en éveil au-dessus  de sa propre pensée et celle des autres (Épicure l'avait dit avant moi 😂 dans son Jardin où le bonheur et l'amitié allaient de paire).  Oui, le génie fait vraiment avancer ses congénères Sapiens par des actions adaptées et rationnelles...Mais jamais au détriment de la Vie!

Le conflit, d'où naît la Vie, on en parle moins, puisque c'est naturel et ne choque pas.  Cependant, l'autre, le plus meurtrier, serait-il un mal nécessaire? 

Pour la Grande Histoire, Israël, en tant qu'État moderne, ne s'est-il pas formé d'autant plus vite qu'il y eut la Shoas? 

".../...De ces ghettos, sûrs d'une mission, des fils nouveaux firent une Nation.../..."

Deux vers tirés de ma chanson "Halabjã", en hommage aux habitants de cette ville en Irak, près de la frontière iranienne, peuplée de Kurdes qui, en mars 1988, furent tous massacrés par l'armée irakienne sous l'ordre de Sadam Hussein par l'envoie de bombes à gaz moutarde. 




Halabjã

Avec la précieuse collaboration  de Francis Goya pour les arrangements

cliquer ici pour écouter cette chanson


Halabjã, Halabjã !
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
De l’au-delà, cinq mille voix
Qui crient très fort : arrêtez ça
Combien de morts faut-il encore
Pour arrêter cette violence ?
Combien de morts faut-il encore
Pour arrêter ces expériences ?

Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
Mais toi cet autre qu’as-tu fait là ?
Ce que tu tues, c’est toi qui meurs
Mais toi cet autre qui crois sans voir
Replonge-toi dans ta mémoire
Revois l’Histoire, y a pas d’erreur
Il y a bien eu Hiroshima

Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
Mais toi cet autre te souviens-tu
De ces « Hitler » brûlant la terre
Les survivants qui en restèrent
Plus forts encore, les dominèrent
De ces ghettos, sûrs d’une mission
Des fils nouveaux firent une nation

Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
Mais toi cet autre qui joues Staline
Te souviens-tu de ce Katine
Combien de bourreaux a-t-il fallu
Pour tirer dans dix-mille nuques
Combien de temps a-t-il fallu
Pour rappeler ces disparus ?


Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?

Ô Halabjã relève toi
De tes souffrances pas de passion
Du génocide pas de vengeance
Montre à ces monstres l'indifférence 
De l'au-delà des millions de voix
Qui crient très fort
Arrêtez-ça 

 


mardi 20 octobre 2020

 

Entre ces troubles, ces folies assassines qui nous agressent continuellement, merci Facebook de nous rappeler à l'ordre du bonheur:  les dates anniversaires de ceux qu'on aime ou qu'on a aimé.  

À Martine ce 20 octobre 2020 : 

Ton anniversaire, et je te souhaite tout le bonheur du monde.

Puisse cette chanson dont tu fus la muse, te bercer dans de doux souvenirs que nous avions partagés un certain temps.

 

  Que de vibrations !  Nous n’étions plus qu’un… je t’aimais et tu m’aimais.  


Miséricorde

Un clic sur ce lien pour écouter cette chanson

 

Hommage à Prévert.

À Martine

Miséricorde

(subsidiairement :  chanson d’autrefois)

 

Lorsque je l’ai vue sur le pas de sa porte

Le soleil se berçait dans ses cheveux d’or

Comme la vierge apparue surprend l’âme qui dort

Lui montre la voie que cachent les feuilles mortes

C’était la première fois

 

Quand j’ai voulu timidement la revoir

Lui demandant sans y croire son téléphone

Elle me regarda étonnée  avec des yeux de madone

-         Pourquoi on va se quitter déjà ce soir ?

C’était la deuxième fois

 

Encore aveuglé par les envies de voyages

Le bateau m’attendait ainsi que ma guitare

Nomade avant tout  je pensais aux départs

J’évitais de trop l’aimer elle qui était plus sage

C’était mon manque de foi

 

Plus important qu’une femme qui t’aime

Me dit-elle en sanglot je n’étais qu’un salaud

J’ai trahi comme un sot et lui fis de la peine

Son cri d’agonie m’éveilla en sursaut

J’avais perdu la foi

 

En ce temps là elle rappela cet homme

Meurtri de son crime qui la pleure par ces rimes

Mais inconsciemment l’inquiétude prit forme

Notre nid d’amour plus qu’un lit d’infirme

Elle n’eut plus foi en moi

 

Un autre que moi a pris cette place de roi

Mais saura-t-il comme moi que t’es vraiment une reine

Je ne voudrais pas que cette fois t’aies de la peine

Ou sinon mon amour je reviendrai  près de toi

Encore une fois

 

Humblement  j’implore ta miséricorde

Sans ton pardon mon cœur bat en désordre

Je suis un amant perdu qui marche de travers

Sur des feuilles mortes comme disait Prévert

Elles se ramassent à la pelle dans cette chanson d’autrefois

 

 

Arrangements : Jean-Marie Dorval
Ingénieur du  son  et guitare  :  Philippe Capon

Publié par georges à 09:37  

vendredi 16 octobre 2020

 

Babs Sallès Froës

a6tdSpcosnsor edh  · 

Vous êtes au courant très cher gouvernement ? 80000 entreprises qui seront en menace de faillites si à nouveau fermeture ??? Et donc plus de 400000 emplois ? On parle du nombre de suicide ou de personnes qui ne pourront plus payer un loyer , ou à manger à leurs enfants ?

Tout cela pour protéger quoi exactement ??? Une vie entière à devoir faire face à déjà toutes ces barrières et cadenas que vous nous mettez ...

pour protéger qui ? Nous ? Le peuple qui font vivre ce pays ?

Des semblants de rallongements de vacances pour nos enfants ? Mais à nouveau, pourquoi ?

Il est peut être bon que le chiffre de contamination augmente , il est peut être bon que nous nous armons de manière naturelles en respectant les plus faibles d’entre nous.

Mais ne tuez pas ceux qui tiennent ce pays, car en effet ce n’est pas vous .

Vous serez responsables d’une mort qui sera autre que celle due à cette petite bête ...

La mort d’une nation où il était bon de vivre .

 

 

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Commentaires

 

 

Georges Salles

Mondialisation= folie collective = actions inadaptées=démocraties en péril...et les volcans se réveillent!

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o  · 22 min

 

Georges Salles

Une caste oligarchique mondiale dirige... Nos Gouvernements obéissent...et qui sait qui a raison? La Vie peut-être...Courage, tant qu'elle est là, il y a de l’Espoir !

 

Lettre à ma fille Barbara,  suite à ses revendications sur Facebook ce 16 octobre 2020.  

Ma fille,

 

Curieuse coïncidence ! 16 octobre !  Date de tous les changements. En 1956, ta grand-mère paternelle perd son dernier enfant, Martine et décide pour contrer sa douleur de ne plus rester mère (des six enfants) au foyer.  Ton grand-père, cadre dans une usine de meubles lui propose alors «   - Si tu veux travailler, faisons le ensemble,  et ouvrons un restaurant... » Ils n’ont alors que 36 ans.   Deux ans plus tard, ils célèbreront l’ouverture du Mouton d’Or au 21 Petite rue des Bouchers, au cœur de Bruxelles (ce qui amorcera la frénésie de devenir un quartier d’une centaine de restaurants baptisé « Îlot Sacré) Et toutes nos vies ont basculé. René, ton oncle, l’aîné voulait être interprète, il se destinera à la cuisine, moi, le second, ton père, je voulais être agronome, biologiste ou astrophysicien, et me suis retrouvé serveur. Les petits frères et Claudine sont encore trop jeunes pour décider... Et puis tu sais, j’ai ouvert de nombreux restos avec ta mère.  Mardi 19 avril 1984, descente du Fisc et 120 gendarmes dans l’Îlot Sacré.  Ils installent leur quartier général dans nos bureaux (au-dessus du Marenostrum) pour diriger les opérations avec Procureur du Roi et Juge d’Instruction.  Ils saisissent toute la comptabilité de plusieurs restaurants « La Maison du Cygne à la Grand-Place, les Armes de Bruxelles, Chez Léon, le Scheltema et chez nous, à savoir, la Petite Provence, la Bergerie et le Marenostrum.   J’ai compris alors que nous étions, par ce métier, à la merci des moindres caprices des dirigeants de ce Pays : les Pouvoirs spéciaux du Gouvernement Martens 5 et 6 à tendance flamingante qui vise la prise de Bruxelles.   Les restaurateurs bruxellois et généralement francophones ne forment pas une corporation solide.  Ils sont des vaches à lait, les premiers boucs-émissaires en cas de crise (rien qu’à voir les augmentations successives de la TVA). 

 

 Fais donc gaffe ma fille !  Ou tu te lances dans la politique ou tu la fermes !   Un commerçant restaurateur, c’est une chose très fragile dans ce pays.  

 

Ton père ex restaurateur

 

mercredi 14 octobre 2020

 

Après nous les Mouches !  Non ?

 

De toute ma vie, et déjà bien entamée, j’eus un profond respect pour le moindre animal, en particulier pour les insectes qui avaient toujours aiguisé ma curiosité.  Il y a plus d’un demi-siècle, je fus témoin d’une cérémonie bien étrange : des funérailles de fourmis.  Devant la dépouille de l’une d’elles, comme pour un régiment militaire rendant hommage à l’un des leur.  Bien alignées, leurs antennes semblaient suivre la mesure d’une cheffe d’orchestre*. Pour dire que même une guêpe, il ne me viendrait pas à l’esprit de l’écraser et donc, encore moins une mouche.  Pourtant, il y a seulement quelques jours, un couple d’amis, Nathalie et David partageant avec moi la maison de vacances de mon neveu Jean-François en Corse, étions envahis par des centaines de ces diptères.  Excédé David ramena des rouleaux collants, pièges mortels pour ces envahisseuses volantes.  À l’idée de voir ces petits êtres englués souffrir en une longue agonie, finalement j’avais opté de les supprimer moi-même à l’aide d’une tapette.  À chaque coup de butoir, j’avais les hauts de cœur d’un bourreau appliquant la sentence pour ces assassinats répétitifs …Mais puis ce fut comme une sorte de rage folle inconsciente de massacreur.  Cependant, plus je me faisais de victimes, plus j’avais l’impression d’être envahi, avec cette désagréable irritation, quand elles se posaient sur moi...en général sur le nez, dans les oreilles et les yeux... continuellement.   Voulaient-elles me narguer, que ça ne m’étonnerait point ? Surtout la nuit, lorsque je leur lançais des baffes qui ne touchaient que moi !  Habiles ces voltigeuses, comme si elles devinaient mes intentions meurtrières.  Au fond, pris de remord, le lendemain matin, je me forçai à une autre vision concernant ces petites acrobates.  Ne méritaient-elles pas un peu d’estime et d’admiration.  De ces petits effleurements de leurs pattes sur ma peau, je décidai de les considérer comme des marques d’affection de Mère Nature.  Vous n’allez pas me croire, dès lors, je ne sentis plus leur présence et m’en portai mieux et... elles aussi...Je crois.

·         1961. Sur un terrain de Camping.   Nous passions, Lydia, ma fiancée, et moi, deux mois de vacances d’été dans le Midi, et avions finalement dressé la tente « Caracas »   à Fontmerle, un lieudit proche de Juan-Les-Pins, chez Mr et Mme Legrain, un couple de quinquagénaire bien sympathiques.   Ils rageaient néanmoins, vu que les gérants pour garder le camp et l’épicerie manquaient à l’appel.  Ils espéraient que nous prendrions la relève.  C’était mal connaître les aspirations de deux jeunes de moins de vingt ans qui préféraient visiter la Côte d’Azur sur leur Harley Davidson.   À l’époque, ces grosses motos américaines de plus de mille CC étaient utilisée par la gendarmerie et très vite déclassée ; ce qui m’avait permis de l’acquérir à bon compte. 

dimanche 11 octobre 2020

 


Cartouche Cartouche

16:57 (il y a 3 heures)
À moi

Georges Froès

20:00 (il y a 1 minute)
À PhilippeChristianchristianpompomJacquesRoselynecatherinejean-MarieLucjanssensclassic@gmail.comannemartineN.eveJean-Françoisjean-lucjean-MichelLacharlotteCartouche
C'était ça le bonheur!  Elle a soixante ans cette photo.  Merci petite soeur. De gauche à droite : Papa, notre frère aîné René avec le cadet Polo, ensuite moi avec Jean-Marie (l'un des jumeaux), Claudine en communiante, Mama et l'autre jumeau Jean-Luc. À l'arrière on aperçoit le grand tableau de la Tour de Belem (sur l'Estoril - Portugal) peint par Papa pour l'ouverture de son restaurant "Le Mouton d'or", près de la Grand-Place de Bruxelles. 

Je venais juste d'écrire ceci :


Bonheur Équitable

Normalement, pour tout humain bienpensant, il ne serait pas nécessaire d’associer ce relatif au mot bonheur. 

-         - Oui, mais alors pourquoi insistes-tu sur ce sujet ?

-         - Parce que justement j’ai ce sentiment – et oh, comme je me sens lourd de rappeler ce à quoi nombre de personnes avisées nous mettent en garde de nos excès défiant le bon équilibre de la planète ! -,   que la majorité de mes contemporains associent trop souvent le bonheur au fait d’atteindre l’objet de leurs désirs…Que cela soit sur le plan familial, la reconnaissance sociale, les honneurs et la richesse de posséder des biens !  Heureux des artistes comme Christophe Maé   qui le chante « Il est où le bonheur » ;   métamorphosé pour son clip en vieil homme ayant atteint la sagesse… De savoir in fine que le bonheur est dans le cœur indépendant de tout artifice.

-          -         -  N’empêche que le cœur ne pourra vraiment vibrer que dans une parfaite harmonie avec les autres.

-          -         - Bien sûr !  Et de là me vient cette idée de bonheur équitable, à savoir dans le respect du droit de chacun, loyal et légitime.  Je crois qu’on ne puisse vraiment être heureux que si les autres le soient aussi.

-          -        -  Le bonheur serait donc impossible à atteindre ?

-          -        - Bonne question !   Je pense que le remède consiste à avoir une dose suffisante de compassion pour chaque humain quels que soient leurs actes avec le détachement que proposait Maître Eckhart bien que ses idées l’eussent presque excommunié au temps de l’Inquisition.

-         Ce grand philosophe, pas assez connu d’après moi, mérite de lui consacrer une chanson.

-          -         « Chaque homme est un lieu saint »

CLIQUEZ SUR CE LIEN POUR ECOUTER CETTE CHANSON

-          arrangements: Alan Booth

-          Hommage à Maître Eckart

         

-        On continue à chanter on continue à danser

On gloutonne on exulte le faux le faire semblant

          Même si on aime les enfants on continue à briser

         Ces élans de la vie pour d’autres besoins

          Que ceux que la Terre ne nous donne pour rien

          Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

          Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)

-           

          On continue à pleurer on continue à hurler

          On continue à causer de philo d’avant-guerre

        L’Avoir ou l’Être, reste la grande question

          Comme rien n’a changé dans la consommation

          Ou Bon Dieu, au contraire, elle a bien augmenté

          Pourtant chaque homme est un lieu saint disait le Maître

          Même celui qui ne pense qu’à son auto (bis)

-           

          On continue à flirter on continue à chercher

         On continue à courir auprès de l’âme sœur

Pour l’instant présent on se fout du lendemain

          Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

         Même lorsque s’éveille sa libido (bis)

-           

          Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine

          Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne

          Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute

          Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route

          Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :

          Chaque homme est un lieu saint disait l

          Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même.