dimanche 19 décembre 2021

 

L’Homo-vaccinus

Aujourd’hui, alors que normalement après le vaccin Johnson qu’on m’avait injecté à peine deux mois auparavant...et qu’il n’en fallait plus d’autres – ce qui m’avait décidé à ce choix -, voilà qu’on me propose une nouvelle infiltration !!!  RDV fixé, Je me rendrai, les pieds lourds, au stade sportif de Braine-l’Alleud, dont une annexe est aménagée en officine médicale.  Pardon pour ce sentiment de doute, malgré cette campagne médiatique de propagande, voire d’obligation en nous culpabilisant, passant pour un incitateur au meurtre, oui, j’ai bien entendu lors d’une interview d’Olivier Véran, Ministre de la Solidarité et de la Santé de France sur la 5, ses propres mots pour ceux qui émettent    un avis négatif sur la question.  Je précise qu’il avait précisé presque.  Restons honnête, pas question de délation – le politicien sait ce qu’il peut ou ne pas dire !  Non cher docteur, qui assumez cette noble et courageuse fonction ministérielle, je ne suis toujours pas vraiment un convaincu ; surtout en constatant ces émeutes (particulièrement dans les régions d’Outre-mer...seraient-ils moins sous influence ?), - J’ai cette fâcheuse tendance à me méfier des postulats liberticides qui profitent à certains. Il planera toujours sur le genre humain ce fameux principe d’incertitude, si cher à Heisenberg qui ne le limitait pas qu’à la mécanique quantique mais à la philosophie aussi.  Qui sait si nos savants du prochain Century ne proclameront pas haut et fort que ce vaillant virus, se métamorphosant continuellement au grand dam de Big pharma qui devra in fine reconnaître l’impermanence de toutes certitudes, serait un agent naturel réorganisateur de la planète ?   

Peut-être bien qu’en 2100, la communauté scientifique à l’aune du siècle de Sagesse qui arrivera ..(.oui, I have a dream) , puisque celui des Lumières préfigura cette folie meurtrière jusqu’à expérimenter l’arme atomique et le consumérisme à outrance  avec toutes ses conséquences écocides - Je dis peut-être, - parce qu’on ne sera peut-être plus là pour écrire la grande Histoire des Sapiens.  Enfin, en ce moment, la gent féminine se réveille (peut-être notre chance pour l’avenir de l’Homme du futur !) ...

Mais quelle chanson pourrais-je bien rappeler, question de nous distraire un peu de cette morosité contagieuse ?

-         Ah oui !  Les pyramides !  ....

Homme tu cours bien vite/ pour lancer tes satellites .../...


dimanche 5 décembre 2021

 

Réponse à cet ami, prof de Philo qui fait référence à un dernier ouvrage littéraire sous le titre « S’adapter » de Clara Dupont-Monod...

 

../...les gens sont d’abord nés d’un lieu, et souvent ce lieu vaut pour parenté ( écrit par Clara Dupont-Monod que, grâce à Toi,  je découvre à l'instant: "S'adapter". -Merci - Et nous savons quel impact la famille Monod a contribué au bien-être de la connaissance et, partant, de la Nature y compris l'Humanité.  Bien que je me sente décroître dans ce nouvel environnement dans un Waterloo fortement encombré de véhicules, de sirènes d'ambulance et de pompiers, que pourtant, il y règne une certaine complaisance de la part de ses habitants (ou passants).  PM, ce titre " Voyage au bout de la Vie" (que je n'ai toujours pas commencé...vu que j'ai encore tant de livres à m'imprégner ; "Animal" de Cyril Dion,  j'y suis à 80%)...vaut pour parenté (pour reprendre les mots de Clara)  où j'ai bien envie d'y ajouter,  de prison  aussi,  par le fait  d'incapacité que mon âge impose. Où puis-je encore être utile ?  Mes chansons n'ont pas vraiment joué ce rôle avertisseur parmi les Médias.

 

Bon Dimanche 

 

En Fin pour rappel...


"Quelle furent tes plus belles années, me demanda-t-il? 
Sans hésiter je lui répondis: - mes dix dernières. 
 - Et  les pires?
- Les dix prochaines!"

Encore à cette décennie qui vient de s'écouler, j'avais cru à la chanson;  mais à ce  crépuscule de fin de vie ...Enfin,  juste ce petit souvenir:


CLIQUEZ ICI POUR ECOUTER CETTE CHANSON


Quand une chanson voit le jour


Quand une chanson voit le jour
C’est un message de l’amour
Et comme  l’enfant à ses premiers pas
Il lui faudra du temps avant qu’elle soit

Refrain :
Lorsqu’une chanson voit le jour
C’est un message de l’amour
Elle commence timidement
Se chante à  petite voix
Il lui faudra du temps
Avant qu’elle soit
Olé…
Reconnue du public
Combien de stratagèmes
Et de moyens techniques
Pour triompher suprême

Qu’elle soit une chanson d’allégresse
Ou parfois si lourde de tristesse
Mieux qu’un canon c’est son défi
Porte-parole des foules elle pousse leurs cris


Refrain 2 :
Lorsqu’une chanson voit le jour
…triompher suprême


Qu’elle brandisse le glaive de la justice
Vole au secours de peuples en supplice
Ou consolant le cœur d’une fillette
Elle reste encore magique en chansonnette

Quand la chanson est reconnue
Qu’elle est chantée dans la rue
C’est qu’un malin poète par une petite astuce
Vient d’enrichir le monde d’un pas de plus
C’est qu’un malin poète par une chansonnette
Un petit pas de plus pour faire la fête

Et dans cet état de chose
Presque aussi bien qu’une rose
Elle ouvrira le cœur


De celle qui fera ton bonheur  …bonheur 



 

dimanche 28 novembre 2021

 

C’était Hier

 Pour écrire il me faut une certaine émotion : un livre, un documentaire

qui la déclenche. Par exemple hier soir sur Arte à 22 H 25, (oui hier) :

« Retour sur la glace, l’hypothèse de Zimov », géophysicien de l’ère

Soviétique, qui, avec son fils, tente d’enrayer la fonte du permafrost.

À contrario du magazine télé qui taxe cette séquence plutôt ennuyeuse,

par les temps qui courent en pleine ascension du climat, ma riposte,

face à cet avis négatif, jouet sans doute de l’inconscience mafieuse,

accentuant l’ignorance des masses aveugles de plus en plus inertes,

est une  colère froide qui m’assaille...surtout que ce film reportage

me tint en haleine jusqu’au bout, captant chacune de ces images,

où je n’y constatai que l’amour de ces hommes pour la Toundra déserte,

privée des grands herbivores. Le dégel de la Steppe ?  Une des causes !

Leur théorie part du principe que c’est faute du tassement de la neige

sous les sabots de ces hordes.  Cette dernière provoque une isolation

qui freine la glaciation des sols...Aussi, sur une certaine étendue close,

Ils y introduiront   des troupeaux de chevaux, des rennes et des bisons.

Résultat ? les zones foulées restaient plus froides.  Bravo les stratèges !

 

 

     

samedi 13 novembre 2021

 Chers amis lecteurs,   


Bonjour,


C'est aux passionnés de lecture que je me permets de faire appel.  Oui, il me semble, depuis ces quelques années où votre bonne attention à mon sujet m'apporte toujours ce réconfort et m’encourage à la persévérance (bien que celle-ci souvent se heurte à de l’impermanence, mais n'est-ce pas dans l'ordre des choses ?)  " C'était Hier", le titre pour rappeler mon requiem "Ah ! ces folies de l'Humanité"


 - (In fine, par respect des victimes de la Grande Guerre de 14-18, vu que ma chanson reflète une colère lucide face à cet Anthropocène sourd et aveugle et destructeur du Vivant    cela aurait été très maladroit d’expédier cette critique en musique le jour de l'Armistice). 

 

Cependant, "C'était Hier », ce titre est comme un Eurêka...une lueur au bout du tunnel,  pour me lancer dans un roman autobiographique (ou plutôt, non... pas annoncé comme autobiographique).  

Juste, je vous demande votre avis : est-ce à la première personne ou non que je devrais me lancer dans cette nouvelle aventure ?


Je m’inclinerai face à la majorité...ne fusse qu’une seule réponse !


Merci 


vendredi 12 novembre 2021

 11 Novembre...!  


Ah, ces folies de l’humanité !

 N’allez pas crier victoire
Parce qu’une guerre est terminée
 N’allez pas chanter la gloire
Même si on se croit du bon côté
N’allez pas pousser ce cri
De ceux qui pensent avoir raison
N’allez pas croire que l’autre religion
Soit la mauvaise parce qu’on l’a dit


Ah, ces folies  de l’humanité
Aux disparus qui ont résisté
Mais aussi la neutralité
Se cachant derrière l’épais brouillard
Du faire semblant de ne pas savoir
Aussi à ceux qui se prétendent
Dans  le défilé des pacifistes
Mais qui n’hésiteraient pas à pendre
Le premier venu à l’air fasciste


N’allez pas faire les vaniteux
Comme si c’était gagner un jeu
L’orgueil est là, c’est comme un rat
Qui ronge l’Homme sous son drap
C’est toujours lui, oui cet orgueil
Qui s’accroche en forme de médaille
Et suit nos morts sur leur cercueil
Comme s’il pouvait rendre l’éveil


Ah, ces folies de l’humanité
Qui  président à nos destinées
Et qui prétendent fondant les lois
Que le passé est la seule foi
Penser plus loin on ne le peut pas
Sacrifiant leurs fils sur la croix
Sourds et jaloux brisant les mères :
La concurrence de l’éphémère
Adolescent encore qui croît



Ah, ces folies de l’humanité
Qui peignent en noir toute l’Histoire
Brimant le rire comme un péché
Poussant l’enfant au désespoir
Face à l’absurde du Savoir
Marchez dans le rang sans protester
Et vous serez récompensés
Surtout ne pas imaginer
Pouvoir changer la société


Mais son déclin inévitable
Démocraties au ton affable
Par l’habitude trop confortable
Mène l’inconscience de la bonne table
Repus de chairs et de vins chers
S’endorment dans l’antre du cancer
Confiant leur sort aux militaires
Ne savent même plus aimer la Terre


Ah, ces folies de l’humanité
À ceux qui n’osent plus partir
À cause de ça, ne peuvent plus aimer
Parce qu’ils ont peur de mourir
Mais, sans cela comment venir

L’éternité ce n’est pas la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des ignorants clament l’imposture


Pour moi la seule qu’il faille bannir
C’est d’accepter « je dois tuer »
Surtout pas d’ordre pour faire périr
Alors viendra la Vérité
Que tous les hommes s’acceptent entre eux
Chacun ayant reçu des cieux
De protéger l’humanité
Suffit d’un peu les écouter…les écouter
Écoutez


 

samedi 6 novembre 2021



Petit retour d'un texte écrit sur mon blog , il y a près de deux années,  que je  réactualise  à ce jour pour faciliter l'accès  audio de ma chanson "Soleil",  suite à la demande d'un de mes amis- visiteurs...avec quelques préambules. 


Le soleil et mon cru

Sûrement que de ce récit autobiographique me reviendront des souvenirs pour apporter plus de précisions de ma métamorphose en créateur d’arias, mes chansons avec leurs orchestrations, plus en recherche de vérités que de gains par mes restos…Et devenir « Instincto » ...  À savoir, ne plus me nourrir de la manière classique ; de ne plus cuire mes aliments (les explications viendront ultérieurement) …Suite à ces changements, malgré nos deux enfants, notre couple chavira après vingt ans.   Mon épouse décida de vivre avec son thérapeute.  Ah, ce cher Michel V., amoureux des beaux yeux d’Hélène, plein de zèle, qui passera quelques soirées chez nous pour m’aider à matérialiser un appareil que j’avais imaginé – suite aussi à mes réflexions quant à la santé en général et nos habitudes parfois à son détriment -, un genre de compteur Geyser sous forme de montre bracelet.  Je le baptiserai « Phosomètre ».  Ce gadget devait informer son porteur - bien sûr de l’intensité du rayonnement   solaire qui, on le sait, peut être dangereux, - et là ça n’apporterait rien d’innovant –, mais surtout que s’il résidait et travaillait habituellement dans des lieux privés de soleil, il ou elle pouvait, grâce à cet objet, prendre conscience de son manque et y remédier au bénéfice de sa propre santé, en s’y exposant le plus possible.
Ce Phosomètre fut réalisé en 1987, mais c’est sous l’insistance d’Hélène (qui depuis lors, vit avec ce génial partenaire), que j’irai présenter enfin cette invention au 19ième Salon des Inventions et Techniques nouvelles de Genève en avril 1991.  Surprise : le jury m’octroie une médaille de bronze.  France Info commentera toute la journée cette montre.  Comme convenu, ma part de travail accomplie, ayant pris à Genève les contacts pour que cette invention puisse intéresser des fabricants et distributeurs, je laisse le soin à Hélène, la femme d’affaires, et Michel, le médecin, de poursuivre les investigations pour concrétiser notre projet.  Ils étaient mieux armés que moi pour les éventuelles transactions que cela allait susciter.   Je ne suis plus un homme d’affaires, mais un artiste avec sa guitare, son bateau sur lequel Jean-Loup le skipper m’attend impatiemment en Guadeloupe pour le grand départ.
Et de toute façon, d’après moi, rien n’est mieux qu’une chanson pour pénétrer l’inconscient collectif.   Sur des jolies notes, je pense qu’on retiendra mieux les quatre bienfaits du soleil :    pour la peau, le sang, les os, le système nerveux et qui déclenche la bonne humeur.

Avec un ami reporter:
- Comment t’est venue cette idée ?

-  Je cherchais à comprendre les différentes causes des maladies et, plus particulièrement, celle de ma femme.  L’oncologue n’avait pas été très enthousiaste en examinant le dossier clinique de mon épouse.  Septicémie qui risquait de tourner en leucémie et alors deux à trois ans d’espoir de vie.  « Trouver la cause », disait Hippocrate. Le manque d’exposition au rayonnement solaire en était une aussi.

- Est-ce aussi une des raisons radicales de ton nouveau régime alimentaire ?

- Certes et pour moi, le restaurateur, qui ne mangeais plus du tout de plats cuisinés, même si mon corps s’en portait mieux, les rapports avec mon épouse n’ont fait que se détériorer.  Un couple, ça peut être une prison psychologique pour l’un des conjoints.   Ce médecin amoureux était sûrement ce qu’il y avait de mieux pour elle.  Je n’étais plus ce jeune homme ambitieux qui l’avait épousée vingt ans plus tôt, mais un guitariste avec des chansons plein la tête.  Plus du tout l’âme d’un commerçant, ce qui la rendait d’autant plus inquiète. 
Un exemple : cette chanson qui aurait pu accompagner le Phosomètre.  Pour France Info elle aurait été la meilleure réponse à leur interview, mais je ne l’avais pas encore composée. 


Arrangement feu Gérard Sabbe
guitare solo Jérôme Munafo 

Soleil où es-tu ? Soleil que fais-tu ?
Toute la nuit, les pas de l’ennui
Cadencent le cri des amants déchus
Les yeux un peu flous cherchent dans le vague
La dernière drague.  Soleil reviens-nous !

Soleil où es-tu ? J’ai perdu ta trace et ma peau se lasse
Soleil que fais-tu ?  Que grand bien me fasse de revoir ta face

Soleil où es-tu ? Soleil que fais-tu ?
Les taxis s’effacent, leur dernier office
Et cèdent la place aux tramways complices
Déjà dans la ville les bruits se faufilent
Des premiers chantiers on entend chanter :

Soleil où es-tu ? J’ai les os tout froids, chauffe mon émoi
Soleil que fais-tu ? Ta lumière en moi c’est mieux que mon toit!

Soleil où es-tu ?  Quand tu n’es pas aux cieux,
Je me sens nerveux.  Soleil que fais-tu ?
Tes rayons gracieux ça me rend heureux !

Soleil où es-tu ? Soleil que fais-tu ?
Sans ton puissant feu, plus le moindre jeu
Le stress et l’angoisse, ce serait l’impasse
Si tu te prélasses, oubliant le jour
Alors de guerre lasse, s’éteindrait l’amour.

Soleil où es-tu ? Comble mon bonheur, fais rire mon cœur.
Soleil que fais-tu ? Donne l’énergie, donne-moi la vie.

dimanche 17 octobre 2021

Ma Méditation de ce matin au sujet de l’effort :

"Ne fais pas l'effort pour que les autres s'intéressent à toi, mais fais l'effort de t'intéresser aux autres" 

(Mais, il y a tout de même cette petite voix intérieure qui me chuchote : "Si tu l’écris, c’est que tu cherches toujours à ce que les autres s'intéressent à toi"

 


samedi 16 octobre 2021

Tiens, je viens de découvrir une certaine Mariame Tighanimine, auteure d'un nouveau livre "Dévoilons-nous"...ce qui me replonge plus de trente ans en arrière,  quand j''écrivis cette chanson à Paris, constatant les premières polémiques au sujet du voile.


PR un blog plus ancien:

J'ai lu la lettre de Mélanie Gaudy.  Mon avis?   Je ne sais pas!   Le vrai, le faux, l'action adaptée ou non?  Y aurait-il pire encore que la Covid?  : La virulence des mots! Un remède existerait , mais l'autorité suprême en France hésiterait?  Cela me semble impensable...à moins que le sauf qui peut nous entraîne dans une folie pire qui conduirait l'humanité à sa perte.  Remarquons que la planète s'en porte mieux!


On voile ou on dévoile la véritable face du monde. 
 Pas de panique SVP





Je  suis l’enfant d’un pays franc !

Je lève le voile des idées noires,  dissipe ainsi tout le brouillard.
À visage frais et découvert  mes yeux regardent la lumière
Perception vraie, action réelle ; sciences nouvelles  je m’émerveille !
Ici j’apprends pour entreprendre.   Encore enfant que l’on m’entende.

Dites moi pourquoi, pourquoi tout ça
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la terre,  mais un traquenard.
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je lève le voile des idées noires  et suis les voies de l’Univers
Dans cet élan, j’oublie frontières  et veux comprendre tous les mystères.
Un jour un sage me murmura, qu’il faut des lois et religions
Pour protéger populations,  mais sans excès et sans émoi.

Alors dites moi pourquoi, pourquoi tout ça,
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la terre,  mais un mouroir
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je mets le voile pour ne plus voir autour de moi tout ce cafard.
Dis-moi, homme sage, pour cet enfer,  n’y-a-t-il donc rien à y faire ?
Petit enfant ne sois pas triste.  Écoute en toi couler la vie ;
Et trouve en toi l’Originel de ton instinct qui te réveille.

Et comme un rêve, loin des soucis
Au fond des temps,  loin dans la nuit,
Je mets le voile sans dévotion sur les tabous et religions 
Mon vrai visage n’est pas l’image des anciens mages rivalisant.

Ce monde nouveau, je veux le faire sans aucun voile, ni de frontière. 

mercredi 13 octobre 2021

 

13 octobre,  sortie du film "Freda" de la jeune réalisatrice  Gessica Généus,  pour nous témoigner  de la fierté de son peuple, les douze millions d'Haïtiens, frappés continuellement  par les cataclysmes. 

    C'est aussi une date anniversaire: Lucio notre papa, nous quitte à soixante-dix-neuf ans en 1999.  La fin d'un millénaire.  Quelque part, une mort comme il l'espérait : non pas    comme son propre père, Dom Alfredo-César Salles, à soixante-trois ans,  paralysé en fauteuil roulant et  dans un mouroir à l'hospice de Bruxelles en 1939, loin de son pays natal, le Portugal...loin de ses terres qu'il parcourait sur son cheval blanc.    Non, en pleine forme! Juste une rupture d'anévrisme,   avant un rendez-vous galant où l'attendait une belle...Et son esprit affable,  nous ses sept enfants,  ne nous  quittera jamais.  Merci Papa! 

 Chère Gessica , de ce terrible séisme (12 Janvier 2010) .  Serais tu une de ces âmes qui nous reviennent?  Oui, tu en es la preuve...L'éclatante vérité.   Je te dédie cette chanson!


Un clic sur ce lien pour écouter cette chanson

Les guitares de Jérôme Munafo.

 

 




Port-au-Prince

12 janvier 2010

Intro guitare

 

La Terre a tremblé vibrante de colère

Cités effondrées des corps empierrés

L’action humanitaire accourt du monde entier

Faut-il de tels séismes   pour lever les frontières ?

Refrain

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance

La Terre ici assume seule la faute

Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe

Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

 

 

Dans ce chaos sans bruit on suit le chien ça change

Sauvera-t-il quelques vies avec un peu de chance

Entre morts et vivants ça diminue la peine

Ni prêtre ni fossoyeur on inhume soi-même

 

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance

La Terre ici assume seule la faute

Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe

Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

 

De ce tableau fatal qui frappe les esprits

Entre le bien le mal quel est le juste prix

Après les chiens dociles les loups reprennent la ville

Bien sûr quelques familles choisiront l’exil !

 

À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance

La Terre ici assume seule la faute

Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe

Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance

 

Epilogue :

Aux rares miraculés échappés de ces ruines

Votre nouvelle vie en vaut deux ou trois mille

Que viennent à vous ces âmes devenues orphelines

Qui vous donneront la force de rebâtir la ville

Port-au-Prince…

Port-au-Prince…