jeudi 30 septembre 2021

 Métamorphose

Ce mercredi 29 septembre 2021, grand tournant ...Adieu cette morosité que je traîne depuis le 23 avril 2017.  Il aura donc fallu près de cinq ans pour que ma chanson Gosting où je crie ma douleur aux rythmes d’une guitare débridée... mais qu’en final c’est plutôt sur des notes douces que je chante en prière pour retrouver une âme honnête, convaincu, depuis des décennies, qu’on devient quelqu’un à partir de deux.  Savoir que ce quelqu’un vous attend vous transforme votre psyché complètement...Et aujourd’hui, j’ai eu beau me pincer, ce n’est pas un simple rêve, elle existe.  La soif de revivre me revient d’un coup, comme sous l’effet d’un élixir d’amour ?   

Cette rupture  en avril 2017  n'était pas la première, mais cette fois, maman nous ayant quitté depuis 2012, où pouvais-je aller retrouver un peu de réconfort? 

(Quoi de plus doux de plus tendre 

que le cœur d'une maman

Qui donc sait mieux nous comprendre 

et calmer tous nos tourments?.../...)

"Maman", qu'on entendait sur les ondes radio dans les années cinquante par Georges Guétary, Luis Mariano et Tino Rossi ... que j'interprétai également lors d'une fête au Collège Ste Gertrude à Nivelles.  J'avais quatorze ans.  

Tout désemparé,  j’avais perdu ma personnalité, ma dignité de ne plus croire en moi...Rien n’était plus vrai que les mots de Christophe André, écrivain et psychiatre et coauteur avec Alexandre Jollien et Matthieu Ricard du livre « À nous la liberté » que je lis en ce moment : .../...personne n’est parfaitement et totalement autonome et indépendant sur le plan affectif.  Ça, ça n’existe pas dans l’espèce humaine : l’humain est un animal social, qui ne peut survivre correctement en solitaire, /...  


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Ghosting
Paroles et musique Georges Salles  
Créé à Rochefort lundi  12 juin 2017

J’ai mal …j’ai mal …oui j’ai vraiment  très mal …

Elle  partit comme ça … s’est évanouie !
Plus un seul contact… je n’existais plus.
Pourquoi de tels actes de silence absolu ?  
On s’aimait à l’envi de jour comme de nuit.
Notre serment se fit sur la Sainte Bible
Notre union était parfaitement crédible.   

Comment c’est possible  on s’aimait si fort
Dès notre rencontre on veilla l’un sur l’autre
Elle toujours disponible de cœur et de  corps  
Oui nous étions amants … depuis si longtemps

Tout seul au matin,  dans la triste demeure
Le pain quotidien n’a plus de  saveur. 
Et  quand vient le soir dans le lit trop froid
Plus le moindre espoir d’être toi contre moi.
Pas encore une semaine et déjà l’avocat!   
Un divorce ?  C’est ton choix  et… ma  migraine!

Refrain 2
Comment c’est possible …/…
…/…depuis si longtemps

J’ai mal …j’ai mal …oui j’ai vraiment  mal …très mal
Oh oui que j’ai mal… mal…

À vingt ans peut-être que…,  
 Mais à nos âges extrêmes,
Bien drôle  cette époque
 Des libertés souveraines 
 Des tempes grises !  
 Le temps n’a plus de prise.
 « Plus de jeunesse ? », 
 Non surtout: « Plus de vieillesse ! »
Les aînés font la fête,  voguent d’îles en îles. 
De vraies marionnettes de la mode qui défile.   



Refrain 3
Comment c’est possible …/…
…/…depuis si longtemps


Elle  partit comme ça … s’est évanouie !
Plus un seul contact… je n’existais plus
Pourquoi de tels actes de silence absolu ?  
On s’aimait à l’envi de jour comme de nuit.
Notre serment se fit sur la Sainte Bible
Notre union  était parfaitement crédible.  


Partir …Moi aussi,  je m’en irai… loin des terres…
  Loin des souvenirs où toujours je te vois.   
Il me faut  oublier et pardonner ce parjure !
Voguer  loin,  très loin … Une nouvelle aventure ?    
Qui sait ?  Me restera-t-il assez de force pour hisser la voile
Qui poussera l’esquif et mon cœur meurtri vers une âme loyale ?
Si cela devait arriver,  je sais déjà que  cela me fera encore plus mal  
Quand je t’oublierai vraiment … que tu ne seras plus que néant.


 Oui nous étions amants…depuis si longtemps   



Souvenir de mon bateau détruit en mer par un cargo en face du Surinam en 2005, le Spirit of Sindbad, VIA 52, Cotre Alu dériveur intégral et puis j'ai connu Charlotte...On s'est marié...enfin,  pour un certain temps!   

mardi 28 septembre 2021

 Tiens, par hasard, je retombe sur un de mes articles écrit depuis un certain temps; ça me semble toujours d'actualité...aussi je le remets à ce jour sur mon blog.:


Je faiblis… Oui je faiblis !  Que les dieux et mes quelques lecteurs silencieux me pardonnent cette bouderie depuis plus de deux semaines.     Néanmoins, constatant que certains continuent à visiter mon blog, merci.  En effet, cela m’oblige   à me ressaisir face à mon plus grand ennemi :   ce diable d’ego   qui paralyse ma plume, prétextant qu’il est bien inutile d’en rajouter aux innombrables infos plus souvent déprimantes qu’innovatrices de bonnes nouvelles.

  En pleine rétrospection, je me prépare pour la suite ; mais j’avoue   être assez perplexe de constater qu’en pleine prise de conscience de l’humanité face à la souffrance animale pour nos faux besoins alimentaires ; que la communauté scientifique nous informe régulièrement de diminuer notre consommation de viande pour l’équilibre de la planète en privilégiant par ailleurs la permaculture. Il apparait par exemple sur la chaine de France 2 à Télé Matin un de nos grands chefs étoilés, Alexandre Gauthier présentant sa recette de cuisses de grenouilles ; à Météo à la carte sur France 3 qui nous fait découvrir par la même occasion les cuisines du terroir, nous voyons surtout   de succulentes côtes de bœuf rôties bien appétissantes.  Bref, comme l’énonça Brillat-Savarin : « L’avenir des nations dépend de la façon de ses peuples à se nourrir », à mon humble avis, la France qui se veut leadership d’un monde meilleur, devrait peut-être, même culturellement parlé (ou politiquement si vous voulez), revoir cette question quant à la diffusions d’infos sur l’esprit de ses propres masses censées gouverner cette petite partie du globe.  

lundi 27 septembre 2021

 

 Ah, cher Professeur !

J’étais dans l’erreur...mais alors, complètement dans l’erreur !  Déjà, que par mes textes envoyés et replacés ensuite sur mon blog, j’ai pu en déduire que tes répliques encourageantes se manifestaient plus particulièrement que lorsque mes missives reflétaient des situations plutôt joyeuses et prometteuses ; alors que mes S.O.S, quasi suicidaires, où justement là, j’espérais lire ta compassion, je n’avais droit qu’à ton silence.  In fine, venant du Professeur de Philosophie, j’en ai conclu :     très astucieux, cette manière élégante   pour m’obliger à revisiter mes écrits ; non pas que je démentirais le fond, mais que la forme méritait d’être présentée avec plus d’optimisme... Rejoindre le chemin des bons Vivants qui clament qu’à tout malheur, on ne peut...on se doit de grandir. N’est-ce pas le message des Sages depuis des millénaires ?  Que dès lors, tels les yeux du navigateur qui scrutent les scintillements du phare, dans la nuit noire, pour diriger son vaisseau à bon port, focaliser le regard vers la moindre lumière d’espoir et y atteler sa plume...Jadis, hélas, je lui avais fait le serment qu’elle ne soit jamais au service de l’amertume !   Que de parjures depuis !  Mea culpa...  Oui, mea culpa d’imaginer, ne fusse qu’un instant, que mes enfants ne m’aiment pas.  Ce n’est pas le père qu’ils veulent ignorer, mais cette misère qui émane de ma personne par ce sentiment d’échec de croire finalement ne pas avoir fait le bon choix.    Pourquoi aurais-je fait le mauvais choix ?  Ne se portent-ils pas bien mes trois enfants ?   Ils sont en bonne santé, forts, courageux et ont d’excellentes situations pleines d’avenir... je leur souhaite qu’une chose « qu’ils soient heureux ! » ...et je sais qu’ils aiment leur père.  C’est tout à fait naturel !     Quant à moi, bientôt, je passerai la nuit sur le pont du ferry qui me ramènera vers la Corse en contemplant les étoiles.  Une carte postale reçue d’une certaine Florence, prof d’anglais et petite nièce de Winston Churchill qui m’avait écrit, en tant que fan de mes chansons, qu’elle était contente de vivre à côté de moi lorsque j’y séjournais dans ce petit hameau de Vicciolaja, dans la maison de mon neveu Jean-François, près de Saint Florent, dans le Haut de Corse.  Trois décennies nous séparent...Evidemment, il ne s’agit pas de rêver à une éventuelle union ; mais, j’avoue, en pensant à elle, d’en avoir déjà deux de moins (de décennies) ... et mes deux chiens, la braque de Gascogne, Cléopâtre et le cocker anglais Raf, tous les deux de + de 14 ans, se portent à merveille et m’accompagneront.

Un deuxième souffle comme ce film de J.P. Melville.

Bien à toi...D’ici une quinzaine je pense quitter la Belgique et me domicilierai probablement définitivement sur l’Île de beauté.  Tu sais selon Charles Aznavour : « La misère est moins pénible au soleil » ...Mais loin de moi ce mot « Misère » que j’ai décidé d’oublier. Ah oui, peut-être suis-je sous l’influence de « À nous la liberté ! », cette discussion entre Christophe André, Alexandre Jollien et Matthieu Ricard ?  Je découvre un mot « acrasie » ...J’en souffrais et décide de la surveiller de près.

Grande amitié  

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samedi 25 septembre 2021

 

 BARBARA


Uccle, dimanche deux juillet 1978

Il est quatre heures de l’après-midi. Plus de deux heures que Mme Govaert, la gynéco était retournée dans la salle d’accouchement après m’avoir annoncé, affolée: 

-           - Cela se passe mal, le bébé arrive par le siège...il risque l’asphyxie. Une seule possibilité, la césarienne... mais à vif sans endormir la mère car l’enfant mourrait...Êtes-vous d’accord ? 

-            Oui, lui répondrai-je...


Puis cette attente angoissante pendant plus de deux heures, sans la moindre nouvelle !  Pourquoi ? J’imagine le pire.  Cela s’est très mal passé...Seraient-elles mortes toutes les deux ...qu’on hésite à me l’annoncer ?    J’arpente le couloir de la clinique Saint-Elisabeth. Dehors, il pleut averse sans arrêt. Les anges du ciel aussi pleuraient.  Aucun doute : elles sont mortes.  Je hurle ma douleur au téléphone.  Ma mère me rejoint…Et puis par hasard, une infirmière sort enfin de la salle d’op. 

 

    - Comment ?  On ne vous a pas prévenu ?   Vous avez une très jolie fille et la mère se porte bien...

Dans l’allégresse, jaillit ce nom « Barbara » en me rappelant ce poème de Prévert : « Il pleuvait sur Brest ».

 

S’il te plaît ma fille, ne m’ajoute pas encore une autre souffrance !  



(Un différend très sérieux est apparu  quarante-trois ans plus tard;  que je mets sur le compte de la psyché des enfants du divorce.)

jeudi 23 septembre 2021

 

Le deuxième souffle

 

.../...Et quand dans l’Au-delà débarquera mon âme

Trouverai-je la réponse à ces lois qui condamnent

Les élans les idées survolant les frontières

Des États languissants qui perturbent la Terre

 

Il est cinq heures, encore nuit, mais déjà bien éveillé suite à une confusion de rêves qui en sont certainement la cause. Serait-ce ma Nuit de Feu, à l’instar du roman d’Éric-Emmanuel Schmitt, lu quelques années auparavant ; mais revisité cette fois avec plus d’attention...d’acceptation à la Puissance Créatrice du Vivant.  Le prolifique écrivain s’était référé, pour son titre, à cette fameuse Nuit de feu du 23 au 24 novembre 1654 de Blaise Pascal, lorsque ce dernier écrivit son Mémorial, gardé précieusement dans la doublure de sa veste et découvert par son domestique après son décès en 1662, à pas encore quarante ans !   L’âge que j’avais, en dévorant avec fièvre, ses fameuses Pensées.  Oui, je peux dire aussi comme l’annonce Marc Lévy « C’est arrivé la nuit », premier tome d’une trilogie – pensait-il au philosophe mathématicien du dix-septième siècle pour ce titre ? -  qui poussera ma curiosité à me plonger également dans le suivant « Le crépuscule des fauves » ...Une fiction qui relate l’aventure palpitante de neuf hackeurs qui cherchent à déjouer la machination d’une poignée de puissants qui s’attaquent à nos libertés.  Vivement le troisième tome pour la finale ; curieux de connaître les conclusions !  Cette nuit-ci, dans mon rêve, je me vois enjamber le bastingage à la poupe du ferry, censé me ramener vers la Corse...J’imaginais plonger et disparaître à jamais... ma dernière volonté : « prendre la mer pour qu’elle me prenne à son tour » comme le chante Renaud. Oh, comme Empédocle, selon la légende, avant de se jeter dans l’Etna, mes sandales bien en vue à bord, en y ayant glissé ma CI et un petit mot, question de dissiper le moindre doute quant à savoir c’est qui et pourquoi ; mais surtout en priant les Vivants qui auraient la mauvaise idée de tenter me repêcher ; de respecter ma stricte volonté : laissez moi avec Neptune.  J’ai toujours exécré les funérailles coûteuses et florissantes...d’être enfermé dans une boîte ; et pire encore, incinéré  

 

Un songe d’une nuit, quoi ? 

In fine après « À bout de souffle » de Jean-Luc Godard avec Belmondo, qui vient de nous quitter, où débute mon texte pour ma requête envoyée à l’Assistance Publique (quand on n’a pas eu la chance d’avoir son public, il reste l’assistance) de Rixensart pour espérer un habitat à prix modéré.   Cependant, « Le Deuxième souffle » de J.P.  Melville avec Lino Ventura, bien que triste soit la fin du film, est un titre d’espoir en ce qui me concerne.  Qui sait ?

 

lundi 20 septembre 2021

 

Chers amis lecteurs,

Bonjour,

Certains parmi vous auront peut-être remarqué - et que je remercie – ne plus avoir de mes nouvelles ; à cet ami prof de Philo je préciserais que, comme avant de parler il faut réfléchir, en ce qui me concerne cela pourrait aussi s’apparenter, du fait des prouesses des PC, Smartphones, tablettes mis à notre disposition qui nous permettent d’écrire, avec trop de facilité, à tout vent, en tout lieu et aux plus grands nombres pour communiquer nos états d’âmes.  Oui j’en suis arrivé à cette conclusion : il faut réfléchir aussi avant d’écrire...Aussi mon abstinence ; surtout que je suis confronté à une situation des plus insolites qu’un père puisse éprouver ; et plein de doutes m’assaillent.   



..

Sur une Musique de Jean-Marie Dorval qui m'inspira ces mots en 1999:


Le Mal ou le Bien 

C’est une vieille histoire
Le Mal ou le Bien
Fin d'un millénaire
Et toujours ce refrain

Des hommes sur des routes
Qui ne mènent à rien
Parce qu’ils ont des doutes
Est-ce mal ou bien

Combien de ruptures
Complices du Malin
Croyant être pures
Ont fait pire que bien

Est-ce bien ou mal
Question de maintien
Ou réponse fatale
Qui fait mal aux seins

Là-bas pas très loin
Ils quittent leurs biens
Envahis de haine
Alourdit leur peine

Que répondre à ça
Plus en plus de soldats
Défilent dans ce bal
Font-ils bien ou mal

Armée qui fait mal
Armée qui fait bien
On choisit son camp
Ou on fait semblant

Est-ce plus mal encore
Question de faire bien
Toute façon les morts

                                                          Ne nous diront rien 

vendredi 10 septembre 2021

 


 

 

Monsieur le Président du Centre d’Assistance Publique de Rixensart

Rixensart, Vendredi le 10 septembre 2021

Bonjour,


« À bout de souffle" , 
rien ne pourrait mieux décrire mon état actuel que ce titre du film de Jean-Luc Godard et la mort de Jean-Paul Belmondo qui marque le glas d’une époque que les médias s’empressent de nous faire revivre en ce moment.  Je me revois, début des années soixante, à dix-huit ans, dans l’une des salles de cinéma de la Porte de Namur à Bruxelles, profitant du temps libre entre les deux services au restaurant de mon père où, venant d’interrompre mes études de collégien je me retrouve catapulté dans le monde de l’Horeca...  Qu’est ce qui fait qu’un homme qui eut son heure de gloire, - car cela m’avait permis une brillante réussite matérielle en tant que patron de plusieurs restaurants à succès -, se retrouve à soixante-dix-neuf ans, dépendant d’une maigre retraite d’indépendant, sans plus de biens et la moindre économie, à devoir vivre seul sans plus de famille... juste avec ses deux chiens fidèles. Mais c’est une très longue histoire et ne veux pas prendre votre précieux temps.  Juste vous rassurer de ne jamais avoir été tenté par le vice de la boisson, la drogue et les jeux d’argent.  Cependant j’avoue... une faille – quavec du recul, je qualifierais de crise existentielle en quelque sorte -d’avoir tourné le dos à mes boutiques bien lucratives pour me consacrer à la chanson.  Ah, j’y croyais !   Me connaissez-vous en tant que chanteur -auteur- compositeur ?  Non, n’est-ce pas ! Ce qui prouve mon erreur.  Maintenant avec l’âge, j’en ai conclu qu’il me manquait le talent.  Une douce folie... et me voilà devant vous pour cette requête - comme la cigale, chez la fourmi  sa cousine la voisine -, j'espère un logement à bas prix, assez rapidement car je serai bientôt à la rue et à bout de souffle.

Merci  


Amour de patate

Je croyais refaire le monde

Vivre toujours auprès de ma blonde

Chanter l’amour et même la paix

Mais c’est le monde qui m’a refait

 

Oui partout c’est la guerre

À quoi bon pousser mes cris

Pour cette planète en sursis

Personne ne veut entendre

 

Mais j’ai des patates à cuire

Et dois garder le sourire

Pour passer les commandes

Des clients qui attendent

J’ai des patates à cuire

Et dois garder le sourire

 

Lorsqu’une chanson germait en moi

Je me sentais plus riche qu’un roi

Avec la foi d’Charles Aznavour

Jurant qu’un jour ce serait mon tour

 

Mes patates sont à vendre

Ce sont mes seules affiches

L’important c’est le ventre

De mes paroles ? On s’en fiche !

 

Et j’ai des patates à cuire

Et dois garder le sourire

Pour passer les commandes

Des clients qui attendent

J’ai des patates à cuire

Et dois garder le sourire

 

(Modulation + ½ ton)

 

Hélas ! Ma blonde devint triste

Pas toujours gaie la vie d’artiste

J’ai donc cherché une autre voie

Mais impatiente elle se sauva

 

Et maintenant l’âme en peine

Je vends des patates à tout venant

Mais quoi faire de mon argent

À qui l’offrir je n’ai plus de reine

 

Mais j’ai des patates à cuire

Et dois garder le sourire

Pour passer les commandes

Des clients qui attendent

 

Aïe …mes patates sont trop cuites !

Les clients prennent la fuite

C’est bientôt la faillite

Tant pis je m’offre une cuite

 

Et  maintenant auprès de ma brune

Je vends de la bière

Jusqu’à  ce qu’il y en ait une

Qui me conduira en enfer !

vendredi 3 septembre 2021

 Des villes,  même comme New York

Les ouragans s'en moquent


 Mayday, mayday Grande terre malade ».




Cliquez ici pour écouter cette chanson



Mayday,  Mayday  …
Refrain :
Mayday, Mayday ! Grande Terre Malade
À quoi servent les discours envers les pollueurs.
Chantons  plutôt en chœur  cette ballade,
Ah !, ce qu’il faudrait c’est un bon docteur !

Les océans se fâchent,  la banquise se relâche !
Des villes, même comme New York, les ouragans s’en moquent.
L’eau la boue  le vent, il manque encore le feu ;
Tapis dans le tréfonds des volcans sommeillant.

Mayday,  Mayday  …

Un enjeu de taille  : les déchets nucléaires !
Certains scientifiques conseillent le fond des mers.
Pour ma part, je préfère,  le fond des  cratères ;
La lave  c’est pratique, ça lave aussi docteur

Mayday,  Mayday  …

Il  germe dans des  usines  de  tristes combines
Pour vendre d’étranges grains, cultures sans lendemain ;
Surtout pour les abeilles,  devenues inutiles.
Les  champs de pétrole,   pas ce dont elles raffolent !

Mayday,  Mayday  …

Encore s’il n’y avait pas tous ces enfants qui meurent,
En mal de nutrition et ce mal se déchaîne !
Le temps de cette chanson plus  d’une cinquantaine  ;
En plus des pollueurs  règnent des affameurs !

Mayday,  Mayday !  Grande terre malade !
Ce cri d’alarme et, comble de malheur
Des marchands d’armes, des victimes en cascade !

Oui!, ce qu’il  faudrait c’est un bon docteur !

Disons surtout,  une armée de psychiatres!


Arrangements: Philippe Capon

mercredi 1 septembre 2021

 

Cher voisin tribord, (en regardant la chaussée de l’intérieur du logis)

 

Brusquement, je te sens distant...Mais c’est peut-être qu’une impression.  Rassure-moi.  Aurais-je provoqué une quelconque maladresse ?  Pourtant au premier contact de mon arrivée, je fus agréablement surpris par ces signes de bienvenue : ta carte de visite,  cette boîte de thé offerte et tout de suite nos brèves conversations ; d’apprendre que tu es un homme de bateau, moi ayant parcouru les mers jusqu’aux antipodes, par ton métier d’éclusier ne pouvait que titiller ma curiosité et te remercie de m’avoir fait découvrir l’écluse d’Hastière et ses environs.  Que pouvais-je t’offrir en signe de gratitude et d’échange ? Ah oui, ce qui m’est le plus cher :  cet album CD « Tango Terre » pour que tu saches qui j’étais avant mon séjour ici qui m’aura fait ce plaisir de te connaître et dès lors me présenter : un ancien auteur-compositeur - chanteur et navigateur à la retraite.   Curieux !  Pas la moindre remarque ou commentaire au sujet de mes chansons.  Serait-ce la raison ?  Une certain gène et ne te donne plus envie de causer ?  Comme de me dire, dans la confidence, que l’autre voisine, celle de bâbord, avait quelques soucis... que je préfère par cet écrit ne pas révéler pour la préserver.  Effectivement cette dame, inquiète de l’aboiement de mes chiens mécontents de mon absence, me croyait en danger -   on peut comprendre la réaction d’une personne ayant perdu sa mère ; ce que j’apprendrai plus tard et qu’elle    me révéla avoir terriblement souffert, victime en tant que femme battue -.  Mais serait-ce là que ces quelques échanges, dès lors me placerait dans l’autre clan dans ce petit village où tout se sait ?     Je souhaiterais que mon bref passage (je pars fin septembre) puisse ouvrir une petite brèche et que s’y infiltre entre bons voisins, un peu de compassion et d’amour, persuadé qu’ils soient bien ancrés au fond de vous tous.

 

Winenne, le 1 septembre 2021