jeudi 29 décembre 2022

 

Cher Professeur Christian Ben-Lakhdar,

 

Bonjour,

En lisant « Homo Numericus », Daniel Cohen, au chapitre : « La société d’addiction », fait référence à vos analyses et ainsi je suis ravi de découvrir l’administrateur du Comité national contre le tabagisme.  Il y a près d’un quart de siècle, en m’observant dans le miroir de ma salle-de-bain au petit-matin, suite à une soirée bien enfumée de cigarettes et d’alcool, l’odeur du tabac me donna brusquement la nausée et je poussai ce cri, pris de remord : « Quoi tu fumes encore ! ». Je pris alors la guitare... et cette chanson country est née. Dès lors, j’ai arrêté définitivement.  Croyant légitime de partager ma propre expérience, pour combattre cette envie du tabac, je me suis adressé à différents organismes de la Santé en Belgique pour qu’elle soit diffusée sur les ondes radio.  Hélas, ce fut un échec !  Boycottée, on trouvait mes paroles trop brutales...C’est vrai que je ne fais pas de cadeau pour dénoncer les méfaits du tabagisme.  La vérité n’est-elle pas toujours brutale ?  Mais, vous savez que rien n'est mieux qu’une chanson pour pénétrer les masses.   Qu’en pensez-vous ?

 

Meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2023.

Quoi tu fumes encore! 

"https://www.youtube.com/embed/OiF7kpNzaM8"

mercredi 28 décembre 2022

 

 Réponse de Françoise suite à mes commentaires et chanson Halabjã pour les victimes kurdes dernièrement à Paris 

Bonjour Georges, ta chanson me touche beaucoup : je suis entièrement d'accord avec ton récit... J'aime beaucoup la mélodie et ta voix qui déclame.
L'orchestration est très bien faite; je la verrais bien réalisée par un petit orchestre... même de chambre(orchestre)!
Piano, violoncelle, violon, contrebasse, clarinette, ...un bel arrangement 😊longue route à toi, mon ami Georges qui m'éclaire sur la route...🌈♥️♥️♥️

Ah !  Ma chère Françoise 

Mais cette route nous l’avions déjà commencée ensemble depuis les Fêtes de la musique à Braine-le-Château en juin 1994.  Te souviens-tu ? Sur la place du Pilori, noire de monde, nous sur la scène aménagée, avec les enfants de la chorale de St Rémy, ton amie Francine au violoncelle, toi à la contrebasse et moi à la guitare pour chanter : « Un Homme, c’est naturellement bon » et soudain les cloches de l’église, juste en face se mettent à carillonner !  Il devait être cinq heures. C’était magique !  J’en avais les larmes aux yeux en voyant les spectateurs brandirent leur briquet allumé en oscillant au rythme de cette complainte.   


« Un Homme,  c’est naturellement bon ! »

(avec la guitare et les arrangements de Francis Goya, enregistrement  au  Studio D.E.S. à Bruxelles -1993)



Un homme c’est naturellement bon
Deux hommes c’est déjà différent
À trois commencent les chuchotements
Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Pourtant un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon

Deux hommes c’est déjà différent
À deux ils se prennent pour quelqu’un
Ici,  commence l’anonymat
Qui fait des autres des forçats
Pourtant un homme c’est naturellement bon
À deux,  c’est déjà différent

À trois commencent les chuchotements
Majorités,  minorités,  vous voilà !
Malheur qui transgressera les lois
La force n’est pas dans l’isolement
Un homme seul n’a jamais raison
À trois commencent les chuchotements

Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Le droit exalte les passions
Éclate en combat de mille ans
Ces guerres abattent les sentiments
Ici on tue sans émotions
Des hommes naturellement bons

À cinq* en comptant par milliard
Cinq milliards d’hommes seuls dans le brouillard
Qui cherchent sans trop bien le savoir
La flamme qui redonnera l’espoir
Qu’un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon


Mais quand les fléaux de la Terre
Surgissent comme des cris de colère
S’éveillent soudain des hommes nouveaux
Des hommes qui feront ce qu’il faut
Ils redeviennent tous solidaires

Ensemble des hommes c’est beau ! 


* crée en 1987,  à cette époque nous étions cinq milliards à peupler la planète

lundi 26 décembre 2022

 

Sorry Petit Papa Noël...

Kurdes à Paris

A une certaine époque (1988), cette chanson était "diplomatiquement"  incorrecte de relater le gazage anéantissant toute la population kurde de la ville d’Halabjã en Irak... et aussi d’y avoir intégré pour la rime : Staline et Katyn (guet-apens par les Soviétiques du massacre des officiers polonais en 40).  Les temps changent, ainsi que les alliances, les lieux, les accointances culturelles et (surtout) économiques ...Mais les victimes restent toujours à la portée des fous, même dans la cité des Lumières.





Halabjã

Avec la précieuse collaboration  de Francis Goya pour les arrangements

cliquer ici pour écouter cette chanson


Halabjã, Halabjã !
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
De l’au-delà, cinq mille voix
Qui crient très fort : arrêtez ça
Combien de morts faut-il encore
Pour arrêter cette violence ?
Combien de morts faut-il encore
Pour arrêter ces expériences ?

Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
Mais toi cet autre qu’as-tu fait là ?
Ce que tu tues, c’est toi qui meurs
Mais toi cet autre qui crois sans voir
Replonge-toi dans ta mémoire
Revois l’Histoire, y a pas d’erreur
Il y a bien eu Hiroshima

Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
Mais toi cet autre te souviens-tu
De ces « Hitler » brûlant la terre
Les survivants qui en restèrent
Plus forts encore, les dominèrent
De ces ghettos, sûrs d’une mission
Des fils nouveaux firent une nation

Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
Mais toi cet autre qui joues Staline
Te souviens-tu de ce Katyn
Combien de bourreaux a-t-il fallu
Pour tirer dans dix-mille nuques
Combien de temps a-t-il fallu
Pour rappeler ces disparus ?


Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?

Ô Halabjã relève toi
De tes souffrances pas de passion
Du génocide pas de vengeance
Montre à ces monstres l'indifférence 
De l'au-delà des millions de voix
Qui crient très fort
Arrêtez-ça 

 

vendredi 23 décembre 2022

 

Période de miséricorde...Bordel !

Comment là-bas, vont-ils passer Noël ?

À nos larmes ...Prenons nos missels.

Chantons la Paix pour tous les hommes

Car même les vaches nous pardonnent...

 

 Ce retour vers les années 90, la crise de la vache folle, à la veille de Christmas    je me souviens avoir écrit cette chanson « Amour vache » avec en final cette conclusion « Les vaches nous pardonnent ».

  « Histoire ancienne ? Raison de plus d’en avoir fait, à l’époque, cette chanson » :

Les vaches nous pardonnent

Cliquez sur ce lien pour écouter l'extrait musical    

 

Après la parabole des vaches grasses et puis maigres

Il y en a d’autres plus folles devenues boucs émissaires

Qui donnent un goût de vinaigre au vin parlementaire

 

Amour, amour, amour,

 

Chacun son parapluie pour le sort de ces vaches

On parle d’Europe unie, mais là ça se relâche

J’appelle les nostalgiques des cowboys d’Amérique

 

Amour, amour, amour,

 

J’ai comme un léger flash faudrait conduire ces vaches

Vers l’Est jusqu’en Asie plutôt que les brûler

Pour cultiver le riz en Inde elles sont sacrées

 

Amour, amour, amour,

 

Si mauvaise pour le grill qu’elles aient droit à l’exil

N’oublie pas que l’une d’elle contribue à la joie

Dans la Crèche à Noël auprès de l’Enfant Roi

 

Avec ou sans lasso un petit rien d’aventure

Vous reviendrez plus purs l’esprit moins mercantile

Ce ne sont pas que des mots qui sortent d’un évangile

 

Amour, amour, amour,

 

Après la parabole des vaches grasses et puis maigres

Les seules que je crois folles sont les histoires des hommes

Mais même à ceux trop pègres les vaches leur pardonnent

Amour, amour... 

 

Leur pardonnent




Arrangements    Gérard Sabbe 


Cliquez sur ce lien pour écouter l'extrait musical    

lundi 19 décembre 2022

Par-delà les guerres


 

Le Foot ?

Super cette finale de Coupe du monde !

 Hélas, ceux-là n’ont plus la télé...

Vivre par-delà les guerres

Un clic sur ce lien pour écouter la chanson

Arrangement : Jean-Marie Dorval 



Vivre et encore vivre par-delà les guerres

Fuir ces zones hostiles où tombent des missiles

La transhumance humaine parcourt mers, monts et plaines

On rêve de terres promises, de villes qui sécurisent

Parfois, ils ne sont que deux et semblent presque heureux

Il soutient sa belle, leur décision est claire

En elle cette semence qui donne tout son sens

Aux besoins de la Terre ; elle porte la vie en elle

Hélas, les sédentaires ont imposé leurs lois,

Ils bloquent par des frontières, pourtant l’unique voie !

Voilà que la planète finit par perdre la tête,

Enfante la terreur par quelques massacreurs !

Mais enfin se réveillent du fond de la cité

Mille voix et plus encore, regards qui s’émerveillent,

De voir en ces marcheurs, non pas des imposteurs,

Mais des êtres forts.  Présente nécessité.

 

Et pour les mécontents, dont l’esprit statu quo

Les mettrait au ghetto ; de voir d’un mauvais œil

Cette marée de migrants allant vers la   Norvège.

N’est-ce pas un privilège que d’être terre d’accueil ?

 

À tort ou à raison que les dieux me pardonnent

De perdre mes illusions sur le destin des hommes.

Chacun ses opinions quant aux sorts des nations :

Ces lieux mêlés du sang des bons et des méchants.


Vivre et encore vivre par-delà les guerres

Loin des zones hostiles où tombent les missiles

Parfois en cours de route il soutiendra sa belle

Cela ne fait aucun doute elle porte la vie en elle

 Un clic sur ce lien pour écouter la chanson

Arrangement : Jean-Marie Dorval 



dimanche 11 décembre 2022

  By the way , ce Viktor Bout, incarcéré  au USA  et libéré en échange de la basqueteuse  Britney Grigner condamnée en Russie à neuf années de prison pour détention d'un peu d'essence  de  Cannabis pour son vapo.


Enfin, peut-être que ce marchand de mort, grâce à sa période d'incarcération, a pris conscience - un miracle quoi? -  du respect  de la vie et serait la meilleure arme pour conseiller Poutine à de meilleurs sentiments.  Le retournement n'est il  pas en chacun de nous? 


.../...
 Et quand les fléaux de la Terre
Surgissent comme des cris de colère
S'éveillent soudain des Hommes nouveaux
Des Hommes qui feront ce qu'il faut
Ils redeviennent tous solidaires
Ensemble des Hommes c'est vraiment beau!

(final de ma chanson : "Un Homme, c'est naturellement bon")

samedi 10 décembre 2022

 

Pour le haut du panier, ils lâchent du Bout !

Et d’où venaient ces Kalachnikovs qui servirent à massacrer plus d’une centaine d’Humains au Bataclan ?   

.../...
Mayday,  Mayday !  Grande terre malade !

Ce cri d’alarme et, comble de malheur

Des marchands d’armes, des victimes en cascade !

Oui!, ce qu’il  faudrait c’est un bon docteur !

 

Mais à part ça…Tout va très bien

Mes chers Présidents


 Des villes,  même comme New York

Les ouragans s'en moquent


 Mayday, mayday Grande terre malade ».




Cliquez ici pour écouter cette chanson



Mayday,  Mayday  …
Refrain :
Mayday, Mayday ! Grande Terre Malade
À quoi servent les discours envers les pollueurs.
Chantons  plutôt en chœur  cette ballade,
Ah !, ce qu’il faudrait c’est un bon docteur !

Les océans se fâchent,  la banquise se relâche !
Des villes, même comme New York, les ouragans s’en moquent.
L’eau la boue  le vent, il manque encore le feu ;
Tapis dans le tréfonds des volcans sommeillant.

Mayday,  Mayday  …

Un enjeu de taille  : les déchets nucléaires !
Certains scientifiques conseillent le fond des mers.
Pour ma part, je préfère,  le fond des  cratères ;
La lave  c’est pratique, ça lave aussi docteur

Mayday,  Mayday  …

Il  germe dans des  usines  de  tristes combines
Pour vendre d’étranges grains, cultures sans lendemain ;
Surtout pour les abeilles,  devenues inutiles.
Les  champs de pétrole,   pas ce dont elles raffolent !

Mayday,  Mayday  …

Encore s’il n’y avait pas tous ces enfants qui meurent,
En mal de nutrition et ce mal se déchaîne !
Le temps de cette chanson plus  d’une cinquantaine  ;
En plus des pollueurs  règnent des affameurs !

Mayday,  Mayday !  Grande terre malade !
Ce cri d’alarme et, comble de malheur
Des marchands d’armes, des victimes en cascade !

Oui!, ce qu’il  faudrait c’est un bon docteur !

Disons surtout,  une armée de psychiatres!


Arrangements: Philippe Capon

mercredi 7 décembre 2022

 

Des chansons qui racontent quelque chose

 

Oui, mais à qui, pour qui...à part toi Françoise, qui viens de me le faire ce bel éloge ?  Peut-être aussi rien que pour mon ego, chants d’espoir, des doutes, des interrogations ?   Cependant, et je plaide coupable, pardon pour cette prétention d’un orgueil démesuré dû à mes illusions.   Me croire porte-parole de la Vox populi, bien qu’issue de ma seule et unique voix. Bouffon que j’étais !

 « N’abandonnez surtout pas » me souffla un soir d’hiver 1991 au téléphone, une  autre voix... celle d’Yves Montand  qui,  quelques jours auparavant, plus précisément aux premières lueurs du jour qui se lève du cinq janvier,   j’avais  glissé dans sa boite à lettre à Saint-Paul,: « Cent vers pour le dire :  Il n’y a pas d’ordre pour faire la guerre ! » ainsi qu’une K7 avec deux de mes chansons : « Halabjã (Ville, près de la frontière iranienne  dont toute la population kurde fut gazée  en Mars 1988, sous  les ordres de Saddam Hussein)   et Un homme, c’est naturellement bon (Lorsqu’il  respecte les lois de mère Nature et  du Vivant, évidemment.  De facto, j’étais inquiet, comme la grande majorité des Humains, d’une éventuelle troisième guerre mondiale, si à l’Ultimatum du 15 janvier, lancé par George H.W. Bush, Président des USA,  à Saddam Hussein de retirer ses tanks du Koweït, restait sans réponse.

 Je nourrissais l’espoir que le célèbre chanteur et comédien les interprète.  Hélas, il m’annonça qu’il ne chantait plus, tout en voulant me persuader   que j’avais du talent...Au fond, après réflexion dans ma petite tête vieillissante de trois décennies plus tard :  peut-être était-ce une façon de s’excuser de décliner mon offre ?  Enfin, Monsieur Ivo Livi, dit Montand, m’avait quand-même donné de son temps, près de dix minutes, par cet appel téléphonique ; et de cela, permettez-moi de m’en vanter.   

   Isabelle infirmière était chef des gardes de nuit à l’hôpital d’Antibes.  D’une traite, j’étais venu en voiture de Bruxelles.  Surprise et ravie de me voir débarquer aux urgences vers onze heures du soir.  On ne se connaissait que depuis peu.  Le hasard dans la file pour l’embarquement à l’aéroport de San Diego, la capitale du Costa-Rica pour un retour vers l’Europe.  On s’était vaguement vus, elle en vacances sur le bateau de sa sœur, amarré près du Spirit of Sindbad, dans la baie de Golfito (côté de l’océan Pacifique), que je laisserai au bon soin de mon skipper Jean-Louis, de Céline sa compagne et de leur bébé Robinson-Golfito qui venait de naître.   Je laisserai la petite famille prendre ses marques.  Pourquoi pas ?     De mes évasions vers le large, j’avais aussi celles de mes besoins de retours, de temps en temps, au bercail (et aussi pour mes chansons à enregistrer en studio) !  -   Sept heures au-dessus de l’Atlantique, de blablas courtois, de qui on est, de quoi on pense, et viennent parfois les désirs.    Une escale à Madrid et deux heures d’attente.   Elle pour Marseille et moi vers Bruxelles !  On faiblit !   Nos pulsions se débrident... et très vite les embrassades fougueuses et prometteuses.  Nos corps et nos esprits décident de se revoir à Antibes bien sûr !   Et me voilà, une dizaine de jours plus tard... une autre attente jusqu’à l’aube dans son charmant flat avec vue sur Port Vauban.  Cependant, ces quatre janviers me rappellent la date anniversaire de l’accident mortel d’Albert Camus et du fils Gallimard dans la Facel Vega explosée contre un platane, en 1960 -.    En hommage au Lauréat du Prix Nobel 1958, - qui était passé à Bruxelles et venu se restaurer au Mouton d’or, le resto du paternel et que je l’avais même servi , comme pour tous les midis entre mes cours à l’Athénée d’Ixelles  -, je décide d’écrire un poème ; mais allumer la télé mettra un peu d’ambiance.  En direct, question de détente, c’était plutôt mal parti.  En effet, sur le petit écran, des images qui balayent le désert irakien et dévoilent les unités d’intervention militaires des Forces-Alliées ne sont pas vraiment réjouissantes. Un jeune soldat français est interviewé.  Face à la caméra de France 2, il fait d’un geste un petit coucou à son petit garçon de quatre ans.   Et le titre jaillit d’un coup de ma plume tremblante : Cent vers pour le dire.  Il n’y a pas d’ordre pour faire la guerre !  Curieux, je comptai le nombre de ligne après l’ouvrage.  Il y en avait exactement cent, pas une de plus, ni une de moins.  4 H du mat. ! Isabelle n’est pas encore là.   Saint-Paul, où réside Yves Montand.  Je connaissais sa maison sur la place du village. C’est à une vingtaine de kilomètres.

 De retour à Bruxelles, le trois mars 1991, me vient une mélodie où j’y placerai une partie de ce poème.   Il est quatre heures de l’après-midi quand je dépose la guitare, assez satisfait.  J’allume la télé.  Intrigué au sujet de cette guerre éclaire où les Irakiens viennent d’être vaincus.  Mais c’est le décès   de Serge Gainsbourg, le jour avant, qui est annoncée.   En sa mémoire, j’intitulerai cette chanson « Requiem Gainsbourg ».  Ne l’avait-il pas soufflée à l’un des mortels avant de partir ?  Qui sait ? 


Pour entendre ce requiem Gainsbourg, je propose de remonter

sur mon blog, à la date du 28 octobre dernier, sous la rubrique :


L’ennemi c’est ma puissance, l’amitié ma récompense


Par contre ici, pour toi Françoise, c’est l’éloge à la chanson par une chanson.  Puisque tu viens de m’en donner l’idée.  

CLIQUEZ ICI POUR ECOUTER CETTE CHANSON


Quand une chanson voit le jour

 

Quand une chanson voit le jour

C’est un message de l’amour

Et comme l’enfant à ses premiers pas

Il lui faudra du temps avant qu’elle soit

 Refrain :

Lorsqu’une chanson voit le jour

C’est un message de l’amour

Elle commence timidement

Se chante à petite voix

Il lui faudra du temps

Avant qu’elle soit

Olé…

Reconnue du public

Combien de stratagèmes

Et de moyens techniques

Pour triompher suprême

 

Qu’elle soit une chanson d’allégresse

Ou parfois si lourde de tristesse

Mieux qu’un canon c’est son défi

Porte-parole des foules elle pousse leurs cris

Refrain 2 :

Lorsqu’une chanson voit le jour

…triompher suprême


Qu’elle brandisse le glaive de la justice

Vole au secours de peuples en supplice

Ou consolant le cœur d’une fillette

Elle reste encore magique en chansonnette

 

Quand la chanson est reconnue

Qu’elle est chantée dans la rue

C’est qu’un malin poète par une petite astuce

Vient d’enrichir le monde d’un pas de plus

C’est qu’un malin poète par une chansonnette

Un petit pas de plus pour faire la fête

Et dans cet état de chose

Presque aussi bien qu’une rose

Elle ouvrira le cœur

De celle qui fera ton bonheur …bonheur