mercredi 31 août 2022

 Hommage à Toi, cher Mikhaïl, qui viens de nous quitter

 

Par-delà le Bien et le Mal* ?

Oui, il y a eu un Gorbatchev pour une paix mondiale, et ensuite, nous constatons que...

Et toi cet autre qui suis, puisse ton cœur se libérer de cette haine qui pousse des peuples à se déchirer     

*Nietzsche

Pourtant chaque homme est un lieu saint !

Prêchait Maître Eckart, il y a plus de 500 ans.


CLIQUEZ SUR CE LIEN POUR ECOUTER CETTE CHANSON

arrangements : Alan Booth




Hommage à Maître Eckart

 

 

On continue à chanter on continue à danser

On gloutonne on exulte le faux le faire semblant

Même si on aime les enfants on continue à briser

Ces élans de la vie pour d’autres besoins

Que ceux que la terre ne nous donne pour rien

Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)

 

On continue à pleurer on continue à hurler

On continue à causer de philo d’avant-guerre

L’Avoir ou l’Être reste la grande question

Comme rien n’a changé dans la consommation

Ou Bon Dieu au contraire elle a bien augmenté

Pourtant chaque homme est un lieu saint disait le Maître

Même celui qui ne pense qu’à son auto (bis)

 

On continue à flirter on continue à chercher

On continue à courir auprès de l’âme sœur

Et ces scénarii on les connaît que trop bien

Mais on continue à faire le joli cœur

Pour l’instant présent on se fout du lendemain

Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

Même lorsque s’éveille sa libido (bis)

 

Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine

Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne

Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute

Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route

Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :

Chaque homme est un lieu saint disait le Maître

 

Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même

samedi 20 août 2022

 

Il était une fois la Petite rue des Bouchers


Hasard et nécessité...ET si on tissait des liens? 

Hommes de la rue, citoyens des villes, spectateurs face aux écrans et de la Toile ,

acceptons, dans notre grande majorité,  avec résilience - terme si cher à Boris Cyrulnik,

 l'évolution d'un Monde peu réjouissant.  Nous savons pourtant que 

{...] les scientifiques estiment qu’il faudrait envisager de basculer sur un régime totalement végétarien afin que la totalité de la production céréalière aille à l’alimentation humaine et en finir également avec le gaspillage. Aujourd’hui, une grande partie de la production agricole sert à nourrir les animaux d’élevage tandis qu’un tiers des aliments produits dans le monde termine jeté  {.../...]

(GoodPlanet.Mag du 19 /08 :2020) ....

 Et, par ailleurs, un documentaire intitulé "Les Minuscules".

Une certaine Khristine Gillard, la réalisatrice de ce reportage, accompagne en 2017,

quarante ans après la révolution sandiniste, une nouvelle révolte au Nicaragua.

Intrigué, je constate qu'il s'agit d'une société cinématographique sise à Bruxelles,

 plus précisément rue des Brasseurs 

 Je me précipite sur la Toile, et voilà :  ...  

 

 

 

À webmaster

Chère Khristine,

 

Bonjour,

 

Merci pour eux, ces Minuscules, merci pour nous... de les découvrir grâce à votre documentaire diffusé hier soir, ce jour où l'on fête les Marie, ce 15 août dernier, sur « La Trois", cette lutte citoyenne, surtout menée par des femmes, des héroïnes ! ...Que de leçons et messages à nous imprégner ! 

 

 

 

 Quelle est notre place, notre rôle ?  Devons-nous rester de simples spectateurs ?  

Je voudrais vous entretenir d'une petite rue pas très loin de vos ateliers, la petite rue des Bouchers où je rêve de la voir changer de nom et devenir la rue Végane ou des Végétariens. J'avais rencontré à l'époque Marion Lemesre, échevine de la Culture et du Commerce, pour lui soumettre cette idée qu'elle trouva épatante...Une fiction, qui pourrait devenir une réalité.   Un titre : "Il était une fois la Petite rue des Bouchers".  Qu'en pensez- vous ?

 

 

Curieux...Pas de réponse ! 

Mon mail du 16 août dernier n'aurait-il pas été lu...Ou avez- vous évidemment d'autres priorités, que mon idée soit trop farfelue, aussi que cette "Petite rue des bouchers », frappée d'opprobre - surtout dans le milieu bruxellois -   ne mérite pas une attention particulière ?  Merci de m'éclairer et, dès lors, je vous promets de ne plus encombrer votre boîte à message.  Sinon, cette pensée utopique mérite peut-être une analyse sérieuse, face à cette immense et régression de l'humanité qui se nourrit de plus en plus mal.  Que le cœur de la capitale de l'UE, Bruxelles montre l'exemple à réapprendre à nos contemporains à mieux s'alimenter, me paraît important.

 

Au besoin de vous lire 

 

 Merci.

 

Bien à votre éveil

vendredi 5 août 2022

 

Marc LEVY

jeu. 4 août 19:33 (il y a 12 heures)

À moi

Cher Georges,

Merci infiniment pour votre message et vos mots qui m’ont beaucoup touché.

Je vous souhaite un très bel été,

Avec toutes mes amitiés.

Marc

Ps: absolument…

 

 

Cher Marc,

 

C’est une réponse de la Vie que vous venez de m’envoyer ! Merci...Je vais m’y atteler, à nouveau regonflé à bloc par votre Ps : absolument...Cette précision?    Une véritable  injonction  de l'Homo Veritas que vous êtes: « Vas-y, n’abandonne surtout pas... comme te l’avait un jour dit Yves Montand, quelques jours avant la première guerre du Golfe, quand tu déposas dans sa boîte à St Paul ce poème : « Il n’y a pas d’ordre pour faire la guerre »* pour contrer l’Ultimatum (15 janvier 1991) du Père Busch   et aussi ma   chanson, titrée Halabjã.   Cri pour dénoncer ce crime de Saddam Hussein, en Mars 1988 anéantissant toute la population de cette ville kurde avec les bombes à gaz moutarde. Si vous voulez, en cliquant sur « mesparaboles.blogspot.be », il vous serait  possible de l’écouter.

 

Bien à vous     


* Poème  mis en musique le 3 mars 1991 , intitulée "Requiem Gainsbourg", en apprenant la mort de Serge la veille, juste après avoir composé la chanson.  Ce fut si facile que je me suis demandé si ce n'était pas lui qui me l'avait soufflée. (L'autre nom prévu à l'époque: " Ah ces folies de l'humanité")

Halabjã

Avec la précieuse collaboration  de Francis Goya pour les arrangements

cliquer ici pour écouter cette chanson


Halabjã, Halabjã !
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
De l’au-delà, cinq mille voix
Qui crient très fort : arrêtez ça
Combien de morts faut-il encore
Pour arrêter cette violence ?
Combien de morts faut-il encore
Pour arrêter ces expériences ?

Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
Mais toi cet autre qu’as-tu fait là ?
Ce que tu tues, c’est toi qui meurs
Mais toi cet autre qui crois sans voir
Replonge-toi dans ta mémoire
Revois l’Histoire, y a pas d’erreur
Il y a bien eu Hiroshima

Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
Mais toi cet autre te souviens-tu
De ces « Hitler » brûlant la terre
Les survivants qui en restèrent
Plus forts encore, les dominèrent
De ces ghettos, sûrs d’une mission
Des fils nouveaux firent une nation

Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?
Mais toi cet autre qui joues Staline
Te souviens-tu de ce Katyn
Combien de bourreaux a-t-il fallu
Pour tirer dans dix-mille nuques
Combien de temps a-t-il fallu
Pour rappeler ces disparus ?


Halabjã, Halabjã
Entends-tu l’ami ce cri de là-bas ?

Ô Halabjã relève toi
De tes souffrances pas de passion
Du génocide pas de vengeance
Montre à ces monstres l'indifférence 
De l'au-delà des millions de voix
Qui crient très fort
Arrêtez-ça 

 


Requiem Gainsbourg

(Arrangements : Alan Booth)




Ah, ces folies de l’humanité !

 N’allez pas crier victoire
Parce qu’une guerre est terminée
 N’allez pas chanter la gloire
Même si on se croit du bon côté
N’allez pas pousser ce cri
De ceux qui pensent avoir raison
N’allez pas croire que l’autre religion
Soit la mauvaise parce qu’on l’a dit


Ah, ces folies  de l’humanité
Aux disparus qui ont résisté
Mais aussi la neutralité
Se cachant derrière l’épais brouillard
Du faire semblant de ne pas savoir
Aussi à ceux qui se prétendent
Dans  le défilé des pacifistes
Mais qui n’hésiteraient pas à pendre
Le premier venu à l’air fasciste


N’allez pas faire les vaniteux
Comme si c’était gagner un jeu
L’orgueil est là, c’est comme un rat
Qui ronge l’Homme sous son drap
C’est toujours lui, oui cet orgueil
Qui s’accroche en forme de médaille
Et suit nos morts sur leur cercueil
Comme s’il pouvait rendre l’éveil


Ah, ces folies de l’humanité
Qui  président à nos destinées
Et qui prétendent fondant les lois
Que le passé est la seule foi
Penser plus loin on ne le peut pas
Sacrifiant leurs fils sur la croix
Sourds et jaloux brisant les mères :
La concurrence de l’éphémère
Adolescent encore qui croît



Ah, ces folies de l’humanité
Qui peignent en noir toute l’Histoire
Brimant le rire comme un péché
Poussant l’enfant au désespoir
Face à l’absurde du Savoir
Marchez dans le rang sans protester
Et vous serez récompensés
Surtout ne pas imaginer
Pouvoir changer la société


Mais son déclin inévitable
Démocraties au ton affable
Par l’habitude trop confortable
Mène l’inconscience de la bonne table
Repus de chairs et de vins chers
S’endorment dans l’antre du cancer
Confiant leur sort aux militaires
Ne savent même plus aimer la Terre


Ah, ces folies de l’humanité
À ceux qui n’osent plus partir
À cause de ça, ne peuvent plus aimer
Parce qu’ils ont peur de mourir
Mais, sans cela comment venir

L’éternité ce n’est pas la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des ignorants clament l’imposture


Pour moi la seule qu’il faille bannir
C’est d’accepter « je dois tuer »
Surtout pas d’ordre pour faire périr
Alors viendra la Vérité
Que tous les hommes s’acceptent entre eux
Chacun ayant reçu des cieux
De protéger l’humanité
Suffit d’un peu les écouter…les écouter
Écoutez


jeudi 4 août 2022

 

Courriel de remerciement envoyé à Marc Lévy  après lecture de ses trois tomes :  

 

C’est arrivé la nuit  (2020);

Le crépuscule des fauves (2021) ;

Noa (2022)*.

 

 

 

 

Ah, que j'ai aimé votre intro par "...et puis merde!"** et qu'à la dernière page : " "Et pour m'écrire, une seule adresse ..".la vôtre.  Oui merci aussi, grâce à votre plume, de me rebrancher (ou plutôt non, me brancher) sur ce monde de plus en plus connecté qui, de ce fait, me dépasse totalement.     Le doute s’est inexorablement installé dans ma petite tête où l'isolement loin de mes contemporains me semblait la seule issue.   Et c'est une erreur évidemment : me vient alors ce soubresaut de pensée : " Ne pas croire en soi, qu'on n'intéresse personne, c'est insulter le genre humain " ... n'est-ce pas ?  

 

Avec toute ma gratitude

 

Votre fidèle lecteur

 

*7H du mat, ce 4 août 2022 après la dernière page de NOA.   

** Précision pour ceux qui n'auraient par encore lu NOA  pour:"...Oh, et puis merde. "

du texte habituel que les auteurs de fictions ajoutent  par prudence : " Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé...."