vendredi 28 octobre 2022

 

L’ennemi c’est ma puissance, l’amitié ma récompense

 

Oui, que d’eau a coulé, combien d’avancées, dans tous les sens du terme, depuis cette promenade en rase campagne, seul avec mon chien, (quatre décennies passées), que songeur au sujet du Bien et du Mal, pour comprendre, je me tournai vers l’Eternel, et soudain, était-ce une illusion, un mirage ? ... mais qu’importe !  Brusquement comme un halo de poussière d’or sur mon ami fidèle, et cette réponse dixit en entête de ce texte.   

J’apprends aux infos que deux astéroïdes viennent de frapper la planète Mars !  Aussi dieu de la guerre pour ceux qui voulurent conquérir l’Europe, il y a plus de deux mille ans.  Ne serait-ce pas un avertissement, un rappel que toutes les emprises sur les peuples, Napoléon, Hitler se soient finalement soldées par des échecs.  Mais cette fois, ces dieux de la guerre ont la possibilité de détruire toute vie...

À moins que par un miracle, ils écouteraient leur voix intérieure ...celle du cœur et de la raison.

 

Ecoutez, écoutez ...  

 

En cliquant sur « mesparaboles.blogspot.be »

 

Encore un Bon Weekend, profitons-en mes amis...

Ah, ces folies de l'Humanité!



Ah, ces folies de l’humanité !

 N’allez pas crier victoire
Parce qu’une guerre est terminée
 N’allez pas chanter la gloire
Même si on se croit du bon côté
N’allez pas pousser ce cri
De ceux qui pensent avoir raison
N’allez pas croire que l’autre religion
Soit la mauvaise parce qu’on l’a dit


Ah, ces folies  de l’humanité
Aux disparus qui ont résisté
Mais aussi la neutralité
Se cachant derrière l’épais brouillard
Du faire semblant de ne pas savoir
Aussi à ceux qui se prétendent
Dans  le défilé des pacifistes
Mais qui n’hésiteraient pas à pendre
Le premier venu à l’air fasciste


N’allez pas faire les vaniteux
Comme si c’était gagner un jeu
L’orgueil est là, c’est comme un rat
Qui ronge l’Homme sous son drap
C’est toujours lui, oui cet orgueil
Qui s’accroche en forme de médaille
Et suit nos morts sur leur cercueil
Comme s’il pouvait rendre l’éveil


Ah, ces folies de l’humanité
Qui  président à nos destinées
Et qui prétendent fondant les lois
Que le passé est la seule foi
Penser plus loin on ne le peut pas
Sacrifiant leurs fils sur la croix
Sourds et jaloux brisant les mères :
La concurrence de l’éphémère
Adolescent encore qui croît



Ah, ces folies de l’humanité
Qui peignent en noir toute l’Histoire
Brimant le rire comme un péché
Poussant l’enfant au désespoir
Face à l’absurde du Savoir
Marchez dans le rang sans protester
Et vous serez récompensés
Surtout ne pas imaginer
Pouvoir changer la société


Mais son déclin inévitable
Démocraties au ton affable
Par l’habitude trop confortable
Mène l’inconscience de la bonne table
Repus de chairs et de vins chers
S’endorment dans l’antre du cancer
Confiant leur sort aux militaires
Ne savent même plus aimer la Terre


Ah, ces folies de l’humanité
À ceux qui n’osent plus partir
À cause de ça, ne peuvent plus aimer
Parce qu’ils ont peur de mourir
Mais, sans cela comment venir

L’éternité ce n’est pas la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des ignorants clament l’imposture


Pour moi la seule qu’il faille bannir
C’est d’accepter « je dois tuer »
Surtout pas d’ordre pour faire périr
Alors viendra la Vérité
Que tous les hommes s’acceptent entre eux
Chacun ayant reçu des cieux
De protéger l’humanité
Suffit d’un peu les écouter…les écouter
Écoutez


vendredi 21 octobre 2022

 Le livre de trop 

Mail  à  l'ami prof de Philo



Tu vois,  cher Professeur , voilà un titre qui me conviendrait pour le bouquin que je n'écrirai pas.

 Comment m'est venu cette idée?  En fait, c'est en commençant à parcourir le dernier ouvrage d'Amélie Nothomb, " Le Livre des sœurs"  .    Oui, un achat impulsif , endoctriné - la belle excuse! -  par notre académicienne nationale en ayant suivi, dernièrement,   ses impressionnantes explications,  face à François Busnel qui,  lui, annonçait sa dernière animation à la   Grande Librairie.   Il m'a fallu arriver à la cent-soixantième page pour enfin assouvir ma soif de sensation que cette magicienne des mots me donne très souvent.  Cette fois je brûlais d'impatience de terminer ce lexique  avec cette  conviction "du livre de trop", mais j'ai quand-même décidé d'aller jusqu'au bout,( page 194)  et grand bien me fasse.  Elle reste une grande extralucide écrivaine ...et pardon, chère Amélie,  d'avoir douter. 

Et, de cette  fratrie d'amours débordantes,   me rappelle mes dix-huit ans  près de   mes deux sœurs et  quatre frères...Et, delà, retour aux archives de mon blog:


Le passé...Le passé!  D'accord!  Il est assez normal de  le tracer quelque part pour les générations futures...Que dans mon cas, j'en arrive à cette conclusion: " J'avais tout faux",   c'est tant mieux… question de préserver les miens ...qu'ils ne se fourvoient pas sur des chemins en apparence trop lumineux qui alors risquent d'éblouir et  rendre aveugle comme ce fut mon cas...Avec du recul, on finit parfois à en être conscient.  Moment de répit aussi que de s'y bercer...Hélas,  l'actualité vous rappelle à l'ordre!   Encore,  quelques jours auparavant,  à l'une de mes émissions préférée sur Arte : les 28',  où l'ancien directeur d'OFPRA (Office français de protection des réfugiés), Mr. Pascal Brice est l'invité d'honneur ,  j'avais envie de lui poser cette question " Est-ce que j'avais tout faux quand, il y a quatre ans, j'écrivais cette chanson?: 

                                                      LAMPEDUSA
(en cliquant dessus pour l'audio)


Lampedusa

Méditerranée !  Méditerranée !
La coupe a débordé  à Lampedusa

Est-ce le prélude  ou que sonne le glas
À propos du débat entre le Nord le Sud?

Méditerranée !  Méditerranée !
Théâtre de conflits depuis tant d’années

Méditerranée ! Mère de nos cultures
Autrefois si dure envers la négritude

Sur les côtes du Nord des yachts de milliardaires
S’ennuient  dans les ports peu de monde à bord

Sur les côtés du Sud des esquifs en bois rude
S’entassent  familles entières rêvant d’un mieux être

Bateaux de fortune combien de naufrages
Avant de faire la une et puis qu’on tourne la page

Méditerranée !  Méditerranée !
La coupe a débordé à Lampedusa


Ils se veulent  libres,  vivre dans  l’Union
Où tous les hommes ici semblent égaux

On aura beau faire Schengen et frontières
Vivants ou même morts ils passeront encore

Méditerranée !  Méditerranée !
Comment voulez-vous que notre indifférence
Puisse résister à cette évidence

À Lampedusa,  à Lampedusa

Et Maître Rubens, en 1957,  le parrain de mon père qui venait de lui annoncer son projet d'ouvrir un restaurant,  ajouta encore: « -Jamais votre ménage ne tiendra ! »

Effectivement, un an après l’ouverture du Mouton d’or, ma mère quittera mon père pour ouvrir son propre restaurant « La Flambée », près de la Porte de Namur, au 24 rue Francart.  Quant à René et moi, adieu nos ambitions de carrières plus cérébrales ; lui c’était les langues pour devenir interprète ; et moi j’hésitais encore entre la physique et l’agronomie, ayant encore plus d’une année à tirer avant la Fac.

Après vingt ans de mariage, nos parents se séparent (1960), je ne retournerai plus à l'Athénée d'Ixelles après les vacances de Pâques finir mes Humanités.  Conclusion, je mettrai plus de quatre décennies à mieux comprendre - et encore avec beaucoup de manques - ce que j'aurais pu apprendre en dix fois moins de temps à l'Université. 


                                  Je n'ai que dix-huit ans

Je n’ai que dix-huit ans
Dans ce combat de mille ans
Pour calmer cette révolte
J’ai besoin d’amitié

Méprisé rejeté
Avant de naître orphelin
De l’amour désinvolte
D’un couple sans destin

Plus d’amis plus d’études
Mon diplôme la solitude
Plus de famille  une vie rude
Sera mon premier prélude

Chacun a droit à l’amitié
Et je trouverai ma destinée
Pour vivre l’Éternité
Le vent la mer et le soleil
Nous porteront vers l’Éternel

Face à l’immensité
Des besoins de la cité
Là le cœur est second
Loin derrière la Raison

Compagnons de la rue
M’ont trouvé ingénu
M’ont promis beaucoup d’or
C’est un sort qui dévore

J’ai cherché la Lumière
Parcouru mers et terres
Pour trouver enfin nu
L’Amour m’est apparu*

De cet amour appelé Soleil
Dix mille enfants au cœur si pur
Qui même aux yeux de la Nature
Feront en sorte qu’elle s’émerveille
Car notre amour est éternel

Un clic pour écouter cette chanson

Je la dédie à Jean-Baptiste de la Salle et à Don Bosco


Ah oui,  que je suis fier sur ma Lambretta 125 cc ! .  La joie aussi des petits frères pour des  tours,  derrière sur le scooter,  dans le quartier!


Année 1960 rue Francart à XL (près Porte de Namur).  René (20 ans) l'aîné de notre fratrie prend la photo - on n'aperçoit pas le restaurant de notre mère, la Flambée au 24 juste en face, où tous les jeudis midi se réunissaient, dans la salle de banquet au premier étage, le FDF (Front démocratique francophone - Parti politique dominant à Bruxelles à l’époque, avec Madame Catherine Spaak, la Présidente.


Debout devant: Polo (8 ans); derrière moi, il y a les jumeaux de dix ans: Jean-Luc, à mon dos, et Jean-Marie, devant Claudine âgée de douze.   Nous sommes tout de même un peu désorientés:  nos parents viennent de se séparer... et adieu mon rêve de la Fac pour apprendre l'Agronomie ou la physique! (Grande frustration que je compenserai en ouvrant de nombreux restaurants).    René s’engagera deux ans comme steward sur les paquebots Noord Star et le Southern Cross d'une compagnie anglaise.


Bien sûr qu'il y a de mon vécu dans cette chanson, sauf de n’avoir jamais touché à la drogue.   Pour la créer, il fallait me glisser dans la peau des mineurs qui fréquentèrent notre resto du cœur. -   À l'instar de Coluche en 1986, au 17 rue de la Fourche au centre de Bruxelles, il était une fois un resto du cœur! -   Des jeunes paumés, en décrochage scolaire, angoissés et   dépendant de substances pour y échapper.  Il fallait leur donner du courage; qu’ils croient en eux-mêmes...mais aussi,  à la demande du studio d'enregistrement (Studio DES à Bruxelles et d'Alan Booth qui arrangera pratiquement par la suite toutes mes chansons),    ajouter une autre mélodie sur la  face B au 45 T. Vinyle de
 "Alleï -Alleï Bruxelles" 

Mars 1987.  Le printemps! Le resto fermait et nos convives de l'hiver  devaient repartir d'un bon pied avec le soleil comme compagnon emmenant le disque en guise d'adieu, sur lequel étaient gravées ces deux  chansons dont celle-ci qui s'adressait tout particulièrement aux moins de vingt ans.  L'une des rares filles de cette génération,  Dominique,  une petite rousse aux cheveux courts,  si ma mémoire est bonne,  qui venait régulièrement et n'hésitait pas à donner son petit coup de main  pour servir les deux-cent-cinquante convives, mais dépendante de la méthadone,  ne croyait pas qu'elle pourrait récupérer ses facultés intellectuelles...Cependant, en lui expliquant que le cerveau est une machine fantastique qui a des capacités exceptionnelles pour se réadapter et se régénérer, j'ai eu ce bonheur de déceler dans ses yeux comme une lueur d'espoir .  

lundi 17 octobre 2022

 Lettre par Email envoyée à Philippe Geluck 


Cher Philippe,

Morris (de Lucky Luke)  à ma droite, Stéphane Steeman  (Madame Chapeau) à ma gauche,  - étais-je vraiment à ma place après tout, cette place d'honneur, lors d'un dîner que Christian Vanderhaeghe avait organisé pour inaugurer mon premier disque 45 t. (1986)  "Alleï Alleï Bruxelles" ,  farandole en guise d'un Au revoir à nos convives du restaurant du cœur  hiver 85/ 86 (  à la demande  de Coluche)   au 16 Petite rue des Bouchers  ? -   Ah, la Petite rue des Bouchers! Si tu savais comme elle souffre, qu'elle pleure , frappée d'opprobre par les Bruxellois et ils ont raison... Trop longtemps aux mains de pauvres bougres croyant  que le racolage est la seule manière d'exercer le métier de restaurateur, n'y voyant qu'un moyen de s'enrichir au mépris de cette règle élémentaire de donner simplement du bien être aux passants qui auraient eu la faiblesse de se laisser happer.  Depuis,  cette joyeuse ruelle a perdu tout son charme.  Je voudrais la faire revivre ... Tu sais, c'est comme une mayonnaise qui a mal tourné, il faut la reprendre !    Je crois avoir une idée que je souhaite    partager avec  l'une des personnalités les plus influentes parmi les Bruxellois:  Toi  qui,   à mon humble avis,  ne me diras jamais avoir d'autres chats à fouetter....

 

La chanson  "Alleï Alleï Bruxelles", issue du resto du cœur du 17 rue de la Fourche (par la Petite rue des Bouchers au num.16),  se trouve sur  YouTube, avec la photo de Coluche.  

Alleï, Alleï Bruxelles !

Alleï, Alleï Bruxelles

 Fais marcher tes guibolles

 De la Grand-Place à la Marolle*

 

Fais marcher ta cervelle

  Envoie tes frites à la poubelle**

 Car pour danser la farandole

Il ne faut pas de cholestérol

 

Hallelujah les Brusseleirs

  Ont décidé de se refaire

  On pourrait même faire des affaires

Avec les gens du ministère

 

Alleï, Alleï Bruxelles 

 Fais marcher tes guibolles

 De la Grand ‘Place à la Marolle*

Il paraît qu’à Bruxelles

  Même si tu te trouves sans oseilles

 Y a des gens au resto du cœur

Qui veillent un peu à ton bonheur

 

Alleï, Alleï les Brusseleirs

  N’veulent plus jouer avec St Pierre (l’hôpital)

Trop de cigarettes et trop de bières

 Ne donne pas une santé de fer

 

Alleï, Alleï Bruxelles 

 Fais marcher tes guibolles

 De la Grand ‘Place à la Marolle*

Fais marcher ta cervelle

  Envoie tes frites à la poubelle

 Car pour danser la farandole

Il ne faut pas de cholestérol

 

Alleï, Alleï les Brusseleirs

  Ont décidé de prendre l’air

Leur potager en bandoulière

 N’est-ce pas une idée du tonnerre

 

Alleï, Alleï Bruxelles

 Fais marcher tes guibolles

 De la Grand ‘Place à la Marolle*

Que ton passé glorieux

  Rappelle le sang de tes aïeux

Lorsqu’ils plantèrent leur étendard

 Pour protéger leur territoire… leur réfectoire

 

Alleï, Alleï les Brusseleirs

  Ont plein d’idées et des astuces

De leur Histoire ils peuvent être fiers

 Et tout cela au grand soleil

-         Alleï, geef me een kus

-         Alleï toi, Bruxelles se réveille ?

 

Alleï, Alleï Bruxelles

 Fais marcher tes guibolles

 De la Grand ‘Place à la Marolle*

C’est capital Bruxelles

De te refaire plus belle ma belle

Car d’une chanson reprise en chœur

Naîtra la ville du bonheur

 

Alleï, Alleï Bruxelles...

 

 

 

*Trop tard, déjà enregistré. Mea culpa Bruxelles... j’aurais dû écrire « aux Marolles » !

** Ma période anti malbouffe. Cela n'avait pas plu à Stéphane Steeman (Madame chapeau) .  Tu penses,  nos frites nationales!

Lors de la sortie du 45 T, l'éditeur et ami Christian Vanderhaege, avait  organisé un dîner à l'occasion de la sortie du disque.  Je suis assez surpris de me retrouver à la place d'honneur, avec  des personnalités bien connues telles que, à ma gauche:   le père de la BD  Lucky Luke, Morris  et à ma droite Stéphane Steeman, la célèbre Mme Chapeau dont je verrai sa tête s'allonger en écoutant cette chanson.  Il ne m'adressera plus la parole... Et bien sûr qu'il avait raison,  ça ne se dit pas dans une chanson:

.../...Fais marcher ta cervelle

Envoie tes frites à la poubelle.../... 


jeudi 13 octobre 2022

C'était un mercredi 13 octobre 1999  

Lucio Salles Froès 

Il avait un rendez-vous galant, mais ce fut  un autre qui le surprit.  Mes chères sœurs et chers frères, sachez que c'est cette façon qu'il souhaitait  quitter le monde, suite à un AVC : en pleine forme à 79 ans...Pas diminué, pas paralysé comme son propre père, en 1939. Quelle chance, ce dernier n'aura pas connu la cruauté des nazis, et son fils, le troisième millénaire! ...Pas vraiment réjouissant non plus ce nouveau siècle!  Ne trouvez-vous pas?  

 Nous t'aimerons toujours.  Tes 7 enfants; aussi ce 7, ton chiffre porte-bonheur. 

La chanson de mon répertoire qu'il préférait:

Dilemme  



Dilemme

Arrangements :  Francis Goya
Je voudrais chanter la joie
Mais je ne vois que du noir
Je voudrais chanter l’espoir
Mais comment dans ce siècle sans foi
Pourrais-je redevenir optimiste
Et même si je gratte la guitare
Il faut bien rester réaliste

Je voudrais tendre la main
Et rejoindre le destin
De cette fille couleur d’été
Silhouette encore floue qui m’éveille
Apparue sur le bord d’un rocher
Contrastait à midi au soleil
Son ensemble Maryline,  cheveux pêle-mêle

Je voudrais m’approcher de son cœur
Et déjà lui parler du bonheur
Mais comment dans ce siècle de peur
Sans passer à ses yeux d’imposteur
L’ imprévu,  l'aventure  et l’amour
Peuvent encore avoir l’air naturel
Sans briser les lois éternelles ?

Je voudrais lui dire à présent
Oublier ce conditionnel
Mais comment dans ce siècle mourant
Affirmer  qu’éclate le temps
Pouvoir redevenir temporel
Et rejoindre avec elle le modèle
De l’Amour originel ?

Je voudrais que s’arrête un instant
Ce conscient qui nous rend inconscient
Je voudrais enfin lui dire « je t’aime »
Et que règne la joie sans problème
Triompher des ténèbres et du froid
S’éveiller à l’aube de l’émoi
Et créer simplement un enfant