jeudi 10 avril 2025

 La consommation, c'est comme la mort...On ne peut pas s'en passer.

                L'amour ou la haine?  C'est à voir!


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arrangements: Alan Booth

 

 Hommage à Maître Eckart


On continue à chanter on continue à danser

On gloutonne on exulte le faux le faire semblant

Même si on aime les enfants on continue à briser

Ces élans de la vie pour d’autres besoins

Que ceux que la Terre nous donne pour rien

Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)

 

On continue à pleurer on continue à hurler

On continue à causer de philo d’avant-guerre

L’Avoir ou l’Être reste la grande question

Comme rien n’a changé dans la consommation

Ou Bon Dieu au contraire elle a bien augmenté

Pourtant chaque homme est un lieu saint disait le Maître

Même celui qui ne pense qu’à son auto (bis)

 

On continue à flirter on continue à chercher

On continue à courir auprès de l’âme sœur

Et ces scénarii on les connaît que trop bien

Mais on continue à faire le joli cœur

Pour l’instant présent on se fout du lendemain

Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

Même lorsque s’éveille sa libido (bis)

 

Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine

Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne

Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute

Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route

Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :

Chaque homme est un lieu saint disait le Maître

                              Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même

mercredi 2 avril 2025

 

Bien sûr hier, premier avril, j'avais porté en dérision « Un Homme, c’est naturellement bon » , ce titre majeur de mon répertoire,  comme si cette maxime tellement absurde  méritait un poisson d'avril de moquerie pour ma naïveté chevaleresque à la Don Quichotte. Riez Messires, rien de mieux pour votre santé!

  L’humour, nous le savons, est notre dernière bouée de sauvetage pour ne pas sombrer dans la mélancolie, paralysant notre esprit, donnant prise à la fatalité et la soumission.   Dommage que cette gaieté passagère   ne règne pas vraiment  durant les autres jours de l’année  comme caractère intrinsèque   ancré dans la psyché de la majorité des citoyens  !  Bien mérité donc le succès des comiques aux jeux d'esprit et mimiques hilarants,    applaudis sous   l’ovation des foules dans les salles de spectacles ou,  face au petit écran,  dans l’intimité des foyers.  J'ai la faiblesse de croire  que tout être censé sait que ce sursaut cathartique est un besoin vital qui permet de nous extraire de la morosité du monde,  noyé sous sa déferlante d’événements chaotiques...qu’il est inutile de préciser, n’est-ce pas ?

Après ce jour de relâche, remisé  à  dans trois-cent-soixante-cinq jours , me voilà de retour avec mon bâton de pèlerin.  Soyons claire  pour commenter - et non plus, chanter avec la guitare comme support de ma bonne foi (d’autrefois) – mes convictions.  Paradoxalement, c’est à la majorité des Homo-sapiens que je me permets d’attribuer   ce qualitatif que le ou « un Homme, c’est naturellement bon », alors qu’au troisième couplet de cette chanson, je précise que l’Homme seul n’ait jamais raison face à la majorité qui naît à partir de trois. Raison... raison sociétale???

 La question qui me vient est très simple : pourquoi une masse d’individus bons se soumettent sous l'emprise de quelques personnages carrément méchants  ?

 

Le  blues du Drapeau


Le besoin de chaque homme doué de raison
Être et faire avec tous les autres
Solidaire partagé le Grand Œuvre 
De ce gigantesque champs de manœuvre


Mai 1985. Manifestation à Bruxelles contre le plan Val Duchesse qui prévoyait la restriction d'emploi de 3000 enseignants.




Le droit d’être utile ou Le blues du drapeau

Un drapeau m’effleura le visage
Alors que j’étais dans les nuages
Une caresse l’impression d’une présence
Me berça un instant comme un ange

Quand enfin réagirent tous mes sens
Me tournai vers cette chose si étrange
Circonstances liées à l’émotion
Lui donnèrent une toute autre dimension

Circonstances liées à l’émotion
Cent mille êtres suivaient ce drapeau
Revendication des professions
Le droit d’être utile sans prétention

Vision symbolique exaltant les passions
Déployées dans les rues de la capitale
Les bannières ouvrières honorant le travail
Ressemblaient vues de loin à des flambeaux

Quand enfin je levai le regard
Découvris mais trop tard l’étendard
Ce dernier s’éloignait en silence
Réveillant en moi mieux qu’une fanfare

Cette vie oubliée de mon enfance
Me revint comme un souffle de fraîcheur
Ce léger soubresaut de bonheur
Donne envie de lancer mon âme au vent

Le besoin de chaque homme, doué de raison :
Être et faire avec tous les autres 
Solidaire, partager le Grand ‘œuvre

De ce gigantesque champ de manœuvre.

mardi 1 avril 2025

😁                             Un homme, c'est naturellement bon...

                                       Poisson d'avril 😂



(avec la guitare de Francis Goya)

 

Un homme c’est naturellement bon

Deux hommes c’est déjà différent

À trois commencent les chuchotements

Quatre hommes peuvent devenir inquiétants

Pourtant un homme c’est naturellement bon

Un homme c’est naturellement bon

 

Deux hommes c’est déjà différent

À deux ils se prennent pour quelqu’un

Ici, commence l’anonymat

Qui fait des autres des forçats

Pourtant un homme c’est naturellement bon

À deux, c’est déjà différent

 

À trois commencent les chuchotements

Majorités, minorités, vous voilà !

Malheur qui transgressera les lois

La force n’est pas dans l’isolement

Un homme seul n’a jamais raison

À trois commencent les chuchotements

 

Quatre hommes peuvent devenir inquiétants

Le droit exalte les passions

Éclate en combat de mille ans

Ces guerres abattent les sentiments

Ici on tue sans émotions

Des hommes naturellement bons

 

À cinq* en comptant par milliard

Cinq milliards d’hommes seuls dans le brouillard

Qui cherchent sans trop bien le savoir

La flamme qui redonnera l’espoir

Qu’un homme c’est naturellement bon

Un homme c’est naturellement bon

 

 

Mais quand les fléaux de la terre

Surgissent comme des cris de colère

S’éveillent soudain des hommes nouveaux

Des hommes qui feront ce qu’il faut

Ils redeviennent tous solidaires

Ensemble des hommes c’est beau !