samedi 25 mai 2024

 

Ressources humaines ???

Seraient-elles en contradiction avec les sources du Vivant ?

Dilemme donc où chacun de nous se doit d’y trouver sa réponse.

Ou plutôt non, la réponse universelle que nous, les hommes, à ce stade de notre évolution, à savoir de notre intelligence - même artificielle, s’il le faut – sommes parfaitement capables de faire le bon choix.

Alors pourquoi, comme je le chante depuis plus de trois décennies 

 

  « Le Contrat du Diable »

 

 .../...Pourquoi gagner ta vie

En tuant d’autres vies

C’est la branche que tu scies

On va tous tomber

D’ailleurs, elle aussi

Mérite la vie

Dieu l’a créée

Pour t’y accrocher.../...  

 

Oui, c’est à toi que je m’adresse :  groupe industriel de l’Empire du Soleil levant où, paraît-il le mot « espoir* » n’existe pas en japonais, toi qui viens d’armer ce Kangei Maru

qui tuera, avant fin 2024, deux cents baleines...

*De la boite de Pandore libérant tous les maux affligeant les hommes, delà les guerres, l'injustice, la misère, etc. l'Espoir avait échappé aux dieux en colère. Il serait grand temps de le traduire en japonais. 


 

 

vendredi 24 mai 2024

 

 

Bon vent Kangei Maru

 Mais que toutes les baleines du monde s’unissent pour le couler ce navire assassin...

 Petit rappel

« On assiste à l’effondrement des océans en direct » constate le chercheur Olivier Adam (Sorbonne/CNRS), qui souligne qu’au rythme actuel, « il n’y a aucune raison qu’il reste des cétacés dans les océans d’ici quarante à cinquante ans ».

(GoodPlanet Mag du 27 mars 2024).


Ah oui aussi,  ce rapport de  la scientifique Véronique Lesage (trouvé sur le Web)!

Les baleines agissent comme une pompe qui remet en circulation le poisson et le zooplancton ingéré en profondeur à la surface sous forme de matière fécale riche en azote. Ces nutriments sont essentiels à la production primaire de l'écosystème marin. Les baleines sont des sentinelles de la santé des milieux marins.


..ET pour la énième X


PM:  Échouage de quatre cachalots à Coxyde (Belgique).
Novembre 1994.





Cliquez ici pour écouter cette chanson

Ne gâche pas l’eau des Cachalots

Histoire morbide / En novembre à Coxyde
Sur les plages / Une foule rendait hommage
À quatre cachalots / Sortis de l’eau
Des mâles c’est bizarre / Est-ce par hasard ?
Et je pense
Ne gâche pas l’eau des Cachalots

Je me dis aussitôt / Ça va faire mal à Cousteau
Terre qui pleure / Ses mers qui se meurent
Je pris mon auto / Pour voir ces baleines
Mais vingt kilomètres de bouchon / Pas de veine
Et je pleure
Ne  gâche pas l’eau des Cachalots (2X)

Ça ne fait plus rire /  Qu’une baleine puisse dire
C’est assez / et se cache à l’eau
Pour parler de veine / Je pense pipe-line
Celui de la Taïga / Bonjour les dégâts !
Et je gueule
Ne gâche pas l’eau des Cachalots

J’avais l’intention / D’écrire une chanson
C’était ma façon de bénir ces géants
Que ça rappelle que l’eau des océans
Se ronge comme notre sang
Et je crie
Ne gâche pas l’eau des Cachalots

Mais en venant les voir j'avais mon clebs infernal
Je n'ai plus qu'en mémoire cette odeur  tombale 
Hurlant comme  loup devenu fou
Cette vue insolite l'a rendu triste
Et je hurle
Ne gâche pas l'eau des Cachalots


De ces Cachalots sortis de l’eau / Ne reste que l’image
Comme une menace / Ils meurent en grimace
Étrange message / Aux habitants des terres
Pour protéger la mer des Cachalots

N’gâche pas l’eau des Cachalots  


N’gâche pas l’eau des Cachalots



samedi 18 mai 2024

  Tango Terre »

 

Ce que la Terre désire, le vœu de cette chanson:

 

Un clic pour écouter cette chanson


Paroles et musique ;Georges Salles
Arrangements et clavier :  Jean-Marie Dorval

 

Le désir de la Terre?

C'est de voir comme elle est belle

De la contempler et s'y trouver bien

Que les hommes y prospèrent 

Dans une entente fraternelle

Écoutent leur âme et maîtrisent leur destin

Le désir de la Terre

C'est de penser comme elle

Libre de toutes frontières pour établir les liens

 

Refrain:

 

Mais elle est comme une femme 

Qu'on a violé

Par des bombes et des flammes 

Pour l'aseptiser

Car nous les petits hommes

Croquant la pomme...de la Connaissance? 

La Connaissance!  N'est pas ce que tu penses

La Connaissance ! N'est pas que l'expérience

La Connaissance?  Peut-être une simple question...d'aimer

 

Le désir de la Terre 

C'est de vivre comme elle

Sans vouloir changer le cours de son Histoire

Laissons couler les rivières

Nul besoin de tutelle

Plus de barrages trop lourds ni de villes trop noires

Le désir de la Terre c'est d'être en communion

On saura quoi faire pour gérer ses nations

 

Le désir de la Terre

C'est se sentir en elle

Au paradis comme elle à travers les cieux

Dansante dans l'Univers 

Amoureuse du Soleil

Que femmes et hommes ensemble

Soient vraiment heureux

Le désir de la Terre

C'est perpétuer l'instant

De l'amour mères et pères

Pour la vie d'un enfant

 

Et s'accomplira sa voie sa destinée

Fière de nous porter dans l'immensité

Nous devenus sages presque des anges

D'être une étoile parmi les étoiles. 


jeudi 16 mai 2024

 

Actualité


Ce mercredi à moins de trois cents mètres d’où j’écris,

À l’heure où les braves gens vont acheter leur pain,

Commune paisible pourtant brusquement en éveil,

Les Camiérois sont sous le choc.  Happé par un train,  

Un homme légèrement handicapé, comme ils disent.

Dans la force de l’âge, manquant  celle de l’esprit.

Était-il enfin vraiment lucide pour un tel acte rebelle ?

À cent mètres du passage à niveau, par quelle emprise

Diabolique se serait-il donné la mort ?  L’enquête nous le dira...

Ou pas ? Un suicidé parmi tant d’autres, l’affaire se classera

D’elle-même, à moins que...l’un de nous refusera cet oubli

Si propice aux foules avides de sensations « blingblings »

Du Festival de Cannes, moins pour les films d’art projetés

Que pour la vue des stars bariolées montant le tapis rouge,

Qui trébuchent parfois - pas facile à porter cette célébrité

Et je pense à l’auteur dont je termine à l’instant l’ouvrage :

 

« Le Couteau » ...L'auteur « Des Versets sataniques » que je ne sais

L'avoir lu avant la   fatwa, lancée par l’Ayatollah Khomeiny,  

Mais probablement après, comme la plupart des non-érudits

Dont je suivais le mouvement de mode sans trop d’excès.

Cependant son dernier livre, écrit à la première personne,

Exception pour ce dialogue imaginaire avec ce A, assassin raté,

Ou plutôt vaincu par la puissance des mots qui sonnent

Comme le glas pour contrecarrer l’imbécilité humaine assassine,

Salman Rushdie vient, me semble-t-il, apporter peut-être

Une des meilleures réponses au nom de toutes les victimes,

 Succombées aux attaques au couteau de ces mains meurtrières.

 

En 1988, à la parution des « Versets sataniques », j’avais écrit cette chanson :

                                                          Le Voile

Puis-je te la dédier à ce cher Salman Rushdie


On voile ou on dévoile la véritable face du monde. 
 Pas de panique SVP





Je  suis l’enfant d’un pays franc !

Je lève le voile des idées noires,  dissipe ainsi tout le brouillard.
À visage frais et découvert  mes yeux regardent la lumière
Perception vraie, action réelle ; sciences nouvelles  je m’émerveille !
Ici j’apprends pour entreprendre.   Encore enfant que l’on m’entende.

Dites moi pourquoi, pourquoi tout ça
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la terre,  mais un traquenard.
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je lève le voile des idées noires  et suis les voies de l’Univers
Dans cet élan, j’oublie frontières  et veux comprendre tous les mystères.
Un jour un sage me murmura, qu’il faut des lois et religions
Pour protéger populations,  mais sans excès et sans émoi.

Alors dites moi pourquoi, pourquoi tout ça,
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la terre,  mais un mouroir
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je mets le voile pour ne plus voir autour de moi tout ce cafard.
Dis-moi, homme sage, pour cet enfer,  n’y-a-t-il donc rien à y faire ?
Petit enfant ne sois pas triste.  Écoute en toi couler la vie ;
Et trouve en toi l’Originel de ton instinct qui te réveille.

Et comme un rêve, loin des soucis
Au fond des temps,  loin dans la nuit,
Je mets le voile sans dévotion sur les tabous et religions 
Mon vrai visage n’est pas l’image des anciens mages rivalisant.


Ce monde nouveau, je veux le faire sans aucun voile, ni de frontière. 

dimanche 12 mai 2024

 

Pour les Belges, ce dimanche douze mai, n’est pas comme les autres,

Ils fêtent les mamans … En espérant pour certaines que ce ne soit pas un des jours où elles travaillent plus encore dans un restaurant, cadre privilégié et bien pratique pour réunir les familles autour de grandes tables dressées… Eh oui, le logis maternel est de plus en plus délaissé pour ces sanctuaires du bien manger !  L’évolution est à ce prix : tout le monde doit bosser...Enfin, plus vraiment les enfants comme aux siècles passés !  Les femmes ont pris la relève...et les mômes appellent, parfois pleurent, en attendant cette maman trop pressée d’aller au boulot.  Ce qui me fait souvenir d’une petite anecdote au sein des miens.

  Mon fils vient d’avoir cinq ans et se trouve dans le bureau de sa mère.  Cet office se situe au-dessus d’un de nos restaurants.  Celle-ci ne sait pas que le dictaphone est branché.  C’est plus tard que je constaterai cet enregistrement imprévu.   Ma femme est en pleine conversation avec l’un ou l’autre de nos collaborateurs. Dans ce brouhaha de comptes rendus et de décisions à prendre pour la bonne marche de l’entreprise, je perçois comme en écho, la petite voix du fiston appeler « Maman...maman...maman » ...  Hélas, jamais, à cet appel, il y eut de réponse...Puisqu’elle ne l’entendait pas.  

 Pour toi mon fils, cette chanson :

Ma toute première chanson écrite à 18 ans, sur la suite d'accords de la Mer de Charles Trenet :  

Un clic sur ce lien pour écouter la chanson

arrangements : Alan Booth


Oui maman, c’était moi !

 

C’était un petit gars

Qui partit au loin si loin là-bas

Oui maman c’était moi

Oui maman c’était moi

 

Comme un matelot sur un grand bateau

Comme un oiseau vers d’autres paysages

 

C’était un petit gars

Qui partit au loin Si loin là-bas

Oui maman c’était moi

Oui maman c’était moi

 

J’ai bien changé après vingt ans

J’ai rencontré toutes sortes de gens

Pourtant mon âme de p’tit gars

Est restée près de toi

 

Toi qui es toujours la même

J’ai beau chercher à voir un changement

Dans tes yeux que j’aime

Tu es toujours ma petite maman

 

C’était un petit gars

Qui partit au loin Si loin là-bas

Oui maman c’était moi

Oui maman c’était moi

 

Voyez ces p’tits gars dans tous les coins du monde

Qui recherche quelque chose

Peut-être bien une maman

Pourquoi pas une maman

 

Voyez ces mamans sans jamais une pause

Qui travaillent à la ronde

N’peuvent plus vivre autrement

Sont pourtant des mamans…

"- Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau  ont-ils des jambes?

-Mais non mes p'tits enfants s'ils en avaient ils marcheraient! 

La mer qu'on voit danser le long des golfes clairs...

Merci Trenet

C’était un petit gars

Qui partit au loin Si loin là-bas

Oui maman c’était moi

 

Oui maman c’était moi