samedi 22 avril 2017

GHOSTING

Ah ma chère anachorète, grande amie de ma Charlotte disparue; que toi-même étais  sans plus aucune  nouvelle et finissais-tu par avoir des doutes ...Cela s'est vu ces femmes qui disparaissent victimes de leur amant violent.  Suite à cette reprise de contact après ces quatre années de silence...que j'étais tombé par hasard sur ton numéro de portable - et pourquoi pas un petit bonjour et avoir de tes nouvelles? - nous replongeons inévitablement sur ce passé où je n'en menais pas large, mais toi non plus. J'avais écrit à l'époque: 

…/…et aussi cette attitude de « ghosting » de mon épouse  - c’est-à dire : plus la moindre nouvelle  et fermée à tout contact vers  celui qui était le plus proche,  son mari,     - ;  qui ne peut que faire planer des doutes sur mon attitude vis-à-vis d’elle.../….

Comme il s’agit de mon intégrité,  de ma survie,  oui,  j’ai un besoin viscéral qu’aux yeux des autres,   j’ai droit à un minimum de considération  -  non je ne crois pas finalement  que j’étais  déboussolé, (sinon que très peu de temps)   - comme écrit précédemment - complètement désorienté   par cette séparation soudaine, alors qu’il n’y avait eu aucunes prémices annonciatrices du départ de ma femme .   Surtout  cette attitude de « ghosting » qui  aurait pu déclencher des réactions dramatiques.  Cela s’est vu,  ces hommes d’âge mûr qui brusquement,  sous l’emprise de la boisson, commettent l’irréparable qui n’est pas toujours leur suicide.         Evidemment défendre un assassin aux Assises pour crime passionnel plaidé par un  ténor du barreau   est certainement plus passionnant que trouver des compromis dans ce tissu de médiocrité de ces divorces où on compte,  faisant fit des ravages émotionnels.  Même si l’actualité nous assomme continuellement pour nous rendre compte que le genre humain n’est pas toujours reluisant, il y a tout de même parfois de bonnes nouvelles comme enfin d’avoir levé l’interdiction de conduire une voiture  aux  femmes en Arabie Saoudite ;  que l’on considère aussi que les animaux sont des êtres sensibles…pour argumenter  que la morale,  l’éthique tout doucement font leur chemin dans la conscience des  citoyens.  Aussi,  je ne sais pas comment encore,  mais de toute façon,  à l’instar d’un Florent Pagny,  par   ma liberté de penser,  je refuse d’être le jouet du caprice  de telles attitudes méprisantes.  Il y a un acte de violence dont je suis la victime et certainement que je ne suis pas le seul dans ce cas.  En tant qu’acteur qui refuse donc cet état de victime,  soit par une chanson ou un roman autobiographique  et pourquoi pas les deux réunis? 


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LA DH du jeudi 27 mars 2008. Jean-Philippe de Vogelaere.

GHOSTING
Paroles et musique Georges Salles  
Créé à Rochefort lundi  12 juin 2017

J’ai mal …j’ai mal …oui j’ai vraiment  très mal …

Elle  partit comme ça … s’est évanouie !
Plus un seul contact… je n’existais plus.
Pourquoi de tels actes de silence absolu ?  
On s’aimait à l’envi de jour comme de nuit.
Notre serment se fit sur la Sainte Bible
Notre union était parfaitement crédible.   

Comment c’est possible  on s’aimait si fort
Dès notre rencontre on veilla l’un sur l’autre
Elle toujours disponible de cœur et de  corps  
Oui nous étions amants … depuis si longtemps

Tout seul au matin,  dans la triste demeure
Le pain quotidien n’a plus de  saveur. 
Et  quand vient le soir dans le lit trop froid
Plus le moindre espoir d’être toi contre moi.
Pas encore une semaine et déjà l’avocat!   
Un divorce ?  C’est ton choix  et… ma  migraine!

Refrain 2
Comment c’est possible …/…
…/…depuis si longtemps

J’ai mal …j’ai mal …oui j’ai vraiment  mal …très mal
Oh oui que j’ai mal… mal…

À vingt ans peut-être que…,   mais à nos âges extrêmes,
Bien drôle  cette époque des libertés souveraines  des tempes grises !  
 Le temps n’a plus de prise.
 « Plus de jeunesse ? »,  Non surtout: « Plus de vieillesse ! »
Les aînés font la fête,  voguent d’îles en îles. 
De vraies marionnettes de la mode qui défile.   



Refrain 3
Comment c’est possible …/…
…/…depuis si longtemps


Elle  partit comme ça … s’est évanouie !
Plus un seul contact… je n’existais plus
Pourquoi de tels actes de silence absolu ?  
On s’aimait à l’envi de jour comme de nuit.
Notre serment se fit sur la Sainte Bible
Notre union  était parfaitement crédible.  


Partir …Moi aussi,  je m’en irai… loin des terres…
  Loin des souvenirs où toujours je te vois.   
Il me faut  oublier et pardonner ce parjure !
Voguer  loin,  très loin … Une nouvelle aventure ?    
Qui sait ?  Me restera-t-il assez de force pour hisser la voile
Qui poussera l’esquif et mon cœur meurtri vers une âme loyale ?
Si cela devait arriver,  je sais déjà que  cela me fera encore plus mal  
Quand je t’oublierai vraiment … que tu ne seras plus que néant.

 Oui nous étions amants…depuis si longtemps   



Souvenir de mon bateau détruit en mer par un cargo en face du Surinam en 2005, le Spirit of Sindbad, VIA 52, Cotre Alu dériveur intégral et puis, redevenu Terrien,  j'ai rencontré  Charlotte en donnant un récital à l'église de Corroy-le-Grand en novembre 2005  au profit d'une fondation de Pondichéry qui prenait en charge l'avenir de jeunes filles orphelines en leur donnant accès à l'instruction... 10 ans après d'amour fidèle, nouvel échec ! 22 avril 2017, elle me quitta.