Ah ma chère anachorète, grande amie de ma Charlotte disparue; que toi-même étais sans plus aucune nouvelle et finissais-tu par avoir des doutes ...Cela s'est vu ces femmes qui disparaissent victimes de leur amant violent. Suite à cette reprise de contact après ces quatre années de silence...que j'étais tombé par hasard sur ton numéro de portable - et pourquoi pas un petit bonjour et avoir de tes nouvelles? - nous replongeons inévitablement sur ce passé où je n'en menais pas large, mais toi non plus. J'avais écrit à l'époque:
.
LA DH du jeudi 27 mars 2008. Jean-Philippe de Vogelaere.
…/…et aussi cette attitude de « ghosting » de mon
épouse - c’est-à dire : plus la moindre nouvelle et fermée à
tout contact vers celui qui était le plus proche, son mari,
- ; qui ne peut que faire planer des doutes sur mon attitude vis-à-vis d’elle.../….
Comme il s’agit de mon
intégrité, de ma survie, oui, j’ai un besoin viscéral qu’aux
yeux des autres, j’ai droit à un minimum de
considération - non je ne crois pas finalement que j’étais
déboussolé, (sinon que très peu de temps) - comme écrit
précédemment - complètement désorienté par cette séparation
soudaine, alors qu’il n’y avait eu aucunes prémices annonciatrices du départ de
ma femme . Surtout cette attitude de « ghosting »
qui aurait pu déclencher des réactions dramatiques. Cela s’est
vu, ces hommes d’âge mûr qui brusquement, sous l’emprise de la
boisson, commettent l’irréparable qui n’est pas toujours leur
suicide. Evidemment défendre un
assassin aux Assises pour crime passionnel plaidé par un ténor du barreau
est certainement plus passionnant que trouver des compromis dans ce
tissu de médiocrité de ces divorces où on compte, faisant fit des ravages
émotionnels. Même si l’actualité nous assomme continuellement pour nous
rendre compte que le genre humain n’est pas toujours reluisant, il y a tout de
même parfois de bonnes nouvelles comme enfin d’avoir levé l’interdiction de
conduire une voiture aux femmes en Arabie Saoudite ; que
l’on considère aussi que les animaux sont des êtres sensibles…pour argumenter
que la morale, l’éthique tout doucement font leur chemin dans la
conscience des citoyens. Aussi, je ne sais pas comment
encore, mais de toute façon, à l’instar d’un Florent Pagny, par ma liberté de penser,
je refuse d’être le jouet du caprice de telles attitudes
méprisantes. Il y a un acte de violence dont je suis la victime et
certainement que je ne suis pas le seul dans ce cas. En tant qu’acteur
qui refuse donc cet état de victime, soit par une chanson ou un roman
autobiographique et pourquoi pas les deux réunis?
.
LA DH du jeudi 27 mars 2008. Jean-Philippe de Vogelaere.
GHOSTING
Paroles et musique Georges Salles
Créé à Rochefort lundi 12 juin 2017
J’ai mal …j’ai mal …oui j’ai vraiment très mal …
Elle partit comme ça … s’est évanouie !
Plus un seul contact… je n’existais plus.
Pourquoi de tels actes de silence absolu ?
On s’aimait à l’envi de jour comme de nuit.
Notre serment se fit sur la Sainte Bible
Notre union était parfaitement crédible.
Comment c’est possible on s’aimait si fort
Dès notre rencontre on veilla l’un sur l’autre
Elle toujours disponible de cœur et de corps
Oui nous étions amants … depuis si longtemps
Tout seul au matin, dans la triste demeure
Le pain quotidien n’a plus de saveur.
Et quand vient le soir dans le lit trop froid
Plus le moindre espoir d’être toi contre moi.
Pas encore une semaine et déjà l’avocat!
Un divorce ? C’est ton choix et… ma migraine!
Refrain 2
Comment c’est possible …/…
…/…depuis si longtemps
J’ai mal …j’ai mal …oui j’ai vraiment mal …très mal
Oh oui que j’ai mal… mal…
À vingt ans peut-être que…, mais à nos âges extrêmes,
Bien drôle cette époque des libertés souveraines des tempes grises !
Le temps n’a plus de prise.
« Plus de jeunesse ? », Non surtout: « Plus de vieillesse ! »
Les aînés font la fête, voguent d’îles en îles.
De vraies marionnettes de la mode qui défile.
Refrain 3
Comment c’est possible …/…
…/…depuis si longtemps
Elle partit comme ça … s’est évanouie !
Plus un seul contact… je n’existais plus
Pourquoi de tels actes de silence absolu ?
On s’aimait à l’envi de jour comme de nuit.
Notre serment se fit sur la Sainte Bible
Notre union était parfaitement crédible.
Partir …Moi aussi, je m’en irai… loin des terres…
Loin des souvenirs où toujours je te vois.
Il me faut oublier et pardonner ce parjure !
Voguer loin, très loin … Une nouvelle aventure ?
Qui sait ? Me restera-t-il assez de force pour hisser la voile
Qui poussera l’esquif et mon cœur meurtri vers une âme loyale ?
Si cela devait arriver, je sais déjà que cela me fera encore plus mal
Quand je t’oublierai vraiment … que tu ne seras plus que néant.
Oui nous étions amants…depuis si longtemps
Souvenir de mon bateau détruit en mer par un cargo en face du Surinam en 2005, le Spirit of Sindbad, VIA 52, Cotre Alu dériveur intégral et puis, redevenu Terrien, j'ai rencontré Charlotte en donnant un récital à l'église de Corroy-le-Grand en novembre 2005 au profit d'une fondation de Pondichéry qui prenait en charge l'avenir de jeunes filles orphelines en leur donnant accès à l'instruction... 10 ans après d'amour fidèle, nouvel échec ! 22 avril 2017, elle me quitta.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire