les 6 et 9 août 1945
Le dernier degré de
sauvagerie comme l’énonça Albert Camus, prix Nobel de littérature en 1957 (curieux que l’inventeur de la dynamite puisse
être la référence du génie des hommes !) il y a quatre-vingts ans,
suite à « Little Boy » qui détruit
la Vie à Hiroshima le 6 août 1945 et « Fat
Man », trois jours plus tard à Nagasaki... Qu’alors déjà le nom de baptême
de ces deux bombes atomiques - serait-ce
pour donner bonne conscience en donnant une dimension humaine avant l’effroyable
carnage pour rétablir « l’inaccessible »
paix mondiale ? – À ce jour, et que les dieux et ses créatures bipèdes et pensantes
me pardonnent cette vision pessimiste :
« On n’y
arrivera jamais » ...
Enfin, parfois
apparaissent quelques soubresauts d’espoir, tel qu’un Maalouf, secrétaire perpétuel de l'Académie
française (succédant à Anne Carrère d’Encausse, qui nous quitta en
août 2024) :
- Il n’est pas trop tard. Nous avons parfaitement les moyens
de sortir de ce « labyrinthe ». Encore faut-il comprendre que nous
nous sommes égarés.
Prudent l’Immortel Franco Libanais Iman Maalouf qui y met cette condition
dans son dernier ouvrage :
« Le Labyrinthe des égarés »
Et juste ce petit rappel de cette Valse des Missiles
.../...Et quand on est tenace /N'osant perdre la face
Relations de grimaces /Bonjour les angoisses!
On n’est plus très loin de la guerre « Intégral ». Ne nous y trompons pas. Le syndrome de « l’État unique » est bien implanté dans la psyché de Poutine.
Non, cher Président Zelensky, ce ne sont pas des obus, des missiles ou des troupes militaires sur le terrain qui sauveront l’Ukraine. Les sages de l’UE ne peuvent écarter la menace nucléaire. Sans être un expert, moi l’homme de la rue à Bruxelles - et veuillez pardonner cette prétention -, j’ai beau chercher dans les tréfonds de mon cerveau occidentalisé, je ne vois qu’un remède : l’Adieu aux armes qui ne déplairait pas à Hemingway. Là, est la véritable victoire ! « Nous autres » * (qui méritons de vivre libre) et avant la reddition, balancez depuis vos drones, jusqu’à Moscou, cet ouvrage éponyme d’Evgueni Zamiatine, interdit par Staline, (moins coûteux que les milliards nécessaires aux armes assassines).
La Grande Russie a besoin de renouer avec la culture pour qu’elle redevienne ce Grand frère que nous avons tant aimé.
*Titre original "Nosotros " ou en anglais "WE"
Et pour la xième fois :
La Valse des missiles
Un clic sur ce lien pour écouter la chanson
Les petites guerres de Babel auraient pu être risibles
Le Coran ou la Bible au fond c’est le même missel
Mais le fanatisme odieux jette de la poudre aux yeux
Comme on ne voit plus rien est-on encore humain ?
Maintenant des missiles se lancent sur des villes
C’est quoi ces missiles qui tombent sur les villes ?
Refrain :
La Valse des missiles cadence la ville
Même si c’est à trois temps se compte en mourant (bis)
Lorsqu’on se réfère à un parti lié
On perd quelques frères faut-il les tuer ?
Souvent avec grâce on reconnaît l’erreur
On sort de l’impasse en écoutant son cœur
Mais quand on est tenace n’osant perdre la face
Relations de grimaces, bonjour les angoisses !
De nobles militaires nous protègent du dehors
Et d’autres en manque de guerres, en dedans font des morts
Menacent qu’ils prolifèrent pour que marche l’exode
Sont surtout solidaires aux usines d’armes qu’ils rodent
Certains de ces travailleurs ont parfois des coups de cœur
Ils déposent le fusil quand de jeunes filles défilent
Refrain B
Et quand valsent les missiles (il) vaut mieux ne pas être une fille
Ça viole en moins de temps qu’une valse à trois temps (bis)
Étrange petite planète du monde des affaires
Bien des hommes s’endettent pour le métier de la guerre
Et d’autres font la fête liquidant leurs surplus
Enfin ça réveille l’Histoire évolue
Orgueil, fric et panique sous des airs démocratiques
Mais sont les trois tyrans qui perturbent notre temps
Refrain C
La valse des missiles cadence la ville
Et toujours à trois temps pour que comptent les marchands
La valse des missiles cadence la ville
Comptez vite, comptez vite, il ne reste presque plus de temps