lundi 18 août 2025

 

Aux dernières nouvelles du Soir: 

 Vendredi soir (15 août 2025), en Alaska, le président américain a semblé oublier la posture de négociation convenue avec les Européens. Il ne fut plus question de cessez-le-feu préalable. Mais bien de l’accord de paix, voulu par… Poutine. 

 Il est vrai, pour reprendre cette réflexion de Dostoïevski qui marqua les esprits de la grande Russie et pas que... de cette vision : « Il est vrai que l’humanité n’a qu’une seule angoisse : devant qui s’incliner ?  C’est le secret du monde. »  

 Hélas, on, a plus besoin d’erreurs qui consolent que de vérités qui éclairent !  (Glané dans cet exténuant roman « L’évangile du fou » de Jean-Edern Hallier).

 Et me replonge dans cette littérature prosoviétique, où l’auteur « Des frères Karamazov » nous avertit des dérives qu’il dénonce par cet autre roman « Les Possédés », de ces quelques dirigeants qui se croient soudain en mission, qu’ils se figurent qu’une langue de feu brille sur leur tête.  Par malheur, il n’est pas tâche plus ingrate que de les détromper, et au contraire, rien n’est plus facile que de les confirmer dans leurs illusions.


Enfin, "Guerre et Paix ", mais aussi  la consommation, c'est comme la mort...On ne peut pas s'en passer.

                L'amour ou la haine?  C'est à voir!


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arrangements: Alan Booth

 

 Hommage à Maître Eckart


On continue à chanter on continue à danser

On gloutonne on exulte le faux le faire semblant

Même si on aime les enfants on continue à briser

Ces élans de la vie pour d’autres besoins

Que ceux que la Terre nous donne pour rien

Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)

 

On continue à pleurer on continue à hurler

On continue à causer de philo d’avant-guerre

L’Avoir ou l’Être reste la grande question

Comme rien n’a changé dans la consommation

Ou Bon Dieu au contraire elle a bien augmenté

Pourtant chaque homme est un lieu saint disait le Maître

Même celui qui ne pense qu’à son auto (bis)

 

On continue à flirter on continue à chercher

On continue à courir auprès de l’âme sœur

Et ces scénarii on les connaît que trop bien

Mais on continue à faire le joli cœur

Pour l’instant présent on se fout du lendemain

Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

Même lorsque s’éveille sa libido (bis)

 

Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine

Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne

Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute

Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route

Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :

Chaque homme est un lieu saint disait le Maître

                              Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même



 

jeudi 7 août 2025

                                                         les 6 et 9 août 1945

Le dernier degré de sauvagerie comme l’énonça Albert Camus, prix Nobel de littérature en 1957 (curieux que l’inventeur de la dynamite puisse être la référence du génie des hommes !) il y a quatre-vingts ans, suite à « Little Boy » qui détruit la Vie à Hiroshima le 6 août 1945 et « Fat Man », trois jours plus tard à Nagasaki... Qu’alors déjà le nom de baptême de ces deux bombes atomiques -  serait-ce pour donner bonne conscience en donnant une dimension humaine avant l’effroyable carnage pour rétablir « l’inaccessible » paix mondiale ? – À ce jour, et que les dieux et ses créatures bipèdes et pensantes me pardonnent cette vision pessimiste :

« On n’y arrivera jamais » ...

Enfin, parfois apparaissent quelques soubresauts d’espoir, tel qu’un Maalouf, secrétaire perpétuel de l'Académie française (succédant à Anne Carrère d’Encausse, qui nous quitta en août 2024) :

- Il n’est pas trop tard.  Nous avons parfaitement les moyens de sortir de ce « labyrinthe ». Encore faut-il comprendre que nous nous sommes égarés.

 Prudent l’Immortel  Franco Libanais  Iman Maalouf qui y met cette condition dans son dernier ouvrage :

 « Le Labyrinthe des égarés »


Et juste ce petit rappel de cette Valse des Missiles 


.../...Et quand on est tenace /N'osant perdre la face

Relations de grimaces /Bonjour les angoisses! 


On n’est plus très loin de la guerre « Intégral ».  Ne nous y trompons pas.  Le syndrome de « l’État unique » est bien implanté dans la psyché de Poutine.

Non, cher Président Zelensky, ce ne sont pas des obus, des missiles ou des troupes militaires sur le terrain qui sauveront l’Ukraine.  Les sages de l’UE ne peuvent écarter la menace nucléaire. Sans être un expert, moi l’homme de la rue à Bruxelles - et veuillez pardonner cette prétention -, j’ai beau chercher dans les tréfonds de mon cerveau occidentalisé, je ne vois qu’un remède : l’Adieu aux armes qui ne déplairait pas à Hemingway.  Là, est la véritable victoire !  « Nous autres » * (qui méritons de vivre libre) et avant la reddition, balancez depuis vos drones, jusqu’à Moscou, cet ouvrage éponyme d’Evgueni   Zamiatine, interdit par Staline, (moins coûteux que les milliards nécessaires aux armes assassines).

  La Grande Russie a besoin de renouer avec la culture pour qu’elle redevienne ce Grand frère que nous avons tant aimé.

*Titre original "Nosotros " ou en anglais "WE"

Et pour la xième fois :

La Valse des missiles

Un clic sur ce lien pour écouter la chanson


Les petites guerres de Babel auraient pu être risibles

Le Coran ou la Bible au fond c’est le même missel

Mais le fanatisme odieux jette de la poudre aux yeux

Comme on ne voit plus rien est-on encore humain ?

Maintenant des missiles se lancent sur des villes

C’est quoi ces missiles qui tombent sur les villes ?

 

Refrain :

La Valse des missiles cadence la ville

Même si c’est à trois temps se compte en mourant (bis)

 

Lorsqu’on se réfère à un parti lié

On perd quelques frères faut-il les tuer ?

Souvent avec grâce on reconnaît l’erreur

On sort de l’impasse en écoutant son cœur

Mais quand on est tenace n’osant perdre la face

Relations de grimaces, bonjour les angoisses !

 

De nobles militaires nous protègent du dehors

Et d’autres en manque de guerres, en dedans font des morts

Menacent qu’ils prolifèrent pour que marche l’exode

Sont surtout solidaires aux usines d’armes qu’ils rodent

Certains de ces travailleurs ont parfois des coups de cœur

Ils déposent le fusil quand de jeunes filles défilent

Refrain B

Et quand valsent les missiles (il) vaut mieux ne pas être une fille

Ça viole en moins de temps qu’une valse à trois temps (bis)

 

Étrange petite planète du monde des affaires

Bien des hommes s’endettent pour le métier de la guerre

Et d’autres font la fête liquidant leurs surplus

Enfin ça réveille l’Histoire évolue

Orgueil, fric et panique sous des airs démocratiques

Mais sont les trois tyrans qui perturbent notre temps

 

Refrain C

La valse des missiles cadence la ville

Et toujours à trois temps pour que comptent les marchands

La valse des missiles cadence la ville

Comptez vite, comptez vite, il ne reste presque plus de temps