mardi 4 décembre 2018

  Depuis 1978,  Haroun Tazieff s’inquiétait déjà pour le réchauffement climatique

Processus presque irréversible de fin du Monde comme l’énonce Nicolas Hulot,  malmené par l’humour acerbe de certains pour leur fin du mois,  bien plus préoccupant.  Cela me permet de rebondir sur ces petits « moi »),  hélas trop  nombreux,  aujourd’hui.  Bien sûr que cette répartie par ce jeu de mots   est bien légitime ! Oui je rebondis,  car cela me saute aux yeux.  Que faire,  que faire pensent ceux qui ont la responsabilité du bon ordre et de l’évolution ?  Les voilà brusquement confrontés à ce débordement de foules en délire !   Ils  se réuniront encore et encore  pour en débattre,  où je crains hélas !,  que la seule issue est cette éternelle impuissance des malentendus et que le conflit s’amplifiera encore plus. Puisqu’il est surtout question de finance  et, d’autre part,  d’écologie.   D’un côté la fin du mois,  de l’autre la fin du monde.     Finalement, serait-ce deux antagonistes impossible à concilier ?  Et pourtant,  cette immense planète,  ce gigantesque être vivant comme le décrit Léonard  de Vinci,  ne serait-ce que dans l’Homme de Vitruve,

                                                                            

Da Vinci Vitruve Luc Viatour.jpg

symbole de Liberté que l’on retrouve sur notre monnaie européenne… d’y découvrir notre surmoi et nous élever bien au-dessus de notre petit moi terre-à-terre qui la détruit cette terre,  et qu’il  suffirait d’ôter le « S » du mois...oui,  la fin du "MOI" ,  de cette identité du Sapien énergivore,  consommateur, formaté,  urbanisé à l’extrême.    J’ai la certitude (c’est prétentieux,  mais tant pis,  l’enjeu est trop important pour s’arrêter à ce stade de ma réflexion),  la certitude que notre mère Gaia, dans son infinie intelligence - et probablement aussi bonté, qui vont de pair, – a prévu en nous, par notre esprit et de nous faire agir vers les bons choix,  de remédier à ce processus  de destruction massive des espèces du vivant.  

Un des dix conseils de la prophétie des Andes proposait de se tourner vers le beau quand le doute nous assaillait,  et j’en reviens à ces hommes supérieurement intelligents (ou éveillés – à vous de choisir),  déjà à la Renaissance avec le Sourire de la Joconde,  mais aussi sans devoir remonter à Socrate ou Jésus Christ,  arrêtons-nous, à la Scolastique enseignée dans les Université du Moyen-âge,  avec cette pensée de Maître Eckart,  presque excommunié, d’avoir émis dans la tête de ces fidèles :

«  Chaque homme est un lieu saint »,
  J’en avais composé cette chanson.  Puisse-t-elle, en ce moment de confusion,  ouvrir  le cœur de cette minorité de casseurs en colère,  aveuglés par la haine.   
Pourtant chaque homme est un lieu saint


Hommage à Maître Eckart


On continue à chanter on continue à danser
On gloutonne on exulte le faux le faire semblant
Même si on aime les enfants on continue à briser
Ces élans de la vie pour d’autres besoins
Que ceux que la terre nous donne pour rien
Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître
Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)

On continue à pleurer on continue à hurler
On continue à causer de philo d’avant guerre
L’Avoir ou l’Être reste la grande question
Comme rien n’a changé dans la consommation
Ou Bon Dieu au contraire elle a bien augmenté
Pourtant chaque homme est un lieu saint disait le Maître
Même celui qui ne pense qu’à son auto (bis)

On continue à flirter on continue à chercher
On continue à courir auprès de l’âme sœur
Et ces scénarii on les connaît que trop bien
Mais on continue à faire le joli cœur
Pour l’instant présent on se fout du lendemain
Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître
Même lorsque s’éveille sa libido (bis)

Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine
Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne
Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute
Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route
Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :
Chaque homme est un lieu saint disait le Maître

Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même  

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