Cher Monsieur F.
Grâce à un essaim d’abeilles, et
voilà une agréable rencontre !
Surtout lorsque que vous voyez
pour la première fois l’Autre,
Une personne venue juste pour enlever cette ruche sauvage ;
S’établit très vite cette envie sympathique de bons bavardages.
On trouve des points communs, bien sûr, d’abord les abeilles !
Ce qui m’amène tout naturellement, causant à votre ami Michel,
De parler de l’une d’elles, en l’ayant observée à moitié groggy,
Attirée par l’arôme d’un de ces petits parfumeurs à bougie.
Délicatement, je réussis à l’extraire de ce piège - mais aurait-elle
Pu reprendre son vol vers d’autres parfums de fleurs plus naturels? -,
Pour ces dernières, elle n’aurait pas eu la force de les rejoindre :
Nous sommes au milieu de la baie de Villefranche-sur-Mer,
Au mouillage à près d’un mile de la côte… Tout est à craindre !
Il n’est pas question pour moi d’abandonner la petite ouvrière !
Vite dans l’annexe avec cette nouvelle copine sur mon doigt !
Je mets le cap vers le rivage le plus proche animé de cette foi :
« La Vie avant tout ! ». À quelques brasses des pins parasols,
Avait-elle repris des forces grâce au soleil ? voilà qu’elle s’envole.
De-là m’est venue cette idée de créer la montre Phosomètre,
Qu’à plus de trois décennies de ce jour vous désirez connaître.
Que cette médaille de bronze fasse de moi un heureux récipiendaire,
Je ne suis capable d’en donner qu’une description sommaire,
Par cette chanson « Soleil où es-tu ? »
Soleil où es-tu ? Soleil que
fais-tu ?
Toute la nuit, les pas de l’ennui
Cadencent le cri des amants déchus
Les yeux un peu flous cherchent dans
le vague
La dernière drague. Soleil
reviens-nous !
Soleil où es-tu ? J’ai perdu ta
trace et ma peau se lasse
Soleil que
fais-tu ? Que grand bien me fasse de revoir ta face
Soleil où es-tu ? Soleil que
fais-tu ?
Les taxis s’effacent, leur dernier
office
Et cèdent la place aux tramways
complices
Déjà dans la ville les bruits se
faufilent
Des premiers chantiers on entend
chanter :
Soleil où es-tu ? J’ai les os
tout froids, chauffe mon émoi
Soleil que fais-tu ? Ta lumière
en moi c’est mieux que mon toit!
Soleil où
es-tu ? Quand tu n’es pas aux cieux,
Je me sens nerveux. Soleil
que fais-tu ?
Tes rayons gracieux ça me rend
heureux !
Soleil où es-tu ? Soleil que
fais-tu ?
Sans ton puissant feu, plus le
moindre jeu
Le stress et l’angoisse, ce serait
l’impasse
Si tu te prélasses, oubliant le jour
Alors de guerre lasse, s’éteindrait
l’amour.
Soleil où es-tu ? Comble mon
bonheur, fais rire mon cœur.
Soleil que fais-tu ? Donne
l’énergie, donne-moi la vie.
Arrangement : feu Gérard Sabbe
Guitare solo : Jérôme Munafo
PR , Extrait de mon blog du 24 janvier dernier.
Le soleil et mon cru
Sûrement que de ce récit
autobiographique me reviendront des souvenirs pour apporter plus de précisions
de ma métamorphose en créateur d’arias, mes chansons avec leurs orchestrations,
plus en recherche de vérités que de gains par mes restos…Et devenir « crudivore
» ... À savoir, ne plus me nourrir de la manière classique ; de
ne plus cuire mes aliments …Suite à ces changements, malgré nos deux enfants,
notre couple chavira après vingt ans. Mon épouse décida de
vivre avec son thérapeute. Ah, ce cher Michel V., amoureux des beaux
yeux d’Hélène, plein de zèle, qui passera quelques soirées chez nous pour
m’aider à matérialiser un appareil que j’avais imaginé – suite aussi à mes
réflexions quant à la santé en général et nos habitudes parfois à son détriment
-, un genre de compteur Geyser sous forme de montre bracelet. Je le
baptiserai « Phosomètre ». Ce gadget
devait informer son porteur - bien sûr de l’intensité du
rayonnement solaire qui peut, on le sait, être dangereux, - et
là ça n’apporterait rien d’innovant –, mais surtout que s’il résidait et
travaillait habituellement dans des lieux privés de soleil, il ou elle pouvait,
grâce à cet objet, prendre conscience de son manque et y remédier au bénéfice
de sa propre santé, en s’y exposant le plus possible.
Ce Phosomètre fut réalisé en 1987,
mais c’est sous l’insistance d’Hélène (qui depuis lors, vit avec ce génial
partenaire), que j’irai présenter enfin cette invention au 19ième Salon
des Inventions et Techniques nouvelles de Genève en avril
1991. Surprise : le jury m’octroie une médaille de
bronze. France Info commentera toute la journée cette
montre. Comme convenu, ma part de travail accomplie, ayant pris à
Genève les contacts pour que cette invention puisse intéresser des fabricants
et distributeurs, je laisse le soin à Hélène, la femme d’affaires, et Michel,
le médecin, de poursuivre les investigations pour concrétiser notre
projet. Ils étaient mieux armés que moi pour les éventuelles
transactions que cela allait susciter. Je ne suis plus un
homme d’affaires, mais un artiste avec sa guitare, son bateau sur lequel
Jean-Lou le skipper m’attend impatiemment en Guadeloupe pour le grand départ.
Et de toute façon, d’après moi, rien
n’est mieux qu’une chanson pour pénétrer l’inconscient
collectif. Sur des jolies notes, je pense qu’on retiendra
mieux les quatre bienfaits du soleil : pour la peau, le
sang, les os, le système nerveux et qui déclenche la bonne humeur.
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