mardi 31 mai 2022

 Tiens, ce 31 mai... la journée sans tabac! 

 C'est vrai, contrairement à ce que je croyais,

 cette chanson n'a jamais fait de "tabac"!

"https://www.youtube.com/embed/OiF7kpNzaM8"

dimanche 8 mai 2022

Justement, un 8 mai (2012), mais depuis ce jour, nous ne pouvons plus vraiment l'embrasser...Notre Maman ...

 

Ma toute première chanson écrite à 18 ans, sur la suite d'accords de la Mer de Charles Trenet :  

Un clic sur ce lien pour écouter la chanson



arrangements : Alan Booth


Oui maman, c’était moi !

 

C’était un petit gars

Qui partit au loin si loin là-bas

Oui maman c’était moi

Oui maman c’était moi

 

Comme un matelot sur un grand bateau

Comme un oiseau vers d’autres paysages

 

C’était un petit gars

Qui partit au loin Si loin là-bas

Oui maman c’était moi

Oui maman c’était moi

 

J’ai bien changé après vingt ans

J’ai rencontré toutes sortes de gens

Pourtant mon âme de p’tit gars

Est restée près de toi

 

Toi qui es toujours la même

J’ai beau chercher à voir un changement

Dans tes yeux que j’aime

Tu es toujours ma petite maman

 

C’était un petit gars

Qui partit au loin Si loin là-bas

Oui maman c’était moi

Oui maman c’était moi

 

Voyez ces p’tits gars dans tous les coins du monde

Qui recherche quelque chose

Peut-être bien une maman

Pourquoi pas une maman

 

Voyez ces mamans sans jamais une pause

Qui travaillent à la ronde

N’peuvent plus vivre autrement

Sont pourtant des mamans…

 

C’était un petit gars

Qui partit au loin Si loin là-bas

Oui maman c’était moi

 

Oui maman c’était moi


 

Quand, en plus, ce 8 mai (capitulation des nazis) tombe sur un dimanche, cette nostalgie du passé me remonte encore plus loin – surtout que votre narrateur réside à deux pas de la butte du Lion de  Waterloo –,  et Victor Hugo réapparaît au grand galop dans mon esprit.    

 

Toi, le poète qui sensibilisa ce 19ième Siècle, visionnaire ou prophète !

Pour mémoire, ta pensée gravée sur la face sud de la colonne érigée sur la « morne plaine » de Waterloo :

Un jour viendra Où Il n'y Aura Plus
d'Autres Champs De Bataille Que
Les Marchés s'Ouvrant Au Commerce*
Et Les Esprits s'Ouvrant Aux Idées
Paris 22 août 1849
Discours au Congrès de la Paix »

 *Bien que le commerce   des armes au XXIème S. ne se soit jamais aussi bien porté (Voir en Ukraine) ...à se demander si...

Hélas, au 20ième Siècle, ce fut des champs de batailles encore plus sanglants !         Merci de me permettre, Grand honorable Maître, de me glisser dans les pieds et rimes d' Océano Nox pour fixer cette dérision au sujet de nos débats démocratiques actuels qui n’apportera néanmoins pas encore la réponse : « du pourquoi la politique décide de tout ? » 

 

 

« On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensées qui les ont engendrés. » (Albert Einstein)

 

Politico-Nox

 

Oh !  Combien de thèses, combien d’hypothèses

Qui sont parties joyeuses pour qu’on soit plus à l’aise,

Dans ce morne inconscient, se sont endormies !

 

Combien ont disparu, dans une triste cellule,

Suite à des débats houleux, mais entourés de bulles,

Sous d’aveugles convictions à jamais enfouies !

 

Combien de lettres mortes avec tant de messages,

L’ouragan des avis a chassé toutes les pages

Et d’un souffle il a tout chamboulé dans le lot !

Nul ne sera assez fin pour comprendre liberté.

Chaque achat, sans merci, obligera à travailler,

L’un pour le crédit, l’autre pour les impôts !...

 

…Où sont-ils les malins sombrés la nuit dans les bars ?

Suppôts de Satan qui souffle les bougies de l’espoir,

Dans les bistrots redoutés des maires en courroux,

Vous leur envoyez des policiers armés,

Et c’est ce qui nous fait ces lois désespérées

Qui obligent le peuple à souffrir à genoux.

 

Oui, trouver un nouveau mode de pensée en politique, me semblerait une bonne idée. Mon souhait ?  Que les décideurs soient des hommes hors du commun, des stoïciens en quelque sorte.  On ne peut instaurer des lois dans un état d’esprit issu de cerveaux qui, on le sait, ne peuvent vraiment fonctionner correctement à partir du moment où ceux-ci, ces cerveaux, sont constamment pollués par toutes les erreurs de l’Histoire humaine.  Déjà quant à la question de la façon de nous nourrir, mais aussi, ce que je trouve déplorable et fragilise la position gouvernementale du moment, c’est que l’Opposition, à savoir les partis frustrés qui n’ont pas obtenu la victoire aux élections, est là continuellement à critiquer toutes les décisions prises… et ainsi ne fait qu’accentuer le dysfonctionnement.  



Ah, ces folies de l’humanité !

 N’allez pas crier victoire
Parce qu’une guerre est terminée
 N’allez pas chanter la gloire
Même si on se croit du bon côté
N’allez pas pousser ce cri
De ceux qui pensent avoir raison
N’allez pas croire que l’autre religion
Soit la mauvaise parce qu’on l’a dit


Ah, ces folies  de l’humanité
Aux disparus qui ont résisté
Mais aussi la neutralité
Se cachant derrière l’épais brouillard
Du faire semblant de ne pas savoir
Aussi à ceux qui se prétendent
Dans  le défilé des pacifistes
Mais qui n’hésiteraient pas à pendre
Le premier venu à l’air fasciste


N’allez pas faire les vaniteux
Comme si c’était gagner un jeu
L’orgueil est là, c’est comme un rat
Qui ronge l’Homme sous son drap
C’est toujours lui, oui cet orgueil
Qui s’accroche en forme de médaille
Et suit nos morts sur leur cercueil
Comme s’il pouvait rendre l’éveil


Ah, ces folies de l’humanité
Qui  président à nos destinées
Et qui prétendent fondant les lois
Que le passé est la seule foi
Penser plus loin on ne le peut pas
Sacrifiant leurs fils sur la croix
Sourds et jaloux brisant les mères :
La concurrence de l’éphémère
Adolescent encore qui croît



Ah, ces folies de l’humanité
Qui peignent en noir toute l’Histoire
Brimant le rire comme un péché
Poussant l’enfant au désespoir
Face à l’absurde du Savoir
Marchez dans le rang sans protester
Et vous serez récompensés
Surtout ne pas imaginer
Pouvoir changer la société


Mais son déclin inévitable
Démocraties au ton affable
Par l’habitude trop confortable
Mène l’inconscience de la bonne table
Repus de chairs et de vins chers
S’endorment dans l’antre du cancer
Confiant leur sort aux militaires
Ne savent même plus aimer la Terre


Ah, ces folies de l’humanité
À ceux qui n’osent plus partir
À cause de ça, ne peuvent plus aimer
Parce qu’ils ont peur de mourir
Mais, sans cela comment venir

L’éternité ce n’est pas la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des ignorants clament l’imposture


Pour moi la seule qu’il faille bannir
C’est d’accepter « je dois tuer »
Surtout pas d’ordre pour faire périr
Alors viendra la Vérité
Que tous les hommes s’acceptent entre eux
Chacun ayant reçu des cieux
De protéger l’humanité
Suffit d’un peu les écouter…les écouter
Écoutez


 

vendredi 6 mai 2022

 Lettre électronique à mon ami Christian (éditeur de BD)



Bonjour Christian,

 

(Et Toi cher Jean-Michel, merci de transmettre à qui tu veux des Anciens du quartier)

 

Oui, sur quelle partie du monde évolues-tu en ce moment ?  Hier midi, j'ai eu le bonheur de partager la table avec Jean-Michel Argoud et sa délicieuse épouse Chantal pour parler de plus de cinquante années de bons souvenirs.  Évidemment que Tu y avais ta place dans ce passé tout en couleur.  Le but de cette rencontre, en plus de la sincère amitié pour cet ancien collaborateur et admiration de voir sa réussite aussi bien sur le plan familial que professionnel, que sans prétention néanmoins, j’en retire moi-même une certaine fierté.  " - Tu es ma plus belle réussite", avais-je soufflé sur le ton de la plaisanterie à celui qui aurait pu être mon beau-frère et, plus tard, beau-fils (grâce à ma petite sœur Claudine qui me l'avait présenté et devenir ainsi mon principal collaborateur ... et ensuite par son union avec Brigitte ma belle-fille pour que naisse un petit Nicolas qui m'appellera grand-père ; et décidera alors de s'établir à son compte.)  Jean-Michel a ce don de s'intéresser à tout le monde et partant récolte et retient   quantité d’informations sur le quartier de la Petite rue des Bouchers qui pourraient m'aider à rédiger cet essai autobiographique mais pas que... (Je nourris toujours l'idée d'une BD avec Toi)

 

  Ce projet je l'avais mis aux oubliettes depuis un certain temps.  Hélas ! le suicide de Rudy, patron du restaurant Léon, dernièrement, me rappelle à l'ordre. Projet utopique au départ de proposer que la Petite rue des Bouchers soit baptisée dorénavant : rue des Végétariens et convaincre les autorités communales et les restaurateurs frappés d'opprobre par les Bruxellois pour qu'ils réfléchissent à cette nouvelle réalité que le monde change et qu'il faille s'y conformer et que cela devrait leur être profitable.    Cette singularité audacieuse attirerait les médias et il faut savoir qu'à ce jour, il y a plus de 10 pour cent de Végétariens dans notre monde occidental (à mon époque 1986, seulement 2 pour cent... ce qui me semblait alors suffisant pour ouvrir un sanctuaire végétarien dans un quartier où une centaine de restos se font de la concurrence).  Selon Héraclite " Si tu ne l'espère pas, jamais tu n'atteindras l’inespéré", ...Et voilà : Déjà par l'écriture pour convaincre !   Donc je m'y remets... à la plume. 

 

"Il était une fois la Petite rue des Bouchers"