Quand,
en plus, ce 8 mai (capitulation des nazis) tombe sur un dimanche, cette
nostalgie du passé me remonte encore plus loin – surtout que votre narrateur
réside à deux pas de la butte du Lion de Waterloo –, et Victor Hugo réapparaît au grand
galop dans mon esprit.
Toi,
le poète qui sensibilisa ce 19ième Siècle,
visionnaire ou prophète !
Pour
mémoire, ta pensée gravée sur la face sud de la colonne érigée sur la « morne
plaine » de Waterloo :
Un jour viendra Où Il n'y Aura Plus
d'Autres Champs De Bataille Que
Les Marchés s'Ouvrant Au Commerce*
Et Les Esprits s'Ouvrant Aux Idées
Paris 22 août 1849
Discours au Congrès de la Paix »
*Bien que le commerce des armes au XXIème S. ne se soit jamais aussi bien porté (Voir en Ukraine) ...à se demander si...
Hélas, au 20ième Siècle,
ce fut des champs de batailles encore plus
sanglants ! Merci de
me permettre, Grand honorable Maître, de me glisser dans les pieds et rimes d' Océano Nox pour fixer cette dérision au sujet de nos débats
démocratiques actuels qui n’apportera néanmoins pas encore la réponse : « du
pourquoi la politique décide de tout ? »
« On
ne résout pas les problèmes avec les modes de pensées qui les ont
engendrés. » (Albert Einstein)
Politico-Nox
Oh ! Combien
de thèses, combien d’hypothèses
Qui
sont parties joyeuses pour qu’on soit plus à l’aise,
Dans
ce morne inconscient, se sont endormies !
Combien
ont disparu, dans une triste cellule,
Suite
à des débats houleux, mais entourés de bulles,
Sous
d’aveugles convictions à jamais enfouies !
Combien
de lettres mortes avec tant de messages,
L’ouragan
des avis a chassé toutes les pages
Et
d’un souffle il a tout chamboulé dans le lot !
Nul
ne sera assez fin pour comprendre liberté.
Chaque
achat, sans merci, obligera à travailler,
L’un
pour le crédit, l’autre pour les impôts !...
…Où
sont-ils les malins sombrés la nuit dans les bars ?
Suppôts
de Satan qui souffle les bougies de l’espoir,
Dans
les bistrots redoutés des maires en courroux,
Vous
leur envoyez des policiers armés,
Et
c’est ce qui nous fait ces lois désespérées
Qui
obligent le peuple à souffrir à genoux.
Oui, trouver un
nouveau mode de pensée en politique, me semblerait une bonne idée. Mon
souhait ? Que les décideurs soient des hommes hors du commun,
des stoïciens en quelque sorte. On ne peut instaurer des lois dans
un état d’esprit issu de cerveaux qui, on le sait, ne peuvent vraiment
fonctionner correctement à partir du moment où ceux-ci, ces cerveaux, sont
constamment pollués par toutes les erreurs de l’Histoire
humaine. Déjà quant à la question de la façon de nous nourrir, mais
aussi, ce que je trouve déplorable et fragilise la position gouvernementale du moment,
c’est que l’Opposition, à savoir les partis frustrés qui n’ont pas obtenu la
victoire aux élections, est là continuellement à critiquer toutes les décisions
prises… et ainsi ne fait qu’accentuer le dysfonctionnement.
Ah, ces folies de l’humanité !
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