Souvenir des 4 janviers
À mon adolescence, je rêvais de devenir Albert Camus. Quelle chance, le grand écrivain, lauréat du
Prix Nobel, de passage à Bruxelles, était venu se restaurer au Mouton d’Or
(resto près de la Grand-Place, chez mon père en 1959... Moi le lycéen, j’eus l’occasion
de le servir). Grande tristesse, quand j’ai appris
sa mort accidentelle le 4 janvier 1960. Bigre soixante-deux ans déjà ! Quel âge
ça me fait aujourd’hui ?
Quatre-vingts...Et toujours là ?
Enfin, on m’avait prédit ma finitude en 2023. Il serait peut-être temps de placer ce poème
à mettre en musique* avant que je ne disparaisse à jamais et probablement avec mes
textes et chansons aux oubliettes.
*(invitation aux amis compositeurs : en
valse moderato, SVP – j’ai abandonné la guitare et le chant depuis 2017).
« La Vie après la Mort, c’est vraiment
l’Aventure ! »
« Quand Jésus passa là expliquant toute la vie
Mais les hommes gourmands n’ont pas bien compris
Ils le mirent sur la croix inventant une foi
Refoulant leur instinct pourtant bonne thérapie
Écoutez les amis qui me croyez déjà mort
J’ai encore dans le corps des milliards d’êtres forts
Qui préparent leur voyage emportant leur trésor
Par l’insecte et même l’eau comme moyen de transport
Refrain 1
:
La vie
après la mort c’est vraiment l’aventure
Ne me
mettez pas en boite isolé de la terre
Et si
vous ne pouvez pas jetez-moi à la mer
Surtout
ne me brûlez pas c’est peut-être l’Enfer
Il y en a qui s’en vont se cacher des vivants
Disparaissent dans les airs ou au fond des océans
Ceux qui se sont sauvés voyant ces enterrements
Ont préservé leur chair de ces commerces florissants
En lisant l’Évangile de cet Homme sur la croix
Paraît-il que jamais on ne retrouva son corps
Symbolique ou non ça conforte ma foi
De protéger mon corps même après ma mort
Refrain 2:…
Il est clair cette musique n’est pas très romantique
À mon corps défendant ça me vient de l’inconscient
Ah cette plume qui défie les coutumes
Si l’idée n’est pas bonne que les dieux me pardonnent
Qui voudrait que sa fin soit une longue agonie
Trépasser en souffrant ou pire encore par ennui ?
Finalement je préfère tomber face aux fusils
Vaut mieux mourir vivant que vivre mort en sursis
Refrain 3 :…
Mais encore ici-bas bien vivant je peux dire
Que cette mélodie a pour but de faire rire
N’est-ce pas ce qu’il y a de mieux pour le bien des mortels
Et mon vœu ici-bas: qu'elle devienne une ritournelle
Mais lorsque dans l’Au-delà débarquera mon âme
Trouverais-je la réponse à ces lois qui condamnent
Les élans les idées survolant les frontières
Des États languissants qui perturbent la terre [1]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire