Chère Isabelle Aubret, cher Gérard Meys
,
La chance d'allumer la télé
juste à ce moment là, dimanche après-midi du 15 juillet 2018 et tomber
sur l'émission "Les Grands du rire ". Quel bonheur que de te
redécouvrir chère Isabelle, toujours si
radieuse, comme il y a un demi-siècle, au restaurant de mon père
"Le Mouton d'or" à Bruxelles. Tu étais accompagnée de trois autres
personnes. Pour t’accueillir, j’avais lancé cette remarque courtoise, car je mentais : « - Il n’y avait plus une seule place pour venir
vous voir à l’Ancienne Belgique ! » Tout de suite, tu m'y avais invité à t'y accompagner le lendemain pour le prochain spectacle. Puis-je espérer ce même élan de ton cœur ? Super si tu acceptais d’interpréter cette chanson pour qu’elle atteigne l'âme
d'une Europe parfois trop confuse par le problème des migrants. Moi
non plus je n'écris pas des chansons pour passer mon temps.
Voici le
texte. L'audio démo est normalement déjà envoyée par mail séparé
Vivre par de-là les guerres
Vivre et encore vivre par de-là les guerres
Fuir ces zones hostiles où tombent des missiles
La transhumance humaine parcourt mers, monts et plaines
On rêve de terres promises, de villes qui sécurisent
Parfois, ils ne sont que deux et
semblent presque heureux
Il soutient sa belle, leur décision est
claire
En elle cette semence qui donne tout son
sens
Aux besoins de la Terre ; elle
porte la vie en elle
Hélas, les sédentaires ont imposé leurs lois,
Bloquent par des frontières, pourtant l’unique voie !
Voilà que la planète finit par perdre la tête,
Enfante la terreur par quelques massacreurs !
Mais enfin se réveillent du fond de la cité
Mille voix et plus encore, regards qui
s’émerveillent,
De voir en ces marcheurs, non pas des imposteurs,
Mais des êtres forts. Présente
nécessité.
Et pour les mécontents, dont l’esprit statu quo
Les mettrait au ghetto ; de voir d’un mauvais œil
Cette marée de migrants allant vers la Norvège.
N’est-ce pas un privilège que d’être terre d’accueil ?
À tort ou à raison que les dieux me pardonnent
De perdre mes illusions sur le destin des hommes.
Chacun ses opinions quant aux sorts des nations :
Ces lieux mêlés du sang des bons et des méchants.
Vivre et encore vivre par de-là les guerres
Loin des zones hostiles où tombent les missiles
Parfois en cours de route il soutiendra sa belle
Cela ne fait aucun doute elle porte la vie en elle
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