Et quand les fléaux de la Terre
Surgissent comme des cris de colère
S'éveillent soudain des Hommes nouveaux
Des Hommes qui feront ce qu'il faut
Ils redeviennent tous solidaires
Ensemble des Hommes c'est beau
Dernier couplet de "Un Homme, c'est naturellement bon";
écrite en 1987, au seuil des 5 milliards de Sapiens.
Cela se confirme encore aujourd'hui entre la Turquie et la Grèce pour ce dernier tremblement de terre entre la province d'Izmir (Turquie) et l'île de Samos (Grèce). L'entraide que se proposent mutuellement les dirigeants de ces deux pays aux rapports plutôt belliqueux, qui remontent à des lustres, le démontre une fois de plus.
Tiens pour mémoire cette chanson suite au séisme survenu le 12 janvier 2010 à Port-au-Prince qui entraîna la mort de plus de deux-cent- mille victimes.
Haïti, Haïti...Les séismes n'y changent rien!
+ de deux cent mille victimes
Un clic sur ce lien pour écouter cette chanson
Les guitares de Jérôme Munafo.
Les guitares de Jérôme Munafo.
Port-au-Prince
12 janvier 2010
Intro guitare
La terre a tremblé vibrante de colère
Cités effondrées des corps empierrés
L’action humanitaire accourt du monde entier
Faut-il de tels séismes pour lever les frontières ?
Refrain
À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance
Dans ce chaos sans bruit on suit le chien ça change
Sauvera-t-il quelques vies avec un peu de chance
Entre morts et vivants ça diminue la peine
Ni prêtre ni fossoyeur on inhume soi-même
À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance
De ce tableau fatal qui frappe les esprits
Entre le bien le mal quel est le juste prix
Après les chiens dociles les loups reprennent la ville
Bien sûr quelques familles choisiront l’exil !
À Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La terre ici assume seule la faute
Tout juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe
Tous ces amis perdus où régnait tant d’enfance
Epilogue :
Aux rares miraculés échappés de ces ruines
Votre nouvelle vie en vaut deux ou trois mille
Que viennent à vous ces âmes devenues orphelines
Qui vous donneront la force de rebâtir la ville
Port-au-Prince…
Port-au-Prince…
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