Petit retour d'un texte écrit sur mon blog , il y a près de deux années, que je réactualise à ce jour pour faciliter l'accès audio de ma chanson "Soleil", suite à la demande d'un de mes amis- visiteurs...avec quelques préambules.
Le soleil et mon cru
Sûrement que de ce récit
autobiographique me reviendront des souvenirs pour apporter plus de précisions
de ma métamorphose en créateur d’arias, mes chansons avec leurs orchestrations,
plus en recherche de vérités que de gains par mes restos…Et devenir « Instincto » ... À savoir, ne plus me nourrir de la manière
classique ; de ne plus cuire mes aliments (les explications viendront
ultérieurement) …Suite à ces changements, malgré nos deux enfants, notre couple
chavira après vingt ans. Mon
épouse décida de vivre avec son thérapeute.
Ah, ce cher Michel V., amoureux des beaux yeux d’Hélène, plein de zèle, qui
passera quelques soirées chez nous pour m’aider à matérialiser un appareil que
j’avais imaginé – suite aussi à mes réflexions quant à la santé en général et
nos habitudes parfois à son détriment -, un genre de compteur Geyser sous forme
de montre bracelet. Je le baptiserai « Phosomètre ». Ce gadget devait informer son porteur - bien
sûr de l’intensité du rayonnement solaire qui, on le sait, peut être dangereux,
- et là ça n’apporterait rien d’innovant –, mais surtout que s’il résidait et
travaillait habituellement dans des lieux privés de soleil, il ou elle pouvait,
grâce à cet objet, prendre conscience de son manque et y remédier au bénéfice
de sa propre santé, en s’y exposant le plus possible.
Ce Phosomètre fut réalisé en 1987, mais
c’est sous l’insistance d’Hélène (qui depuis lors, vit avec ce génial
partenaire), que j’irai présenter enfin cette invention au 19ième Salon
des Inventions et Techniques nouvelles de Genève en avril 1991. Surprise : le jury m’octroie une
médaille de bronze. France Info
commentera toute la journée cette montre.
Comme convenu, ma part de travail accomplie, ayant pris à Genève les
contacts pour que cette invention puisse intéresser des fabricants et
distributeurs, je laisse le soin à Hélène, la femme d’affaires, et Michel, le
médecin, de poursuivre les investigations pour concrétiser notre projet. Ils étaient mieux armés que moi pour les
éventuelles transactions que cela allait susciter. Je ne suis plus un homme d’affaires, mais un
artiste avec sa guitare, son bateau sur lequel Jean-Loup le skipper m’attend
impatiemment en Guadeloupe pour le grand départ.
Et de toute façon, d’après moi, rien
n’est mieux qu’une chanson pour pénétrer l’inconscient collectif. Sur
des jolies notes, je pense qu’on retiendra mieux les quatre bienfaits du soleil :
pour la peau, le sang, les os, le
système nerveux et qui déclenche la bonne humeur.
Avec un ami reporter:
- Comment
t’est venue cette idée ?
-
Je cherchais à comprendre les
différentes causes des maladies et, plus particulièrement, celle de ma
femme. L’oncologue n’avait pas été très
enthousiaste en examinant le dossier clinique de mon épouse. Septicémie qui risquait de tourner en
leucémie et alors deux à trois ans d’espoir de vie. « Trouver la cause », disait
Hippocrate. Le manque d’exposition au rayonnement solaire en était une aussi.
- Est-ce
aussi une des raisons radicales de ton nouveau régime alimentaire ?
- Certes
et pour moi, le restaurateur, qui ne mangeais plus du tout de plats cuisinés,
même si mon corps s’en portait mieux, les rapports avec mon épouse n’ont fait
que se détériorer. Un couple, ça peut
être une prison psychologique pour l’un des conjoints. Ce médecin amoureux était sûrement ce qu’il
y avait de mieux pour elle. Je
n’étais plus ce jeune homme ambitieux qui l’avait épousée vingt ans plus tôt,
mais un guitariste avec des chansons
plein la tête. Plus du tout l’âme d’un
commerçant, ce qui la rendait d’autant plus inquiète.
Un exemple :
cette chanson qui aurait pu accompagner le Phosomètre. Pour France Info elle aurait été la
meilleure réponse à leur interview, mais je ne l’avais pas encore composée.
Arrangement feu
Gérard Sabbe
guitare solo
Jérôme Munafo
Soleil où es-tu ? Soleil que fais-tu ?
Toute la nuit, les pas de l’ennui
Cadencent le cri des amants déchus
Les yeux un peu flous cherchent dans le vague
La dernière drague.
Soleil reviens-nous !
Soleil où es-tu ? J’ai perdu ta trace et ma peau
se lasse
Soleil que fais-tu ? Que grand bien me fasse de revoir ta face
Soleil où es-tu ? Soleil que fais-tu ?
Les taxis s’effacent, leur dernier office
Et cèdent la place aux tramways complices
Déjà dans la ville les bruits se faufilent
Des premiers chantiers on entend chanter :
Soleil où es-tu ? J’ai les os tout froids, chauffe
mon émoi
Soleil que fais-tu ? Ta lumière en moi c’est mieux
que mon toit!
Soleil où es-tu ?
Quand tu n’es pas aux cieux,
Je me sens nerveux.
Soleil que fais-tu ?
Tes rayons gracieux ça me rend heureux !
Soleil où es-tu ? Soleil que fais-tu ?
Sans ton puissant feu, plus le moindre jeu
Le stress et l’angoisse, ce serait l’impasse
Si tu te prélasses, oubliant le jour
Alors de guerre lasse, s’éteindrait l’amour.
Soleil où es-tu ? Comble mon bonheur, fais rire
mon cœur.
Soleil que fais-tu ? Donne l’énergie, donne-moi la
vie.
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