Madame Françoise Delivet,
Directrice littéraire des Éditions
Robert Laffont
Bonjour,
Hormis les magazines Tintin,
Spirou et Mickey que je dévorais chaque semaine (en 1948 -49), Croc blanc
de Jacques London fut le premier roman que ma mère sortit de sa bibliothèque
pour me l’offrir. À la dernière page, en
sanglot je lui avais dit « C’est beau, mais c’est triste ! » Triste, triste ? Ce n’était pas triste Croc
Blanc ! Je crois me rappeler. Avec soixante-dix ans de recul, je crains que
ma mémoire commence à faillir ! Il s’agirait
plutôt de « Kazan », de James Oliver Curwood, qui me fit pleurer,
lorsque sa louve fut frappée de cécité
par les griffes d’un lynx, en protégeant sa progéniture. Son héros,
mi loup- mi ex chien de traîneau retourné à la vie sauvage, était absent en quête
de proies pour la petite famille. Enfin, les larmes de mes six ou sept ans me
sont revenues à cet instant où je viens de terminer la lecture « Je
rêvais de changer le monde » de Marek Halter – qui fixe la fin de cet
imposant ouvrage par « Clara est morte. »
Par cet état émotionnel qui
m’envahit, dès lors, découvrant que ce grand écrivain de la Paix, en fin de
livre, vous remercie de votre aide éditoriale, j’ose espérer que cette complicité
qui vous lie, donnera les ailes à cette missive pour joindre Marek Halter… et
ainsi lui exprimer toute ma gratitude, de m’avoir permis de revivre tous ces grands
événements de l’Histoire.
Oh, comme j’aimerais pouvoir franchir cette
grande muraille qui nous sépare et être parmi vous pour mieux agir et mieux servir
la Paix !
Merci.
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