samedi 1 août 2020


Que dire ce premier samedi d'août 2020! 



Évidemment, le plus facile serait d’allumer la télé ou cliquer sur Google
Pour échapper à l’ennui qui nous ronge dès qu’on ne se sent plus utile
Et laisser la question en suspens : « De pourquoi sommes-nous là ? »
Puisque selon d’éminents philosophes, nous sommes ici pour une raison.
Mais laquelle ? « La preuve par l’âme », de la plume de feu François de Witt,
Apporterait-elle la réponse déjà évoquée chez les anciens Grecs de Platon ?
Bien qu’Aristote émît quelques doutes aux visions du Maître quant à l’au-delà.
Le Néant, d’après lui, règlerait l’hypothétique avenir de notre si précieux esprit :
L’amour platonique en prime…et le Paradis !    Ce que réfuteront les cartésiens
Terre-à-terre, dont certains plus athées clameront : « Après-nous les mouches ! »
Bah, si cela ouvre le débat des religions, qui ne sont pas faites pour les chiens !
-         Encore qu’un St François d’Assise, pour cette idée, soupirerait de cette approche :
« -Plus importants que les bêtes, nous les humains ? » Au nom de Dieu !  Et l’Avant ?
Avant que nous puissions transmettre par l’écriture ce Verbe du Commencement
Qui nous permit de structurer nos pensées, notre Évolution et graver l’Histoire,
Ce qui n’empêchera pas – et serait même un frein -   les sophismes, poussant au désespoir,
Cette humanité aujourd’hui masquée,
Soumise aux nouvelles lois du Marché.  

Petit rappel d’une chanson, écrite à Paris, en 1988.

« Je lève le voile »
(Aujourd’hui, ce serait plutôt :
 Bas les masques)




Arrangements :  Alan Booth

Je suis l’enfant d’un pays franc !

Je lève le voile des idées noires, dissipe ainsi tout le brouillard.
À visage frais et découvert mes yeux regardent la lumière
Perception vraie, action réelle ; sciences nouvelles je m’émerveille !
Ici j’apprends pour entreprendre.   Encore enfant que l’on m’entende.

Dites-moi pourquoi, pourquoi tout ça
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la Terre, mais un traquenard.
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je lève le voile des idées noires et suis les voies de l’Univers
Dans cet élan, j’oublie frontières et j’veux comprendre tous les mystères.
Un jour un sage me murmura, qu’il faut des lois et religions
Pour protéger populations, mais sans excès et sans émoi.

Alors dites-moi pourquoi, pourquoi tout ça,
Au nom des dogmes, au nom du Droit,
Je vois partout guerres et misères :
C’est plus la Terre, mais un mouroir
Mon vrai visage n’est pas l’image
Des anciens mages rivalisant.
Je suis l’enfant d’un pays franc
Et serai maître de mon destin.

Je mets le voile pour ne plus voir autour de moi tout ce cafard.
Dis-moi, homme sage, pour cet enfer, n’y-a-t-il donc rien à y faire ?
Petit enfant, ne sois pas triste.  Écoute en toi couler la vie ;
Et trouve en toi l’Originel de ton instinct qui te réveille.

Et comme un rêve, loin des soucis
Au fond des temps, loin dans la nuit,
Je mets le voile sans dévotion sur les tabous et religions 
Mon vrai visage n’est pas l’image des anciens mages rivalisant.

Ce monde nouveau, je veux le faire sans aucun voile, ni de frontière. 




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire