Coupables ?
Mais bien sûr que nous sommes coupables...Moi comme les
autres !
En 1987, il y a trente-trois ans, l’âge du Christ quand, sous
les yeux des apôtres,
Un Ponce Pilate s’en lavant les mains, L'abandonna à la plèbe
et aux marchands
Qui décidèrent du sort de ce Fils de l’Homme – et de Dieu
pour les croyants -,
Oui, il y a trente-trois ans, j’écrivais inconsciemment ce
texte à l’aide de la guitare :
« Un Homme c’est naturellement bon » - On avait
atteint la barre des cinq milliards –
Je m’étais juré, à cette époque, ce mot d’ordre ferme : que
jamais ma plume
Ne puisse être un élément déclencheur à accentuer un
sentiment d’amertume.
Nous savons que la rancœur fait partie des agents
perturbateurs de la santé.
À ce jour, tant pis pour le parjure, je décide de renoncer à
cet élan de solidarité !
De toute façon les parjures, chose courante, font la queue
au Tribunal des divorces !
À ce propos d’ailleurs, - j’y étais aussi -, c’est fou,
pendant que se morfondent les morses
De la banquise qui disparaît, les guerres de ces aînés
qui réfutent leur mariage
Sont majoritaires. Il
est vrai que les jeunes, comme pour suivre dans son sillage
La chanson de Brassens « Nous ne signerons pas nos noms au
bas d‘un parchemin ! »,
S’est transmise dans leurs gènes : que rien n’est moins
sûr que de vouloir fixer les destins.
Que la Covid-19 fasse des ravages surtout pour les plus de
soixante-cinq ans faut-il s’affoler ?
Qu’un Maradona décida de quitter la scène des près des huit
milliards de Sapiens emmêlés
Cinq ans de moins, ne serait-ce pas là le message ? Selon l’économiste Jacques Attali :
À partir d’un certain
âge, on se sentirait coupable de survivre ? Certainement un délit ?
Ce grand intellectuel avait osé lever un débat terrible...Mais
sera vite étouffé par les Médias.
Non grand Jacques ne renonce pas. Ce n’était pas pour une
question d’éthique, hélas !
Les initiés m’ont parfaitement compris... Et qu’ils me pardonnent
de préciser lourdement :
Les pépères sont une aubaine pour le monde des affaires où s’activent
des cerveaux déments.
À quand le vaccin de l’immortalité ? (Qui servirait à quoi sur cette planète à l'agonie!)
Oui, tout cela devient ridicule à mourir; mais cette fois pas d'ennui. Les dommages collatéraux ? C'est face aux contraintes promulguées provoquant cette pression infernale, où inexorablement nos cerveaux fragiles finissent par ne plus pouvoir nous maîtriser; déjà en constatant ces bévues policières où se déchaîne la haine de l'autre. Je plains autant ces quelques recrues du service de l'Ordre que ce Michel tabassé presqu'à mort...Et de quel ordre? Celui de la délectation d'un pouvoir qui profite de cette aubaine qu'est la santé publique? L'exaltation d'un système coercitif ? Ne nous trompons pas: l'Homme est bien un loup pour l'Homme - et cela fut dit bien avant Hobbes ou Voltaire, du temps des Romains! Mais d'après moi, c'est une insulte à l'égard des animaux que l'on considère comme des êtres inférieurs. L'évolution sociale humaine est totalement perverse....Pour moi, ce qui est sûr, on est de moins en moins heureux sur Terre!
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