Mourir,
selon Brel, ce n’est rien ; le pire : c’est vieillir !
Mais quand ce dimanche passé 20 août on a la chance de
suivre sur Arte vers 19 H, le Festival de Lucerne 2020, le concerto pour piano
N°1 de Beethoven, sous la baguette du doyen des chefs d’orchestre : Herbert
Blomstedt (93 ans) et la vélocité des doigts de Martha Argerich (79 ans) sur le
clavier du Steinway, quel beau message nous transmettent-ils, n’est-il pas ?
Dingue, ça vient d’un coup percer cette carapace dans laquelle, depuis un
certain temps je m’isole (ou me protège) de notre planète qui s’embrase, suite
à la folie des hommes. Nous assistons à
cette démence de plus en plus grave.
Maintenant on détruit des bateaux transportant des céréales...les
victimes femmes et enfants dans les cités bombardées, cela ne suffit plus ?
Il faut que le reste du monde en pâtisse
...et bonjour la spéculation boursière du prix de notre pain
quotidien ! Et pas que... des fabriques d’armement militaire, nous le
savons, ne peut que se porter au mieux.
Ah, ces emplois que l’on préserve (aussi chez nous) ! Oui, il vaut mieux arrêter ces lamentations du
vieillard sénile que je suis devenu, quasi paralysé par mes crises d’arthrose. Déjà plus de six ans que ma guitare se
languit...que ma voix n’est plus qu’essoufflement rauque à passé mes quatre-vingts
ans. Ce sentiment d’impuissance ! Au fond, j’attends la mort. Cela me donnera-il des réponses dans l’au-delà ?
Et puis, me voilà à m’émerveiller par ce
concerto et que, dès lors, me rappelle (près de deux décennies déjà écoulées) avoir
glissé mes mots sur une musique de cet ami Jean-Marie Dorval que je considérais
comme la réincarnation de Beethoven ...
Eh oui, in fine, de la transmettre encore une fois, me semble utile.
..
Sur une Musique de Jean-Marie Dorval qui m'inspira ces mots en 1999:
Le Mal ou le Bien
Toute façon les morts ne nous diront rien
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire