mercredi 17 avril 2024

 

À l’aube du 15 avril dernier, j’avais écrit sur mon blog, « mesparaboles.blogspot.be » : .../... Notre psyché est totalement en infraction avec la vie sur la planète.  Notre cerveau est comme un moteur mal alimenté par un mauvais carburant (surtout la malbouffe entre autres) d’où son manque de discernement.../...

Oui, entre autres ?

Et nous pourrions, quoique l’un découlant des autres, également citer – oui je dis bien citer, car c’est de l’agglomérat excessif, les cités, les villes de plus en plus tentaculaires qui croissent comme des furoncles, des tumeurs, résultat d’une sédentarisation excessive et engendrant des politiques impuissantes à résoudre la bonne entente entre les humains -.  Ne nous leurrons pas, nous le savons parfaitement bien que le « chacun pour soi » est la tendance qui prime dans nos esprits et qui peut entraîner les pires actes dont l’Histoire est parsemée d’écueils.

 Donc revoir l’évolution des villes pour l’ensemble du Vivant me semble une grande priorité.


Ah, ces villes surpeuplées ...(et les conséquences)!


Envers et contre tous…Peut-être, le cheminement du vers
Me plonge parfois dans des décors – Non, pas imaginaires ! –
Non !  Je précise, bien au contraire, plutôt très terre-à-terre. 
Le « tous » et pas « tout » ; le premier désignant l’humanité
Avec tout ce qu’elle a engendré, en bien ou en mal ;
L’autre, le monde du vivant et vibrant dans sa globalité
De notre planète, qui dans l’univers avec sa bonne étoile:
Le soleil, danse comme une amoureuse à son premier bal.
C’est vrai qu’elle semble, aux yeux du cosmos, si juvénile…
Pourtant déjà, pareille à une vieille en fin de vie près du poêle,
Toute ridée ; se souvenant de ses garçons et même de ses filles
Qui l’ont abandonnée, préférant les tentations des villes.


Ô ville!


Arrangements: Jean-Marie Dorval

Ô ville !

Dans une ville de fracas, où les chantiers battent
Le rythme des vies qui viennent, ou qui partent
Sous ce ciel enfumé que percent des sirènes
D’ambulances folles, d’ambulances trop pleines.
Pour faire face aux buildings, les petits toits des logis
Veulent tenir bon, mais craquent sans oraison.
Refrain :
La ville se transforme et nous transforme
La ville change son cœur de pierre
La ville voudrait devenir énorme
La ville s’écoule vers une autre ère.

Dans cette ville de fracas, qui trop tôt nous réveille,
On n’a plus besoin de réveille-matin :
Des grues gigantesques nous tirent du sommeil
Et nous lâchent pêle-mêle aux ingrats lendemains.
Les bosses et les fosses, que l’on côtoie,
Ressemblent à des tombes ; il ne manque que les croix.

Dans cette ville de fracas de travail éternel,
L’orgueil va bon train dans ces tours de Babel.
On y chasse la nature à grands coups de pioches.
On y chasse la vertu à grands coups dans les gosses.
On y prend son parti, se croyant libéré;
Mais la pleine liberté, c’est surtout d’être entier!

Les besoins de la ville, non contente des hommes,
Pour jouer au Soleil s’en est prise à l’atome :
Cette ville de lumière nucléaire débile,
N’a-t-elle rien compris après Tchernobyl ?
C’est aussi dans cette ville, au service de Caïn,
Que l’on dit à Dieu : « Non !  Retourne d’où Tu viens ! »

Ô ville !  Cité d’autrefois, quelle que soit ta culture,
Les rires d’enfants résonnaient dans l’air pur.
Ô ville !  Toi qui servais la vie et protégeais nos filles
Déterminais si bien la tâche et le maintien ;
Délimitais tes droits à de simples murailles,

Ton cœur avec le nôtre, battait dans tes entrailles.

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