vendredi 28 février 2025

 

Pensée Alimentaire ... « Politiquement incorrect ? »

 

Connaître le Bien et ne pas le faire, selon Confucius, n’est que lâcheté !

 

 Hélas, la malbouffe, les aliments ultra transformés font partie de notre quotidien...Et nous le savons ! Mais le danger ne se limite pas seulement de voir de plus en plus d’obèses, de diabétiques (type2), des cas de cancer et des malades cardiaques comme nous l’informent l’O.M. S et ses nutritionnistes.   Ces victimes    ne sont que la partie émergée de l’iceberg.  À mon humble avis, moins apparent mais tout aussi inquiétant (si pas plus), pratiquement c’est toute l’Humanité qui s’est enfoncée sous les flots fous de la colère de Mère Nature. L’Homo-sapiens serait-il en voie de disparition ?  Si on se réfère à Darwin et sa théorie de l’évolution des espèces du Vivant, l’Homo-« plasticus » (puisque d’après un certain sage, « nous sommes ce que nous mangeons,  serait plus en adéquation avec notre ère. L’Homme naturellement bon, capable de se nourrir sainement, n’est plus qu’une très petite minorité.  Et en politique au sein de nos démocraties où la majorité décide, c’est très mal parti...  


« Un Homme,  c’est naturellement bon ! »
*Le problème, c’est qu’à deux, il est déjà différent !
(avec la guitare de Francis Goya)


Un homme c’est naturellement bon
Deux hommes c’est déjà différent
À trois commencent les chuchotements
Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Pourtant un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon

Deux hommes c’est déjà différent
À deux ils se prennent pour quelqu’un
Ici,  commence l’anonymat
Qui fait des autres des forçats
Pourtant un homme c’est naturellement bon
À deux,  c’est déjà différent

À trois commencent les chuchotements
Majorités,  minorités,  vous voilà !
Malheur qui transgressera les lois
La force n’est pas dans l’isolement
Un homme seul n’a jamais raison
À trois commencent les chuchotements

Quatre hommes peuvent devenir inquiétants
Le droit exalte les passions
Éclate en combat de mille ans
Ces guerres abattent les sentiments
Ici on tue sans émotions
Des hommes naturellement bons

À cinq* en comptant par milliard
Cinq milliards d’hommes seuls dans le brouillard
Qui cherchent sans trop bien le savoir
La flamme qui redonnera l’espoir
Qu’un homme c’est naturellement bon
Un homme c’est naturellement bon


Mais quand les fléaux de la terre
Surgissent comme des cris de colère
S’éveillent soudain des hommes nouveaux
Des hommes qui feront ce qu’il faut
Ils redeviennent tous solidaires

Ensemble des hommes c’est beau ! 



* crée en 1987,  à cette époque nous étions cinq milliards à peupler la planète

jeudi 20 février 2025

   Et dire que chaque homme est un lieu saint, disait Maître Eckart ...

Enfin, c’était il y a cinq cents ans !  Et à cette époque, nous n'étions qu'un demi milliard.

Au fond, G. Brassens avait raison : "Le pluriel  ne convient pas au genre humain "; surtout depuis qu'on a atteint la barre des huit milliards d'Homo Sapiens! 

CLIQUEZ SUR CE LIEN POUR ECOUTER CETTE CHANSON

 

arrangements: Alan Booth

 

 Hommage à Maître Eckart


On continue à chanter on continue à danser

On gloutonne on exulte le faux le faire semblant

Même si on aime les enfants on continue à briser

Ces élans de la vie pour d’autres besoins

Que ceux que la Terre nous donne pour rien

Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

Même si on ne l’a pas dit à Kyoto (bis)

 

On continue à pleurer on continue à hurler

On continue à causer de philo d’avant-guerre

L’Avoir ou l’Être reste la grande question

Comme rien n’a changé dans la consommation

Ou Bon Dieu au contraire elle a bien augmenté

Pourtant chaque homme est un lieu saint disait le Maître

Même celui qui ne pense qu’à son auto (bis)

 

On continue à flirter on continue à chercher

On continue à courir auprès de l’âme sœur

Et ces scénarii on les connaît que trop bien

Mais on continue à faire le joli cœur

Pour l’instant présent on se fout du lendemain

Pourtant chaque homme est un lieu saint, disait le Maître

Même lorsque s’éveille sa libido (bis)

 

Et toi dont la souffrance t’impose ce regard de haine

Dès lors trompe ton âme dans une prison l’enchaîne

Je parle de Maître Eckart pour dissiper ce doute

Que trop d’hommes ont d’eux-mêmes me voilà sur ta route

Pour chanter cette complainte de l’Être Suprême :

Chaque homme est un lieu saint disait le Maître

                              Que cette chanson te loue pour te bénir toi-même

mardi 11 février 2025

 Courriel à Alexandre Jardin, après lecture 

:  Les Magiciens  (Le livre de poche 2024). 

Elément Terre   cher Alexandre, 

Peut-être bien qu'entre  Eratosthène et Stephen Hawking (et merci pour les Magiciens qui dorénavant ne quitteront  pas ma table de chevet!)  j'aurais ajouté Bouddha pour au moins l'une de ses quatre Vérités: celle de trouver le juste équilibre. Déjà à l'époque de Bille  en tête (1986), où dans mon entourage on chuchotait que j'avais perdu la boule, - effectivement un propriétaire d'une chaîne de restos qui abandonne ses acquis et son métier de la bouffe pour se consacrer  uniquement à la chanson et parcourir le monde avec sa guitare sur son bateau jusque dans les mers du Sud comme Jack  London -;   oui  créer des chansons plutôt que des bouquins, partant du principe que les masses lisent moins qu'elles n'écoutent ... Atteindre leur cœur  ,  ne l'écris-tu pas justement pour ce  Frédéric de Hohenstaufen et Mutsuhito quant à  modifier la psyché de leur peuple?   Une grande question me préoccupait particulièrement voyant la construction  de ces barrages et ces cités de plus en plus pesantes dans l'hémisphère nord par rapport aux contrées du Sud - c'est vrai qu'aujourd'hui, les scientifiques commencent à s'en rendre compte ! -  et que dans mon petit cerveau fragile , je compare notre planète  à une roue de voiture qui doit être équilibrée pour éviter les vibrations qu'on pourrait ressentir dans le volant ; ce qui provoquerait de l'échauffement et de l'usure des  pneus prématurément.  Serait-ce à IA qu'il faille demander la réponse?  


« Il faut savoir que les choses sont sans espoir,

Et être pourtant déterminés à les changer » ...

F.S.  Fitzgerald 

Aussi, ce plaidoyer en leur nom :

Ce que la Terre désire, le vœu de cette chanson:

Un clic pour écouter cette chanson


Arrangements et clavier :  Jean-Marie Dorval

                                          Le désir de la Terre?                                                     

C'est de voir comme elle est belle

De la contempler et s'y trouver bien

Que les hommes y prospèrent 

Dans une entente fraternelle

Écoutent leur âme et maîtrisent leur destin

Le désir de la Terre

C'est de penser comme elle

Libre de toutes frontières pour établir les liens

 

Refrain:

 

Mais elle est comme une femme 

Qu'on a violé

Par des bombes et des flammes 

Pour l'aseptiser

Car nous les petits hommes

Croquant la pomme...de la Connaissance? 

La Connaissance!  N'est pas ce que tu penses

La Connaissance ! N'est pas que l'expérience

La Connaissance?  Peut-être une simple question...d'aimer

 

Le désir de la Terre 

C'est de vivre comme elle

Sans vouloir changer le cours de son Histoire

Laissons couler les rivières

Nul besoin de tutelle

Plus de barrages trop lourds ni de villes trop noires

Le désir de la Terre c'est d'être en communion

On saura quoi faire pour gérer ses nations

 

Le désir de la Terre

C'est se sentir en elle

Au paradis comme elle à travers les cieux

Dansante dans l'Univers 

Amoureuse du Soleil

Que femmes et hommes ensemble

Soient vraiment heureux

Le désir de la Terre

C'est perpétuer l'instant

De l'amour mères et pères

Pour la vie d'un enfant

 

Et s'accomplira sa voie sa destinée

Fière de nous porter dans l'immensité

Nous devenus sages presque des anges

D'être une étoile parmi les étoiles. 


dimanche 9 février 2025

 By the way  pour ce dimanche pluvieux un peu morose, cette  petite distraction  joyeuse et d'ensoleillement :

 

 À propos de nous simples mortels, cette chanson écrite déjà  en 1988 avec, un peu plus tard, la collaboration de Jean-Marie Dorval pour les arrangements .

L’Essénienne ? 



Une voie, un chemin très ancien…oublié ;  comme vivait cette tribu juive au temps de Jésus.
Ont-ils survécus ?  Oui,  par l’oubli de leur propre identité.
Hommage à la non affirmation d’appartenir à un clan,  vecteur de conflits depuis la nuit des temps.  En bref,  sortir du nationalisme...dans un premier temps:  être Européens...ensuite ,  peut-être Terriens...si  notre  Planète tiendra  le coup encore.  



Écoutez les amis un instant
J’ai trouvé le chemin éternel
Que nous soyons de simples mortels
Dans l’ensemble nous restons vivants

Je vous parle au nom du Tout Puissant
L’Homme ne peut agir en mesure
Qu’en chassant cet enfer du dedans
Pour « bien faire »,  il doit être pur

Que du fond de l’abîme où nous sommes
On puisse encore y trouver des hommes
Est la preuve de l’amour infini
De Celui qu’on appelle ainsi

J’ai le remède pour vivre longtemps
Suffit d’être dans le mouvement
Manger du frais et du vivant
Vous garderez toutes vos dents

Ce qui permet d’être souriant
Dilate le nez évidemment
Il faut que l’air entre en dedans
Et nous aurons l’air bien portant

J’évite de cuire les aliments
Avant de les prendre je les sens
Je recherche les vrais artisans
Le moins possible le tout-venant

Le lait de vache je le laisse aux veaux
Le sein de maman pour les poupons
Quant à l’alcool et le tabac
Faut être fol pour aimer ça

Méditation sans référence
Oublie l’ennemi c’est ta puissance
Esprit tranquille bien au repos
Permet d’agir sans confusion

Vibre dans le vent comme les saisons
Le vrai bonheur est au présent
Se manifeste alors l’Originel
De ton instinct qui te réveille

Et tu seras bien dans ta peau
Pourra aimer tout comme il faut
Quant à la terre pour les suivants
Vaut mieux mourir sainement

vendredi 7 février 2025

 

Accepte

 

Accepte-toi tel que tu changes 

Un jour un diable et puis un ange 

Accepte-toi au féminin

En vieux macho ou chérubin 

 

Si ça te tente d’être un bon diable 

Ce n’est pas plus mal qu’un mauvais ange 

D’ailleurs ici pas de nuage 

Ni ange ni diable ne sont coupables

 

Accepte-toi tel que tu changes

Un jour un diable et puis un ange

Accepte-toi tel que tu changes

Un jour un diable et puis un ange

 

Ainsi pourras-tu accepter

De celle que tu croyais ton ange

Une nuit changera d’identité

Par tes yeux plus qu’une diablesse

Refusera même ta tendresse

Et rira bien de ta détresse

Et quand t’auras perdu la foi

Elle sera là vibrante pour toi   

 Accepte- la

 

Accepte-la telle qu’elle change

Une nuit diablesse et puis un ange

Accepte-la     telle qu’elle change

La diablesse redeviendra un ange

 

Accepte-toi tel que tu changes

Un beau matin moins de jouvence

Accepte ça comme un présage 

Qui va te rendre un peu plus sage

 

Accepte aussi que ta vie change

Que ta dépouille devienne un ange

Si c’est pour toi insupportable

Il y a l’autre issue : va donc au diable

lundi 3 février 2025


                                Miséricorde

                    (Peut-être pour moi, la plus belle de mes chansons)

 Courriel à  une âme en peine (tendance bipolaire), perdue de vue: 

Oh !  Que ce serait facile : chacun chez soi;  chacun ses problèmes...Tourner la page; voir ailleurs; penser à autre chose, n'est-ce pas ?  

 Que je me sente un peu responsable de sa vie? Eh bien, oui!.

 .../...Tu m'as un jour dit que j'étais lâche, et t'avais mille fois raison. Tu fus la seule à le dire.  Au  fond, tu avais tout compris  de ce presque quinquagénaire ayant  quand-même osé te glisser ce petit mot pour t'aborder , te voyant  promener chaque matin ce petit chien noir (Kenzo)  dans ce parc affublé du nom  d'une princesse royale de Belgique...Et puis, la première rencontre au Moby Dick,   chez  mon frère Jean-Marie à Uccle , où nous réalisons, l'un en face de l'autre, moi, ta jeunesse ( de loin,  je te croyais plus près de la trentaine) et toi, malgré la lumière tamisée du resto,  mon âge certain...  Moment d'hésitation mais très vite nous iront plus loin.  Une erreur ?  Je ne peux toujours pas te répondre.   Parfois ma lucidité aidant de cette différence des années, je rompais notre idylle, mais je revenais à chaque fois...Et puis nous nous sommes perdus de vue. Définitivement...Enfin presque...Jusqu'à ce p'tit Basil que tu me ramènes au Mouton d'Or, ce resto qui fut créé par mon père et amorça cet Îlot Sacré au cœur de Bruxelles dans lequel j'avais relevé le défi de le relancer (le resto). 

 

(Bon, je réfléchis pour la suite) 

 À plus tard

 

 

Mais entre le petit Basil (teckel)  que tu me confies  sur le seuil du Mouton d'Or (en 2003)  et cette période où je te propose  de vivre avec moi, au-dessus du "Déjeuner des Canotiers" (1991) - c'est vrai un nouveau millénaire - plus d'une décennie tout de même,  cette période où j'admire ta jeunesse, ton allégresse  quand tu viens emménager dans mon appart,    au 80, rue des Deux églises et que moi, sombre idiot  je m'enfuis pour retrouver mon bateau qui vogue dans l'Hémisphère Sud,  squatté par ce pirate Jean-Louis en Nouvelle Calédonie...Que je rentrerai trois ou quatre mois plus tard, complètement métamorphosé  (du moins ma psyché - + de cent nuits et jours en mer changent l'esprit - ) que complètement déboussolé,  je t'invite à récupérer le studio de ta grand-mère qui venait de te quitter  .  Mais quel goujat, j’étais !   Pardon !   Adolescente déjà ta maman !  Pardon, pardon, pardon !  

 

--Oui, chère L., c'est une introspection avant d'entrer dans le vif du sujet.  Je réfléchis à comment je vais m'y prendre.  La moindre erreur ne ferait qu’aggraver nos états d'âme respectifs, car de te savoir ainsi confrontée à tes angoisses me donne pleine conscience que je n'ai pas le droit de t'abandonner encore une fois.  Oh non plus comme un amant, mais l'ami que je souhaite être pour toi.

 

--Mais peut-être que l'ami comme je te propose de l'être, en y réfléchissant, n'a pas ici sa place et me semble encore plus inapproprié quant à maintenir (ou renouer) ce lien entre nous deux.  L'amitié, nous savons, ne germe réellement que s'il y a un projet commun.  Aussi cette question : y en aurait-il au moins un ou une amorce ?   Je ne sais pas.  Peut-être pourrais-tu m'apporter une réponse ; ou bien non, ce n'est pas la peine.  J'ai suffisamment d’éléments pour me forger une idée sur ce parcours atypique, auquel s'ajoutent les années, que nous pourrions qualifier à l’instar de Marcel Proust : "À la recherche du temps perdu" ou "À l'ombre des jeunes filles en fleur" (ce que j'aurais dû avoir lu à notre première rencontre en 1991 ;  et ne pas interférer dans ta vie) ...Mais, à tort ou à raison, le mal (ou le bien)* est fait : deux âmes en peine se sont rencontrées, mais faut-il encore qu'elles se soient retrouvées.


*Ou le mâle et la belle...


Hommage à Prévert.


Miséricorde
(subsidiairement :  chanson d’autrefois)

Lorsque je l’ai vue sur le pas de sa porte
Le soleil se berçait dans ses cheveux d’or
Comme la vierge apparue surprend l’âme qui dort
Lui montre la voie que cachent les feuilles mortes
C’était la première fois

Quand j’ai voulu timidement la revoir
Lui demandant sans y croire son téléphone
Elle me regarda étonnée  avec des yeux de madone
-         Pourquoi on va se quitter déjà ce soir ?
C’était la deuxième fois

Encore aveuglé par les envies de voyages
Le bateau m’attendait ainsi que ma guitare
Nomade avant tout  je pensais aux départs
J’évitais de trop l’aimer elle qui était plus sage
C’était mon manque de foi

Plus important qu’une femme qui t’aime
Me dit-elle en sanglot je n’étais qu’un salaud
J’ai trahi comme un sot et lui fis de la peine
Son cri d’agonie m’éveilla en sursaut
J’avais perdu la foi

En ce temps là elle rappela cet homme
Meurtri de son crime qui la pleure par ces rimes
Mais inconsciemment l’inquiétude prit forme
Notre nid d’amour plus qu’un lit d’infirme
Elle n’eut plus foi en moi

Un autre que moi a pris cette place de roi
Mais saura-t-il comme moi que t’es vraiment une reine
Je ne voudrais pas que cette fois t’aies de la peine
Ou sinon mon amour je reviendrai  près de toi
Encore une fois

Humblement  j’implore ta miséricorde
Sans ton pardon mon cœur bat en désordre
Je suis un amant perdu qui marche de travers
Sur des feuilles mortes comme disait Prévert
Elles se ramassent à la pelle dans cette chanson d’autrefois


Arrangements : Jean-Marie Dorval
Ingénieur du  son  et guitare  :  Philippe Capon