Dilemme
Arrangements : Francis Goya
Je
voudrais chanter la joie
Mais
je ne vois que du noir
Je
voudrais chanter l’espoir
Mais
comment dans ce siècle sans foi
Pourrais-je
redevenir optimiste
Et
même si je gratte la guitare
Il
faut bien rester réaliste
Je
voudrais tendre la main
Et
rejoindre le destin
De
cette fille couleur d’été
Silhouette
encore floue qui m’éveille
Apparue
sur le bord d’un rocher
Contrastait
à midi au soleil
Son
ensemble Maryline, cheveux pêle-mêle
Je
voudrais m’approcher de son cœur
Et
déjà lui parler du bonheur
Mais
comment dans ce siècle de peur
Sans
passer à ses yeux d’imposteur
L’ imprévu, l'aventure et l’amour
Peuvent
encore avoir l’air naturel
Sans
briser les lois éternelles ?
Je
voudrais lui dire à présent
Oublier
ce conditionnel
Mais
comment dans ce siècle mourant
Affirmer qu’éclate le temps
Pouvoir redevenir
temporel
Et rejoindre
avec elle le modèle
De
l’Amour originel ?
Je
voudrais que s’arrête un instant
Ce
conscient qui nous rend inconscient
Je
voudrais enfin lui dire « je t’aime »
Et
que règne la joie sans problème
Triompher
des ténèbres et du froid
S’éveiller
à l’aube de l’émoi
Et
créer simplement un enfant
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