Suite à la
comparution au Tribunal des Familles,
mardi 27 février 2018, pour notre
divorce par consentement mutuel
Courrier électronique envoyé à l'avocat de ma très bientôt future ex-épouse. (Je n'avais pas d'avocat - et je signai les yeux fermés les conventions du divorce présenté par la partie adverse)
Maître,
Je
tiens à vous présenter mes excuses d'être parti précipitamment après
cette comparution, sans, ce qui aurait été la moindre des
corrections, vous dire au revoir ainsi qu'à mon épouse et à la dame
qui l'accompagnait. Navré, je me sentais craquer et voulais
éviter de me montrer comme un homme affligé. Le cœur a ses
revers, alors que ce matin du 27 février 2018 j'étais sûr de
montrer un visage conciliant, détendu, - m'attendant effectivement au
scénario de cette rencontre - , les émotions, comme un boomerang,
m’assommaient une fois de plus. Mais soyez assurée que depuis
cette rencontre, la page est définitivement tournée. Nous
vivons dans un monde hybride, il faut s'en faire une raison.
Oui, je ne m’étais pas trompé, Charlotte m’avait bien quitté à l’époque, ce 22 avril 2017, par amour. Tout son comportement, la semaine précédant son départ, trahissait ce sentiment : son cœur battait ailleurs. Les confidences de mon ami Luc - de ces
rumeurs de Waterloo : partie pour
une femme - , s’avéraient bien exactes . Une de plus qui se vengeait ou se protégeait
et répudiât ainsi ces hommes qui l’avaient maltraitée, en commençant par son père méprisant, son
oncle pervers et son premier mari tyran.
Les seuls réconforts qu’elle connut dans sa jeunesse venaient de la
gente féminine : sa mère, sa sœur aînée
et sa cousine germaine, toutes disparues
pendant ses études supérieures.
Avec cette
inconnue (à mes yeux) qui l’accompagna jusqu’avant
d’entrer face au Juge pour cette audition, je compris qu’elle avait retrouvé une âme sœur. Néanmoins, un peu dommage cet amalgame ! Mais ne devais-je pas payer aussi pour mes
propres erreurs ? Sûrement.
Miséricorde
Ah !, j’ai adoré la réponse de Michel Ardity quand Catherine Ceylac , dans son émission
de ce dimanche 26 novembre 2017 « Thé
ou Café », demanda à son invité, ce qu'il ferait si un jour il était une femme !
« - Mais je
suis femme tous les jours de l’année ! »
Une
des réactions les plus avisées que je retiendrai dorénavant ; et me fait comprendre l’une des clés de la
réussite de ce grand comédien. Quel
réconfort ! Cela me confirmait, une
fois de plus, que les acteurs sont bien
plus présents dans la réalité, car eux
savent qu’ils jouent des rôles, alors que
la majorité des autres ne s’en rendent pas compte, en endossant le
manteau de personnages qu’ils croient
profondément être au détriment hélas !,
de leur véritable nature. Dixit « Quand il s’agit de se comprendre », ouvrage signé SIRIC :
Société
Internationale de
Recherche
Interdisciplinaire sur la
Communication
(éditions Empirika 1985).
Hier, journée de la femme…surtout
pour toutes celles battues,
violées, victimes de discriminations, rabaissées…voire tuées par des compagnons
fous vexés qu’elles ne se veulent pas soumises … et qui perdent tout contrôle.
Par contre -
encore un grand comédien !, - cette pensée de Sacha Guitry :
« À vouloir ressembler aux
hommes, les femmes se sont diminuées ! »,
À vous, Mesdames
de méditer sur ce… Merci.
Entre-temps, au nom de tous les mâles de la planète, donnez-nous votre
Miséricorde
pour trop souvent vous avoir mal aimés
Hommage à Prévert.
À Martine
Miséricorde
(subsidiairement : chanson d’autrefois)
Lorsque je l’ai vue sur le pas de sa porte
Le soleil se berçait dans ses cheveux d’or
Comme la vierge apparue surprend l’âme qui dort
Lui montre la voie que cachent les feuilles mortes
C’était la première fois
Quand j’ai voulu timidement la revoir
Lui demandant sans y croire son téléphone
Elle me regarda étonnée avec des yeux de madone
-
Pourquoi on va se quitter déjà ce soir ?
C’était la
deuxième fois
Encore aveuglé
par les envies de voyages
Le bateau
m’attendait ainsi que ma guitare
Nomade avant tout
je pensais aux départs
J’évitais de
trop l’aimer elle qui était plus sage
C’était mon
manque de foi
Plus important
qu’une femme qui t’aime
Me dit-elle en
sanglot je n’étais qu’un salaud
J’ai trahi
comme un sot et lui fit de la peine
Son cri d’agonie
m’éveilla en sursaut
J’avais perdu
la foi
En ce temps là
elle rappela cet homme
Meurtri de son
crime qui la pleure par ces rimes
Mais
inconsciemment l’inquiétude prit forme
Notre nid
d’amour plus qu’un lit d’infirme
Elle n’eut plus
foi en moi
Un autre que
moi a pris cette place de roi
Mais saura-t-il
comme moi que t’es vraiment une reine
Je ne voudrais
pas que cette fois t’aies de la peine
Ou sinon mon
amour je reviendrai près de toi
Encore une fois
Humblement j’implore ta miséricorde
Sans ton pardon
mon cœur bat en désordre
Je suis un
amant perdu qui marche de travers
Sur des
feuilles mortes comme disait Prévert
Elles se
ramassent à la pelle dans cette chanson d’autrefois
Arrangements :
Jean-Marie Dorval
Ingénieur du son : Philippe Capon
Ingénieur du son : Philippe Capon
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