Sans
doute, suis-je, comme un grand nombre de
Sapiens…
- Quoi ! Tu veux déjà te décharger
sur les autres pour que je compatisse à ton ego ?
-
Parfaitement,
j’assume ! Oui, comme la
plupart de mes contemporains, j’estime
être victime de ma Pensée binaire qui
m’assaille continuellement. Un exemple, le 5 septembre dernier, je propose le « rire
à perpète » , titre
subsidiaire d’une chanson en attente de musique : « La Vie après la mort, c’est vraiment l’aventure »
, et le lendemain, hier donc,
je rappelle, suite aux nouvelles
menaces en Syrie d’interventions
militaires à grande ampleur, et j’envoie sur mon blog «
Arrêtez-ça ! » la chanson « Halabjã », ce titre qui dénonça l’anéantissement de tous
les habitants de cette ville kurde irakienne en 1988 par le lancement de bombes chimiques (gaz
moutarde), ordonné par Saddam
Hussein. Cette chanson est, malgré trois décennies, toujours d’actualité en ce qui concerne les
armes chimiques. En moins de 24 heures sur la Toile
apparaîtra, d’un de vos semblables (moi
et mon ego, si vous ne l’aviez pas
deviné) , la dualité entre cette envie de dérision pour oublier et ce devoir de mémoire.
-
-
Et qu’est-ce que tu souhaites démontrer à ce stade, sinon de nous faire perdre du temps en te
lisant ? L’actualité nous afflige
déjà suffisamment !
-
-
Que la nature humaine
– et la mienne tout particulièrement -
est contradictoire. Justement, est-ce « Le
livre du rire et de l’oubli » de
Kundera, actuellement sur ma table de
nuit…/… - pas lui, le bouquin - qui m’incite à tenir ce dialogue ? il y a des chances que mon subconscient y
travaille ; et je retrace ici, ce que j’ai déjà lu d’un
autre auteur, que «
La pensée binaire est au départ de toute aventure intellectuelle : le
connu contre l’inconnu, le Diable contre
le Bon Dieu…En devenant adulte on relative ce couple
d’opposés »…
-
-
Je ne vois toujours
pas le rapport.
-
Qu’il y aurait tout de même des nuances plus
subtiles. Tiens, si je te disais qu’une chanson triste est
plus facile à composer, qu’un air qui se
veut de soutenir des paroles légères et
amusantes. Exemple : celle-ci est
plus joyeuse qu’Halabjã que je considère comme la plus belle de mon répertoire
à ce jour. Mais sourions un peu !
-
D’accord pas d’accord ?
-
la grande dualité à laquelle sont confrontés tous les humains ?
-
L’Amour et la Mort.
-
«
Risquer de souffrir, t’aimer à
mourir »
Trompette et clarinette : Willy Vandewael
Piano : Rudy Meinaert
Guitare: Roland Kert
Drums: Bob Darch
arrangements et Basse: Alan Booth
D’accord pas d’accord
D’accord pas d’accord je veux bien
encore
M’ouvrir à toi ; te serrer
dans mes bras
D’accord pas d’accord je veux bien
encore
Te prendre la main, sceller nos destins
Parler du bonheur, envoûter nos
cœurs
Pour que finalement s’enflamment
nos corps
D’accord pas d’accord, je veux bien
encore
Marcher sous la pluie, simple
monotonie
D’accord pas d’accord, je veux bien
encore
Partir avec toi où il y a de la
joie
Je veux bien encore chercher des
trésors
Courir les déserts ; franchir
les mers
D’accord pas d’accord, j’inventerai
des mots
Pour te voir sourire ; créer
des souvenirs
D’accord pas d’accord, adieu les
sanglots
Jouons le grand jeu comme les gens
heureux
Je veux bien encore pour t’aimer
plus fort
N’être plus personne ; t’aimer
comme un homme*
D’accord pas d’accord, j’oublierai
le confort
Des petites habitudes de la
solitude
D’accord pas d’accord que l’amour
dévore
Toutes les raisons et les illusions
Je veux bien encore conjurer le
sort
Risquer de souffrir, t’aimer
à mourir.**
*Pour t’aimer plus fort : n’être plus personne ;
t’aimer comme un homme !
Autrement dit, que la nature, en chacun de nous, prenne sa place prioritaire en se dépouillant de personnalités que l'on s'inflige ou que l'on subit.
**T'aimer à mourir.
L'amour et la mort sont indissociables.
*Pour t’aimer plus fort : n’être plus personne ;
t’aimer comme un homme !
Autrement dit, que la nature, en chacun de nous, prenne sa place prioritaire en se dépouillant de personnalités que l'on s'inflige ou que l'on subit.
**T'aimer à mourir.
L'amour et la mort sont indissociables.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire