Ce dimanche, Michel Drucker ayant invité Yannick Noah et
sa sœur, à son émission « Vivement
dimanche prochain », j’ai l’occasion de découvrir ce groupe de
jeunes artistes, « Les Enfants de la terre »
qui chantent « Métis » de Yannick Noah.
On ne peut être insensible à la grâce,
la beauté et le bonheur qu’ils dégagent.
Merci Yannick, merci
Nathalie, sa sœur, de nous rappeler ainsi tous les enfants du monde entier!
Trois décennies auparavant, dans mes propres souvenirs, oui, je me souviens d’autres enfants moins
heureux : « Les Enfants de Bogota », composé en mars 1993, suite à la mort de Léo Ferré; et l’enchaînement d’autres tristesses, comme la mort de mon fidèle ami Jojo qui
m’accompagnait à la contrebasse ;
du petit ami de ma fille qui découvre son père pendu; d’un frère dont sa compagne le quitte ayant
vidé la maison pendant son absence ;
et d’une autre jeune fille, amie
intime et confidente, brusquement
abandonnée par son amant. Suite de
malheurs… et je venais d’apprendre le sort de mômes qui se cachaient dans des
égouts pourchassés au lance-flamme par des escadrons de la mort à Bogota.
C’est à la demande de la Princesse Stéphanie de Windisch-Graetz de
Belgique, co-fondatrice des « Clinique-Clowns », l’arrière
petite-fille de Léopold II et de la fameuse archiduchesse rouge Élisabeth-Marie, dite "Erzi"- l’enfant unique du prince héritier Rodolphe, le suicidé de Mayerling - , lors d’un
récital dans son château de Bierbais (dans le Brabant-Wallon), le
deux décembre 1993, que j’ai ajouté …et de Saint-Pétersbourg, m’informa-t-elle, que, depuis le démantèlement de l’Union Soviétique, des milliers d’orphelins de moins de douze ans
erraient dans les rues sans logement.
Les enfants de Bogota
Obsolète ??? Pas si sûr !
Les Enfants de Bogota
Léo Ferré est mort / Que reste-t-il encore
Un ami est parti / Qui n’a jamais failli
Sur son parcours d’amour / Laisse la belle du jour
Parti dans la nuit longue / Pour que vive le quelconque
L’oiseau s’est envolé / Quand est tombé le blé
Et déjà le chasseur / Qui attendait son heure
Dépose la faucille / Pour prendre le fusil
Et fait du Paradis / Cette terre d’incompris
Refrain :
Ô incomprise ! Mais de Saint-Pétersbourg jusqu’à Bogota
Des enfants sans amour se cachent comme des rats
Et de ça je n’en parle pas
Dans l’incertaine récolte / La veuve délaissée
Ce fils en révolte / Ne comprenant toujours pas
Ce père qui perdit foi / Et choisit le trépas
Ô comme agonise / Ce siècle en pleine crise
Ce frère bouleversé / Dans la maison vidée
Recherche un peu d’espoir / Dans les murs sans mémoire
Au moindre calembour / S’illusionne d’amour
Et ne voit pas celle / Qui lui sera fidèle
Refrain 2
Politique en déroute / Que tout le monde redoute
Au siècle du laser / On ne parle que de guerre
On te préfère fêtard / Et tu passes pour fou
Si tu partages tes sous / Avec tes amis clochards
Et toi jeune promise / Dont le rêve se brise
Meurtrie à jamais / Par l’inconscient amant
Tu ne pourras comprendre / Toi qui vécus si tendre
Issue d’une famille / Où régnait l’harmonie
Refrain final
Ô incomprise ! Mais ces cités sont si loin
Et ici dans cette ville
Et ici dans cette ville
Je me plains, tu te plains comme c’est débile !
Et de ça, on en parle que trop bien.
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