Et après cette journée du 8 mars consacrée au droit de la Femme, il est évident qu'on pense d'abord à celle qui nous donna le jour:
La première chanson que je
composerai à l’aide de la guitare en me calquant sur les accords de
« La Mer » de Charles Trenet, s’intitula : « C’était un p’tit gars…oui maman c’était
moi »
Oui Maman !
C’était moi
C’était un petit gars qui partit au
loin si loin là-bas
Oui maman, c’était moi …Oui maman,
c’était moi
C’était un petit gars qui partit au
loin si loin là-bas
Oui maman, c’était moi
Comme un matelot sur un grand bateau
Comme un oiseau vers d’autres paysages
C’était un petit gars qui partit au
loin si loin là-bas
Oui maman, c’était moi
J’ai bien changé après vingt ans
J’ai rencontré toute sorte de gens
Pourtant mon âme de p’tit gars
Est restée près de toi
Toi qui es toujours la même
J’ai beau chercher à voir un changement
Dans tes yeux que j’aime
Tu es toujours ma petite maman
C’était un petit gars qui partit au
loin si loin là-bas
Oui maman, c’était moi …Oui maman,
c’était moi
Voyez ces p’tits gars dans tous les
coins du monde
Qui recherchent quelque chose
Peut-être bien une maman…Pourquoi pas
une maman
Voyez ces mamans sans jamais une pause
Qui travaillent à la ronde
N’peuvent plus vivre autrement
Sont pourtant des mamans
À cette
croisée du chemin, pour mes amis lecteurs, juste cette rétrospective …
Entre ma toute première chanson écrite à
dix-neuf ans : « Le p’tit gars »,
ou subsidiairement en deuxième titre : « Oui maman c’était
moi » ; qu’alors je chantais sur les
terrasses de la Côte d’Azur en faisant la manche, qu’ensuite pendant
plus de vingt ans, j’oublierai ma guitare pour me lancer dans les
affaires en créant une chaîne de restaurants qui
me permit la vie de château, Rolls, Yacht et arrogance compris ; qu’alors
les aléas de l’existence me ramenèrent à l’ordre : une épouse et mère de
mes enfants dont l’espérance de vivre raccourcie à trois ans, un
braquage par trois malfrats au domicile, où d’après les experts de la police,
nous devions, ma femme et moi passer à trépas si je n’avais pas crié
« Mais
qu’est-ce que tu aurais fait à ma place ?», à
l’homme tenant le pistolet, furieux de mon uppercut pour
tenter de le désarmer et qu’il s’est mis
à réfléchir - que je me suis juré « plus jamais riche » ; qu’alors
en 86 – 87, nous installeront un resto du cœur à l’instar de Coluche
- ce qui m’ouvrit surtout le mien de cœur vers les autres - , que moi,
devenu végétarien et crudivore, ne me voyais plus vraiment comme un
restaurateur, et que je repris cette fameuse guitare pour
composer « Alleï
alleï Bruxelles » pour mes deux-cent cinquante convives
journaliers ; qu’une princesse , Stéphanie de
Monaco viendra jusque devant la porte de mon Marenostrum (18-20 Petite rue des
Bouchers, près de la Grand-Place de Bruxelles) se faire filmer avant
l’Eurovision pour sa nouvelle chanson intitulée Fleurs du mal de
Baudelaire (qui y vécut dans ce quartier dans l’Impasse aux peaux) ; que
je me suis dit « - Si les princesses ont
ce courage de chanter dans la rue, qu’est-ce que j’attends pour
sortir mes chansons du placard ? » …et je tournai le dos à la boutique, la
guitare en bandoulière pour composer au cap franchi de cinq milliards de
Sapiens peuplant la planète « Un homme, c’est naturellement bon »
; et qu’aujourd’hui nous ne sommes pas loin du seuil des huit milliards, pour
en arriver à ma dernière chanson « Vivre par de-là les guerres
» …
Eh bien, ne le dites à personne, mais
c’est sûr, je suis fou ! Oui fou d’encourager cette bande
d’humains sans la moindre sagesse à maintenir un certain équilibre, que
même de simples sauterelles à l’instinct grégaire et profitant de
l’abondance de nourriture et copulant à plusieurs milliers par mètre carré,
peuvent en cas de famine, sur la même surface se retrouver pratiquement
seules. Et je parle d’équilibre ? Oui, parlons-en ! Réchauffement
climatique ? Fonte des glaces des Pôles ? Inondations
dans nos bassins urbains par des pluies torrentielles de plus en plus
fréquentes, ainsi que de véritables tempêtes tropicales qui font tomber nos
pylônes électriques et déraciner nos arbres centenaires, comme je le
chante dans Mayday
Mayday - grande terre malade ! « Des villes même
comme New-York, les ouragans s’en moquent » ! Oui, je
crois ... et il serait sérieusement temps que nos scientifiques se
penchent sur la question de l’équilibre de cette bonne terre qui a perdu la
boule. Est-ce que le Nord ne serait tout simplement pas trop lourd
par rapport au Sud ? Surpopulation dans des métropoles de plus
en plus hautes par leurs tours, des barrages retenant des milliards de
tonnes d’eau qui devraient s’écouler naturellement ! Non, je
ne crois pas que nos Aborigènes d’Australie font vraiment le poids
pour contrer l’essor pesant des civilisations du Nord. Un moment
donné dans mes périples en bateau, j’avais imaginé aller à Bogotá proposer
à des mômes, terrorisés par ces fameux escadrons de la mort, de les
emmener en Australie. Ce continent presque aussi grand que l’Europe n’a
pratiquement pas plus d’habitant que les Pays-Bas. « - Toi le Belge, me rétorqua, Jean-Louis, mon
skipper suisse, avec tous ces pédophiles dont on parle en ce moment dans ton
pays (affaire Dutroux) , je
crois que tu prends un sérieux risque ! » Et je me
contenterai de cette chanson « - Les Enfants de
Bogotá » sans jamais aller jusqu’en Colombie. Ma
cadette Barbara, m’avait annoncé par téléphone (Le Spirit of Sindbad
faisait escale à Trinidad) son mariage et je sautai dans le premier avion vers la Belgique. « -
N’y
va pas, me souffla Jean-Lou le
marin, c’est un piège ! ». Il avait un peu raison, je
me retrouvai juste comme un simple chauffeur conduisant la Rolls et
relégué à une table du fond avec d’autres invités. De toute façon leur mariage
n’a pas tenu. Moins de deux ans plus tard, le divorce. Curieux ! Ils
se connaissaient pourtant depuis l’adolescence! Et tant qu’on
y est, parlons-en de ces adolescents, filles et garçons ensemble dans
les mêmes classes. D’où vient cette violence dont les femmes sont les victimes de ces mâles
qui violent, les battent, les tuent parfois ? Une rivalité
qui commence sur les bancs de l’école ? Les anciens avaient-ils tort
de séparer les filles des garçons? Bien sûr que les filles sont
plus intelligentes, même si un peu moins fortes pour certains sports
- (nous savons que les disciplines dans les compétitions, les deux sexes
sont séparés; que certains médicaments sont exclusivement pour l'un ou pour
l'autre) - cela risque de faire des aigris. Quant
à cette période d’adolescence, que parfois (disons de plus en plus souvent) cette
période de doute pour son propre avenir et avec le risque de décrochage de scolarité …ces
pères et mères toujours trop pressés, la peur de perdre leur boulot ou
leur contrat face à la concurrence des demandeurs d’emploi ou des offres plus
alléchantes d’autres fabricants pour augmenter les dividendes (la plaie du
monde des travailleurs!) - Ces jeunes à l'âge ingrat sont le terrain idéal
pour que graine stress pousse à profusion.
Est-ce qu’un repos sabbatique d’une année pour renouer les liens
familiaux et de facto mieux se
retrouver dans ses choix sociaux et familiaux, ne serait-ce pas mieux que
plutôt voir son enfant doubler ou parfois tripler au frais des parents et
de l’Instruction publique ? Année sabbatique qui pourrait
sensiblement réduire le chômage, vu que ce temps, laisserait la place d’un
emploi à un intérimaire – et Dieu sait comme c’est devenu à la mode - durant l’année de réflexion et du rapprochement
familial. Oui, je souhaite, un peu comme une caisse d’épargne de
retraite sous forme d’impôts pour des lois de ce genre, plutôt que
d’alimenter ces puits sans fond de situations de plus en plus suicidaires qui
ne font que des discordes, des combines et des faux profits et les abus,
où l’école et les parents n’arrivent plus à maintenir cette
harmonie du lien social et de la famille. Impôts en plus? Aïe aïe ! Oui, mais qui
permettraient d’autres économies donc logiquement moins de pressions fiscales! Frustrations vers les quelques élites
qui dirigeront le monde à leur botte? Peut-être…à moins que cette grande clairvoyance
dont ils semblent bénéficier et qui leur aurait permis d’accéder aux plus
hautes fonctions, résulterait justement de cette base harmonieuse entre l’école
et la famille; instruction et amour pour que cœur et raison, comme deux
atomes unis, forment cette structure moléculaire essentielle à la bonne
évolution de toutes chose. Ce ne serait pas à leur
botte, mais avec une main tendue pleine de compassion pour
la planète, les êtres, oui tous les êtres qui y vivent, dont nous les
hommes y retrouveront le bonheur par le juste équilibre, disons du TOUT
comme le Tao... Eh oui, en
un demi-siècle, de ma première chanson à la dernière, nous avons
doublé notre population de quatre à près de huit milliards. Cependant
avec le temps, de la chanson de Leo Ferré, qui finit où
il conclut - « Avec le temps on
n’aime plus », qu’aux environs de sa mort, le
14 juillet 1993, j’avais commencé ma chanson: Les enfants de
Bogota par ces mots « Leo ferré est mort
que reste-t-il encore ? » , que même si
j’interprète à la guitare avec Françoise M à la contrebasse cette chanson
« Avec
le temps » , - une Françoise M qui me téléphone à
l’instant après plus d’une année pour demander de mes nouvelles… et que nous
nous sommes fixés pour une rencontre quelque part à Genval en tête à tête, pour
qui sait ? - Et que je contredise Léo Ferré
qu’avec le temps, on aime plus encore. Surtout pas de
négation. Merci
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