Sur ces révélations « lumineuses », le blog du 5 mai dernier, de cet enseignement bouddhiste: la non pensée.
Certitude, certitude ? Mouais !
Hélas, la contradiction par ma
pensée resurgit, revient au galop !
Pardon Bouddha ! Il
y en a quand-même un qui affirma :
« Je pense donc je suis. »
Cela permit par la suite ce fameux principe
d’incertitude énoncé par Heisenberg
et que d’autres savants en arriveront à mieux quantifier le
Cosmos.
Néanmoins, la
conviction de croire en soi, serait (pourquoi serait ?) ...non est, selon A.
Camus, le paroxysme de la foi. Bah oui! Prix Nobel tout de même en
1957 ! Dire qu’il passa à Bruxelles au Mouton d’Or, le resto du
Père (le mien et de ma sœur et quatre frères aussi) un peu avant sa mort ! Non,
il était sorti lucide et n’était pas au volant de la Facel-Vega, conduite par
le fils Gallimard, qui heurta un platane dans l’Yonne le 4 janvier
1960. Je pensais à lui d’ailleurs en 1991, la nuit du 4 au 5
janvier, attendant Isabelle, infirmière de garde à l’Hôpital d’Antibes, quand
ma main, soudainement fébrile, armée d’un stylo, griffonna
« Il n’y a
pas d’ordre pour faire la guerre ! »
Qui deviendra « Ah,
ces folies de l’humanité ! ».
C’était quelques jours avant l’ultimatum de George
H.W. Bush, Président des States, avant la guerre du Golfe.
Vers deux heures du mat on transmettait sur
France 2 des infos où des soldats français, dans le désert, envoyaient des
coucous à leur famille, faces à la caméra. Encore l’horreur
d’un conflit guerrier qui se préparait et m’avait mis dans un état de transe
dont ce texte que je glissai quelques heures plus tard dans la boite à lettre
d’Yves Montand à Grasse. À ce sujet, le célèbre chanteur et comédien
me téléphona par la suite pour m’encourager à ne jamais abandonner (en fait
j’espérais qu’il interprétasse cette nouvelle chanson, mais il déclina l’offre
prétendant ne plus vouloir chanter ; aussi, je la chanterai
moi-même. Bien sûr ce ne sera pas le même impact !)
Aujourd’hui, ce huit mai, pour
commémorer la fin de la seconde guerre mondiale, pardonnez-moi, Messires,
Rois, Présidents, Généraux des armées, Ministres de vous la présenter une fois
de plus …
Eh oui, en la composant, c’est vrai, je ne pensais pas ! Merci Bouddha !
Eh oui, en la composant, c’est vrai, je ne pensais pas ! Merci Bouddha !
Ah, ces folies de l’humanité !
N’allez pas crier
victoire
Parce qu’une guerre est terminée
N’allez pas chanter la
gloire
Même si on se croit du bon côté
N’allez pas pousser ce cri
De ceux qui pensent avoir raison
N’allez pas croire que l’autre religion
Soit la mauvaise parce qu’on l’a dit
Ah, ces folies de l’humanité
Aux disparus qui ont résisté
Mais aussi la neutralité
Se cachant derrière l’épais brouillard
Du faire semblant de ne pas savoir
Aussi à ceux qui se prétendent
Dans le défilé des pacifistes
Mais qui n’hésiteraient pas à pendre
Le premier venu à l’air fasciste
N’allez pas faire les vaniteux
Comme si c’était gagner un jeu
L’orgueil est là, c’est comme un rat
Qui ronge l’Homme sous son drap
C’est toujours lui, oui cet orgueil
Qui s’accroche en forme de médaille
Et suit nos morts sur leur cercueil
Comme s’il pouvait donner l’éveil
Ah, ces folies de l’humanité
Qui président à nos destinées
Et qui prétendent fondant les lois
Que le passé est la seule foi
Penser plus loin on ne le peut pas
Sacrifiant leurs fils sur la croix
Sourds et jaloux brisant les mères :
La concurrence de l’éphémère
Adolescent encore qui croît
Ah, ces folies de
l’humanité
Qui peignent en noir toute l’Histoire
Brimant le rire comme un péché
Poussant l’enfant au désespoir
Face à l’absurde du Savoir
Marchez dans le rang sans protester
Et vous serez récompensés
Surtout ne pas imaginer
Pouvoir changer la société
Mais son déclin inévitable
Démocraties au ton affable
Par l’habitude trop confortable
Mène l’inconscience de la bonne table
Repus de chairs et de vins chers
S’endorment dans l’antre du cancer
Confiant leur sort aux militaires
Ne savent même plus aimer la terre
Ah, ces folies de l’humanité
À ceux qui n’osent plus partir
À cause de ça, ne peuvent plus aimer
Parce qu’ils ont peur de mourir
Mais, sans cela comment venir
L’éternité ce n’est pas la joie
Laissons cela aux écritures
Encore faut-il qu’on ne les brûle pas
Que des ignorants clament l’imposture
Pour moi la seule qu’il faille bannir
C’est d’accepter « je dois tuer »
Surtout pas d’ordre pour faire périr
Alors viendra la Vérité
Que tous les hommes s’entendent entre eux
Chacun ayant reçu des cieux
De protéger l’humanité
Suffit d’un peu les écouter…les écouter
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