Ce dimanche 7 juillet, sans vraiment le vouloir, soumis à la transcendance de ma propre vie non aboutie…car j’y avais cru à cet appel – ce que certains désignent : la vocation…ce qui m’avait surtout fait glisser, au fur et à mesure des années, dans un abîme de déception; que de pertes d’énergie pour arriver à rien ! - Oui, et ce dimanche sans éclat, voilà que je me décide malgré ce bel après-midi ensoleillé de rallumer la télé sur France 3. C’est l’émission « Les grands du rire ». Pourquoi pas pour échapper à la morosité ! Voilà que réapparaît sur le petit écran Isabelle Aubret interviewée. Automatiquement mes yeux tombent sur l’enveloppe postale toujours pas classée, du petit mot qu’elle m’expédia en octobre dernier. Petite réponse courtoise, mais sans accéder à mes désirs d’interpréter avec moi en duo « Vivre par de-là les guerres », chanson au sujet des migrants vers l’Europe. Et, une fois de plus, un espoir qui s’envolait…J’en avais l’habitude. Cependant, de la revoir à nouveau avec son message « Que c’est beau la vie ! » ne put que me réconforter. Merci Isabelle !
Paroles Georges Salles
Musique Jean-Marie Dorval
Vivre par
de-là les guerres
Vivre et encore vivre par de-là les guerres
Fuir ces zones hostiles où tombent des
missiles
La transhumance humaine parcourt
mers, monts et plaines
On rêve de terres promises, de villes qui
sécurisent
Parfois, ils ne sont que deux et semblent
presque heureux
Il soutient sa belle, leur décision est
claire
En elle cette semence qui donne tout
son sens
Aux besoins de la Terre ; elle
porte la vie en elle
Hélas, les sédentaires ont imposé leurs
lois,
Bloquent par des frontières, pourtant
l’unique voie !
Voilà que la planète finit par perdre la
tête,
Enfante la terreur par quelques
massacreurs !
Mais enfin se réveillent du fond de la cité
Mille voix et plus encore, regards qui
s’émerveillent,
De voir en ces marcheurs, non pas des
imposteurs,
Mais des êtres forts. Présente
nécessité.
Et pour les mécontents, dont l’esprit
statu quo
Les mettrait au ghetto ; de voir
d’un mauvais œil
Cette marée de migrants allant vers la
Norvège.
N’est-ce pas un privilège que d’être terre
d’accueil ?
À tort ou à raison que les dieux me
pardonnent
De perdre mes illusions sur le destin des
hommes.
Chacun ses opinions quant aux sorts des
nations :
Ces lieux mêlés du sang des bons et des
méchants.
Vivre et encore vivre par de-là les guerres
Loin des zones hostiles où tombent les
missiles
Parfois en cours de route il soutiendra sa
belle
Cela ne fait aucun doute elle porte la vie
en elle
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