vendredi 27 septembre 2019


Le temps et le Réveil

Oui, je lâche souvent la bride, et mon ego prend le mors aux dents qui se rue aveuglément vers la mare de la « non-envie ».  Les années passent et le sentiment de n’avoir rien fait d’utile durant les sept décennies depuis ma naissance, me fige comme un noyé dont l’âme et l’esprit auraient pris la fuite.  Morosité donc assurée, où le temps n’arrange rien…du moins je le croyais.  Encore ce titre : « J’avais tout faux » !  Flash soudain d’une inspiration futile… mais que je croyais pertinente, pour relancer sous un autre angle ce récit autobiographique.  Reconnaître ses erreurs, c’est aussi une manière d’avancer.         
 Merci chers lecteurs, véritables amis, pour votre complaisance!    Votre temps est si précieux!   Mais, j’avoue  lui en vouloir un peu à ce temps… qu’il soit passé si vite …qu’il ne m’ait pas laissé le temps d’accomplir ce à quoi je croyais.
Mais avais-je vraiment tout faux ?  C’est la question que je me pose en ce moment suite à l’émission télévisée « La Grande librairie » de mercredi 25 septembre dernier sur France 5, animée par François Busnel.  Les intellectuels présents nous apportent leurs témoignages, leurs visions du monde par des livres qui ne seront lus que par d’autres intellectuels. Tant mieux si l’un des bouquins gagne le prix littéraire à la mode.  Cela assurera un plus grand nombre de lecteurs moins savants.  Les hommes sont ainsi faits.  Les moins instruits - c’est mon cas - suivent le mouvement, n’est-ce pas ?  Cependant des titres d’ouvrages : « À la première personne » d’Alain Finkielkraut, « La mer à l’envers » de Marie Darrieusecq et « Mur Méditerranée » de l’auteur haïtien Louis-Philippe Dalembert, par leurs explications, me réconfortent, car j’y retrouve l’ADN de mes propres chansons. 
Merci, Messeigneurs, de me laisser mes illusions… de croire que finalement je n’avais pas tout faux…que le temps me laisse le temps de faire son œuvre.


  Oh, pardon!   Je prends  le vôtre (le temps) en ce moment précieux pour moi, vu que je vous écris. Aussi sur la question du temps qui d’après certains sages ne nous appartient pas ; il passe !  Sauf peut-être aux poètes comme Léo Ferré






Chant et guitare : Georges Salles.
Contrebasse : Françoise Massot.


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