Le temps et le Réveil
Oui, je lâche souvent la bride, et mon ego prend le mors aux dents qui
se rue aveuglément vers la mare de la « non-envie ». Les années
passent et le sentiment de n’avoir rien fait d’utile durant les sept décennies
depuis ma naissance, me fige comme un noyé dont l’âme et l’esprit auraient pris
la fuite. Morosité donc assurée, où le
temps n’arrange rien…du moins je le croyais.
Encore ce titre : « J’avais tout faux » ! Flash soudain d’une inspiration futile… mais
que je croyais pertinente, pour relancer sous un autre angle ce récit
autobiographique. Reconnaître ses
erreurs, c’est aussi une manière d’avancer.
Merci chers lecteurs, véritables
amis, pour votre complaisance! Votre
temps est si précieux! Mais, j’avoue lui en vouloir un peu à ce
temps… qu’il soit passé si vite …qu’il ne m’ait pas laissé le temps
d’accomplir ce à quoi je croyais.
Mais avais-je vraiment tout faux ? C’est la question que je me pose en ce moment
suite à l’émission télévisée « La Grande
librairie » de mercredi 25 septembre dernier sur France 5, animée par
François Busnel. Les intellectuels
présents nous apportent leurs témoignages, leurs visions du monde par des
livres qui ne seront lus que par d’autres intellectuels. Tant mieux si l’un des
bouquins gagne le prix littéraire à la mode.
Cela assurera un plus grand nombre de lecteurs moins savants. Les hommes sont ainsi faits. Les moins instruits - c’est mon cas - suivent
le mouvement, n’est-ce pas ?
Cependant des titres d’ouvrages : « À la première personne » d’Alain Finkielkraut, « La
mer à l’envers » de Marie Darrieusecq et « Mur
Méditerranée » de l’auteur haïtien Louis-Philippe Dalembert, par leurs
explications, me réconfortent, car j’y retrouve l’ADN de mes propres chansons.
Merci, Messeigneurs, de me laisser mes illusions… de croire que finalement
je n’avais pas tout faux…que le temps me laisse le temps de faire son œuvre.
Chant et guitare : Georges Salles.
Contrebasse : Françoise Massot.
Oh, pardon! Je prends le vôtre (le temps) en ce moment précieux pour moi, vu que je vous écris. Aussi sur la question du temps qui d’après certains sages ne nous appartient pas ; il passe ! Sauf peut-être aux poètes comme Léo Ferré
Chant et guitare : Georges Salles.
Contrebasse : Françoise Massot.
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