Moi pas
comprendre !
Certains
Français – et non des moindres - manifestent contre le Gouvernement pour contester
ce projet de loi de retarder de deux ans les départs à la retraite. Ne devraient-ils pas alors protester de vivre
plus longtemps en s’adressant au Divin et à tous les mécanismes naturelles ou
artificielles qui ont permis une telle évolution des Sapiens ? C’est vrai qu’aujourd’hui la majorité des sexagénaires
gardent la forme, parfois même entament une nouvelle vie. Les marchés s’ouvrent
vers ces grands consommateurs de bien-être ; mais aussi que ceux-ci se
veulent encore actifs parmi les autres en se sentant utiles. Et se sentir utile n’est-t-il pas, à mon
humble avis, une des marches qui conduisent au bonheur ?
Cher OCDE*
de France et d’ailleurs, poussez là donc cette chanson, bon dieu de …
* Organisation de coopération et de développement économiques
Le besoin de chaque homme doué de
raison
Être et faire avec tous les autres
Solidaire partager le
Grand’oeuvre
De ce gigantesque champ de manœuvre
Le droit d’être utile
ou Le blues du drapeau
Un drapeau
m’effleura le visage
Alors que j’étais
dans les nuages
Une caresse
l’impression d’une présence
Me berça un instant
comme un ange
Quand enfin
réagirent tous mes sens
Me tournai vers
cette chose si étrange
Circonstances liées
à l’émotion
Lui donnèrent une
toute autre dimension
Circonstances liées
à l’émotion
Cent mille êtres
suivaient ce drapeau
Revendication des
professions
Le droit d’être
utile à la nation
Vision symbolique
exaltant les passions
Déployées dans les
rues de la capitale
Les bannières
ouvrières honorant le travail
Ressemblaient vues
de loin à des flambeaux
Quand enfin je
levai le regard
Découvris mais trop
tard l’étendard
Ce dernier
s’éloignait en silence
Réveillant en moi
mieux qu’une fanfare
Cette vie oubliée
de mon enfance
Me revint comme un
souffle de fraîcheur
Ce léger soubresaut
de bonheur
Donne envie de
lancer mon âme au vent
Le besoin de chaque
homme, doué de raison :
Être et faire avec tous
les autres
Solidaire, partager le
Grand ‘œuvre
De ce gigantesque champ
de manœuvre.
Arrangements :
Jean-Marie Dorval
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