À la veille du jour
de Noël, le 24 décembre 2019, j’écrivais sur mon blog :
« On
devient quelqu’un à partir de deux », avais-je lancé
fièrement à une époque très active de ma vie professionnelle. C’est
vrai qu’alors les contacts ne manquaient pas ; qu’une famille aimante et
respectueuse contribuait à mon propre épanouissement : celui d’un homme
dans la force de l’âge qui réalisait ses projets avec
succès. C’était avant.
Maintenant ce quelqu’un, sans plus jamais l’Autre, sait
qu’il n’est plus personne. »
Or, il m’arrive néanmoins quelques soubresauts de spontanéité en
rencontrant l’une ou l’autre personne de la gente féminine. Alors mon
imagination débordante me fait oublier le poids des années et me sens léger
comme un jeune soupirant. Oui, ça fait du bien…Mais je sais d’avance
que ce sera sans lendemain.
Soyez rassurées, mes chères Gentilles Dames vous n’aurez pas à
supporter la lourdeur de mon insistance. Je m’effacerai comme j’en
ai pris l’habitude.
Et c’est mon côté négatif, vous savez, le fait de regardez vers l’arrière,
le passé, etc. qui émerge une fois de plus ; que, sur cet iceberg au
milieu de l’océan, bat le pavillon du doute. Il me semble que l’inconscient collectif
ait retenu la leçon depuis le Titanic. Un
homme qui doute, ça mérite un grand détour !
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