Aux Homo-Vaccinnus,
Je pense donc je suis...mais je suis
qui, je suis quoi ? Soit, je suis
la Solution, soit, je suis le Problème.
Si je suis la Solution, c’est bien.
Je
(toujours ce « je ») me sentirai en harmonie, apportant ma petite contribution
à ce Monde qui n’attend que ça : des solutions. Bref, emporté par cette ivresse prétentieuse,
je me considérerais faisant partie intégrante de l’Évolution.
- Cependant, si ce n’est pas le cas : ne
pas être la Solution,
Alors le couperet tomberait impitoyable
sur ma condition humaine par déduction purement mathématique : je suis
le problème... et dans ce cas, par souci de ne surtout pas déranger (bien
que rien ne soit plus dérangeant que quelqu’un qui ne veuille pas
déranger, paraît-il), tel un bon chirurgien pratiquant
une tumorectomie, moi, cette cellule cancéreuse, énergivore et pollueuse, mon seul
vœu soit que l’ange exterminateur m’emportasse à jamais vers le néant (surtout
lorsqu’on n’a plus vraiment l’âge).
À cette bipolarité simpliste, oserais-je
le dire ? s’ouvrirait une troisième possibilité :
S’il n’y a pas de
solution, il n’y a pas de problème, pourrait
ainsi s’exprimer un épicurien.
Serait-ce une excuse pleine de bon
sens et de sagesse pour permettre à nos cerveaux fragiles de se détendre, après
une pause salutaire et que rebondisse alors ce génie qui est censé habiter chacun
de nous et de clamer haut et fort :
À tout problème,
il y a toujours une solution et nous trouverons, même pour les plus vieux parmi
nous.
Toute les chansons du monde apportent leur part de solution
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