jeudi 7 octobre 2021

 

On est foutu, on mange trop...

Leitmotiv de « Papa Mambo » que chante Alain Souchon depuis des décennies...Et, qu’on fond, depuis des décennies, même si dans mon propre intérieur cela me paraissait d’une évidence capitale - Mes respects cher artiste chanteur/ auteur/compositeur.  Pas étonnant d’être adulé par la foule...Quel talent, quel réalisme, quelle vérité ; à écouter sans modération ! – cela ne modifiait en rien mes habitudes alimentaires jusqu’à ici et maintenant.

 Non, ce n’est pas cette chanson (à moins que...inconsciemment) qui m’a libéré de cette habituation hédonique (termes de psychologue que je découvre grâce à Alexandre Jollien) du miammiam continuel et sans retenue.  La raison est surtout financière.  Voilà...déjà depuis quelques temps, au départ par souci d’économie, et comme jusqu’à présent cela se passe bien, j’ai décidé de partager ma propre expérience avec mes contemporains de ce troisième millénaire qui constatent comme moi que tout ne tourne pas si rond que ça sur la planète Terre ; et ce en grande partie à cause de nous, Sapiens omnivores compulsifs à excès.  Notre majorité imbécile continue aveuglément à perpétuer son mal-être comme les fumeurs qui savent ... mais qui n’arrêteront pas.  Prudence quand-même ! Cette expérience ne peut évidemment pas convenir à tout le monde, comme les enfants en pleine croissance, les femmes enceintes, les personnes astreintes à des efforts physiques dus à leur boulot, les athlètes, etc. Mais il nous reste cette multitude des sans-emplois, les pensionnés, les assistés, les rentiers (quoiqu’ici j’ai des doutes pour certains, vu que ma théorie va à l’encontre de leur profit en tant qu’actionnaires des grands distributeurs, fabricants industriels et fournisseurs ... Enfin, les radins de cette communauté oisive apprécieront peut-être !) ... Mais, je m’adresse surtout aux mécontents en colère (comme les fameux gilets jaunes) de voir diminuer leur pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil, suite aux inflations continuelles.  La précarité de ma condition de vie, due à ma modeste pension,  et n’est-ce pas dans les manques et le constat de nos faiblesses que le génie de l’humain se manifeste, ce en quoi, on se distingue des autres êtres vivants (encore que ceux-ci soient peut-être plus sages et finalement moins faibles pour permettre leur propre évolution, - sauf lorsqu’ils disparaissent à cause de notre empreinte )? -   Pour moi, c’est une illumination : j’ai décidé de me nourrir un jour sur deux. La journée de diète m’inquiétait un peu au début...Mais non! C’est même dans la joie, car on reprend l’estime de sa propre personne. On sort de la monotonie : un jour abstinence, un jour récompense !  Curieusement, le petit-déjeuner qui suit ma diète, à mon grand étonnement, je n’ai pas vraiment faim, je ne me rue pas sur la première tartine, je dois me forcer même un peu !  Mon esprit aussi à l’air plus vif.         N’est-ce pas positif ?   Je consomme moins... automatiquement, raison prioritaire, ma bourse s’en porte mieux.   En tant que sage résigné (oui, une forme de résilience) et non allant manifester dans ces cortèges syndicalistes   pour des augmentations de salaire, permettez-moi d’énoncer cette petite équation simpliste : X pour cent en moins de pouvoir d’achat = X pour cent de moins de consommation d’élevage et d’agriculture intensive.

 Pour clôturer cet exposé, que cela nous serve de base à nos réflexions au sujet de l’avenir de notre planète, nous savons   quels    sont les pays qui polluent le plus ?  Pas ceux où les populations  luttent pour leurs besoins essentiels.  Peut-être, en ce qui nous concerne,  manger moins pour qu’eux puissent manger à leur faim.

 

Merci Alain Souchon

CQFD

                              

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