13 octobre, sortie du film "Freda" de la jeune réalisatrice Gessica Généus, pour nous témoigner de la fierté de son peuple, les douze millions d'Haïtiens, frappés continuellement par les cataclysmes.
C'est aussi une date anniversaire: Lucio notre papa, nous quitte à soixante-dix-neuf ans en 1999. La fin d'un millénaire. Quelque part, une mort comme il l'espérait : non pas comme son propre père, Dom Alfredo-César Salles, à soixante-trois ans, paralysé en fauteuil roulant et dans un mouroir à l'hospice de Bruxelles en 1939, loin de son pays natal, le Portugal...loin de ses terres qu'il parcourait sur son cheval blanc. Non, en pleine forme! Juste une rupture d'anévrisme, avant un rendez-vous galant où l'attendait une belle...Et son esprit affable, nous ses sept enfants, ne nous quittera jamais. Merci Papa!
Chère Gessica , de ce terrible séisme (12 Janvier 2010) . Serais tu une de ces âmes qui nous reviennent? Oui, tu en es la preuve...L'éclatante vérité. Je te dédie cette chanson!
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Les guitares de Jérôme Munafo.
Port-au-Prince
12 janvier 2010
Intro guitare
La Terre a tremblé vibrante de colère
Cités effondrées des corps empierrés
L’action humanitaire accourt du monde entier
Faut-il de tels séismes pour lever les frontières ?
Refrain
À
Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La
Terre ici assume seule la faute
Tout
juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe
Tous
ces amis perdus où régnait tant d’enfance
Dans ce chaos sans bruit on suit le chien ça change
Sauvera-t-il quelques vies avec un peu de chance
Entre morts et vivants ça diminue la peine
Ni prêtre ni fossoyeur on inhume soi-même
À
Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La
Terre ici assume seule la faute
Tout
juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe
Tous
ces amis perdus où régnait tant d’enfance
De ce tableau fatal qui frappe les esprits
Entre le bien le mal quel est le juste prix
Après les chiens dociles les loups reprennent la ville
Bien sûr quelques familles choisiront l’exil !
À
Port-au-Prince on pleure son trop plein de souffrance
La
Terre ici assume seule la faute
Tout
juste veulent-ils mourir rejoindre dans la tombe
Tous
ces amis perdus où régnait tant d’enfance
Epilogue :
Aux
rares miraculés échappés de ces ruines
Votre
nouvelle vie en vaut deux ou trois mille
Que
viennent à vous ces âmes devenues orphelines
Qui
vous donneront la force de rebâtir la ville
Port-au-Prince…
Port-au-Prince…
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