Je n’étais qu’un imbécile
Bien sûr qu’elle avait raison
Trop c’est trop ! Acte
débile
L’étreinte coupable des passions
Sexualité en berne ? Nouveaux débats
Pas encore politique, mais ça
viendra !
Le vieux continent s’éteindrait-il ?
Trop c’est trop, ma chanson aussi
Si pas interdite... obsolète ? Oh oui !
Dilemme
Dilemme
Arrangements : Francis Goya
Je voudrais chanter la joie
Mais je ne vois que du noir
Je voudrais chanter l’espoir
Mais comment dans ce siècle sans foi
Pourrais-je redevenir optimiste
Et même si je gratte la guitare
Il faut bien rester réaliste
Je voudrais tendre la main
Et rejoindre le destin
De cette fille couleur d’été
Silhouette encore floue qui m’éveille
Apparue sur le bord d’un rocher
Contrastait à midi au soleil
Son ensemble Maryline, cheveux pêle-mêle
Je voudrais m’approcher de son cœur
Et déjà lui parler du bonheur
Mais comment dans ce siècle de peur
Sans passer à ses yeux d’imposteur
L’ imprévu, l'aventure et l’amour
Peuvent encore avoir l’air naturel
Sans briser les lois éternelles ?
Je voudrais lui dire à présent
Oublier ce conditionnel
Mais comment dans ce siècle mourant
Affirmer qu’éclate le temps
Pouvoir redevenir temporel
Et rejoindre avec elle le modèle
De l’Amour originel ?
Je voudrais que s’arrête un instant
Ce conscient qui nous rend inconscient
Je voudrais enfin lui dire « je t’aime »
Et que règne la joie sans problème
Triompher des ténèbres et du froid
S’éveiller à l’aube de l’émoi
Et créer simplement un enfant
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